Vanté ça et là par moult amateurs d'actionneurs bourrins, je me devais moi aussi tôt ou tard de mater le fameux Taken produit par notre Luc Besson national et starring Liam Neeson.
Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais mais il est clair qu'avec Europacorp. mieux valait ne pas mettre la barre trop haute!
Et pour cause!
Accumulations éhontées de n'importe quoi en tout genre, Taken a en effet tout du produit de con-sommation réalisé par Luc Besson (inutile d'incriminer le Yes man interchangeable Pierre Morel) le film étant le cirage de pompe pro yankee pitoyable du type prêt à tout pour s'attirer les faveurs des financiers Américains.
Interprété par un Liam Neeson à la démarche empotée au possible (Faut arrêter les conneries les mecs, le mec à 60 piges!!) l'histoire, malgré les rebondissements artificiels et les quelques artifices venus combler les lacunes d'un script anorexique, à tout du bon gros nanard pour beauf, entérinant les pires clichés racistes et impérialistes qui soient (quasiment que des arabo bougnoules à la tête de ce réseau de traite des blanches!
En cela, le film ne s'embarrasse d'aucune vraisemblance, tant sur le plan sociologique (c'est pas compliqué, le monde ENTIER parle anglais!) que sur le plan géopolitique (un agent secret U.S. seul qui débarque en France faire ce qu'il veut face à des services locaux se résumant à 5 types à tout péter!
Quand au pitch, plus ridicule tu meurs!
Parce que franchement, non seulement faut être sacrément malchanceux en tant que daron ultra parano pour avoir sa fille enlevée lors de son premier voyage à l'étranger, mais faut être sacrément débile pour pas voir clair dans le jeu d'une meuf de 30 berges, courant comme une tordue pour faire croire qu'elle en a 17! (en même temps, il on bien dit dans le film qu'il voyait pas sa fille souvent!
Pire encore, n'eut ce été le scénario écrit avec les pieds par Besson et son complice, voilà que super papa
assiste par téléphone interposé au kidnapping de sa fille, à qui il prodigue les quelques conseils avisés du spécialiste qu'il est (décrire un ravisseur qui forcément à des signes particuliers reconnaissables) pour faciliter sa recherche ultérieur et donc dérouler l'intrigue
(il est bleu, il a un caleçon et un bonnet blanc!
Là dessus, en deux temps trois mouvements, le type se retrouve
à Paname enquêtant dans l'appartement cossu du 16ème (visiblement aucun voisin pour avertir la police locale) dans lequel il entre par une fenêtre (les voleurs eux sont passés par la porte les doigts dans le nez!) allant jusqu'à se mettre lui aussi sous le lit pour revivre les Sensations style profileur
(heureusement qu'elle n'est pas allée faire caca entre temps!
Passant par l'aéroport pour mettre l
a main sur le type ayant pisté sa fille et son amie, Neeson fracasse tout sur place, volant un taxi pour poursuivre sur 150 mètres (à contre sens) le rabatteur qui se fera éclater par un camion puis repart tranquillement, semant les 2 seuls flics de Roissy en marchant pépère!
Bon la suite c'est pas vraiment mieux, le type remonte la piste lentement mais sûrement jusqu'à un réseau
de prostitution bénéficiant de la complicité des autorités Françaises (Auto flagellation) la copine étant morte d'overdose (bien fait pour sa gueule de toute façon c'était une crasseuse, dans le plus pur puritanisme hypocrite Américain) tandis que celle du héros a été transférée à de riches acheteurs, cette dernière étant vierge donc revendable à un meilleur prix (toujours par des acheteurs Bougnoules hein, si t'as pas compris le message jusque là)
.
On passera sur le pompage des films Hostel (Besson n'est de toute façon plus à un plagiat près) Neeson réussissant
à s'infiltrer dans les locaux d'une hôtel particulier dissimulant un réseau de nantis payant des fortunes pour de la chair fraiche exhibée derrière une vitre façon peep show (mais pourquoi la fille de Neeson se prête à ce jeu? T'as rien compris ou quoi elle est DROGUEE!) , élimine tout le monde les mains dans les poches pour se faire avoir comme un bleu par un type caché derrière une porte
(oh, c'est ballot!
Heureusement, le scénario a tout prévu,
même cette visse qui lâche au moment où Liam allait se faire buter v'là le coup de bol!), lui permettant de se défaire de ses agresseurs, de faire la course avec une Audi (ouais, ben je suis sûr que si ils étaient partis en même temps, il aurait pu gagner!) de poursuivre les ravisseurs en prenant les voies de berges Parisienne à contre sens (toujours sans être inquiété par le moindre flic!) saute sur le bateau, massacre toute cette vermine Arabe et retrouve sa fille saine et sauve, contente de voir son Papa venu la sauver
(attends un peu, tu m'as pas dit qu'elle était droguée tout à l'heure?
Un final en apothéose où tout ce beau monde
retourne aux states par vol régulier (Le mec a tué plein de ressortissants étrangers sans autorisations gouvernementales, dont certainement des mecs très haut placés pour qu'ils aient eu les moyens d'organiser des soirées pareilles avec la complicité des autorités locales, sans aucun incident diplomatique, aucune conséquence, rien ,nada!) la fille s'étant visiblement remise sans problème de l'expérience traumatisante vécue
.
Du coup,
super Papa la ramène chez la Pop star du début (ouais j'en ai pas parlé mais était ce vraiment nécessaire?) qui lui demande si elle veut toujours devenir une chanteuse (non en fait, je veux être prostituée maintenant que j'ai un peu d'expérience!)
le film se concluant sur cette touche finale d'abrutissement généralisé, apparemment la marque de fabrique d'une boite de production du seul Français ayant réussit à s'imposer à Hollywood...C'est dire si c'est rassurant!
Heureusement que je me suis bien marré quand même!