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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 9 juin 2023
Un match de football américain opposant Baltimore et Los Angeles rassemble près de 100 000 spectateurs au Memorial Coliseum. Pendant le match, un sniper embusqué menace de faire feu sur les spectateurs…
Un tueur dans la foule (1976) est sorti au cinéma en pleine vague du cinéma catastrophe, un genre alors à son apogée. Adapté du roman "Two minutes warning" de George LaFountaine, le film lorgne du côté du thriller paranoïaque sans jamais réellement prendre l’envergure auquel on s’attendait et c’est fort regrettable car malgré de nombreuses bonnes idées (les plans en vues subjectives notamment), Larry Peerce ne parviendra jamais à y insuffler la tension nécessaire pour nous maintenir en haleine tout au long du récit.
Sur près de 120 minutes, il faut attendre la dernière demi-heure pour que tout s’accélère enfin et que l’on ressente un regain d’intérêt. Avant cela, il faudra patienter longtemps, avec diverses sous-intrigues et une profusion de personnages dont les spectateurs sont censés s’identifier (et par conséquence, s’attacher). Quant aux dernières 30 minutes du film qui viendront nous sortir de notre torpeur, c’est réellement le point d’orgue du film lorsque spoiler: le sniper se met à tirer au hasard dans la foule, déclenchant par la même occasion, une marée humaine avec les spectateurs en délire qui tentent de fuir par tous les moyens, hurlant et courant dans tous les sens, allant jusqu’à se piétiner les uns les autres.
Sauf qu’avant d’en arriver là, il aura fallu prendre son mal en patience pendant 90 minutes. C’est long et redondant, c’est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant matière à en faire un palpitant thriller, surtout avec un tel casting (Charlton Heston, John Cassavetes, Beau Bridges ou encore Gena Rowlands), quel gâchis. Quant aux motivations du sniper, l'absence de toute explication (psychologique ou sociologique) ne nous aideront absolument pas à comprendre pourquoi ni comment il en est arrivé à vouloir commettre une tuerie de masse.
Il a vieilli ce film. Des côtés film catastrophe mais avec des longueurs vraiment pénibles. Seules les 30 dernièress minutes valent le coup avec des mouvements de foules impressionants. Le casting de très haute voléé ne suffit pas à le sauver. Une autre époque du cinéma qui ne se montre pas là sous son meilleur jour près de 50 ans plus tard.
L'idée d'un tueur fou frappant au hasard est très intéressante. Malheureusement la réalisation et le rythme du film cassent cette dynamique, que seule la fin ravive un peu.
Grosses ficelles et images d'Epinal pour two-minute warning; avec également une sorte d'étude sur, après tout, un show qui coûte cher. Pour les masses.
Scénario qui respecte tous les codes du film catastrophe, de la mise en place avec la description et tranches de vie d'américains moyen futurs victimes à la grande scène finale. Charlton Heston est à sa place mais que vient faire dans cette superproduction John Cassavetes ? Plus connu pour avoir lancé le cinéma indépendant et joué dans ses propres films, il campe ici un super flic pas convaincant du tout...... encore une histoire de gamelle et de soupe.....
Un film moyen dans le plus pur style des polars des années 70 animé par un duo d’acteurs géniaux (Charlton Heston et John Cassavetes) malheureusement en-dessous de leur capacité. Tout d’abord, le plus curieux est que l’on connaît tout de la trame de l’histoire mais on se demande franchement quand l’action va commencer. D’une durée de presque 2h, le premier coup de feu retentit 1h30 environ après de plans dans les tribunes, sur le terrain et dans la mise en place des forces de police. Heston reste à l’extérieur du stade et dirige les équipes depuis ce lieu vide alors que Cassavetes joue les géros à l’intérieur. Pendant ce temps, Larry Peerce essaie d’instaurer un semblant de vie sociale en se concentrant de temps à autre aux spectateurs placés dans les tribunes mais cela ne marche pas du tout et il s’agit plus de digressions facultatives qu’autre chose. De même, on se fout totalement du score du match ! Mais à partir du moment où le fameux tueur commence le carnage, la deuxième partie se met en place et tou devient beaucoup plus intéressant : l’organisation des autorités, l’assaut, la folie du meurtrier, la panique générale (des milliers de figurants tout de même)… le film prend une tournure vraiment impressionnante -un vrai drame sans explications en réalité- d’autant que la sélection au hasard des sujets dans les gradins y est pour quelque chose. Qu’est que cela aurait été si le Président en personne avait assisté à l’événement, telle est la question !