Film très inégal. Parfois le rythme est dense et on se redresse, parfois on ferme les yeux pendant une scène d'ennui mortel. Entre une histoire parlant de complots de complots et de complots, c'est vrai que le film tourne en rond. Le personnage de Robin quant à lui n'est pas vraiment celui qu'on a pu avoir l'habitude de rencontrer, il est certes plus réaliste, mais beaucoup moins crédible. La réalisation reste impeccable malgré une bataille finale ridicule. C'est trop long pour ce que c'est, mais c'est pas mal.
Un film divinement bien tourné, belle histoire "cul-cul", somptueux décors, beaux paysages, beaux héros, belles princesses et beaux méchants! Fan de Disney s'abstenir.
Ridley Scott nous livre encore un excellent film, Robin des bois est un film épique, haletant et très bien filmé qui nous transporte au moyen-age au fil des batailles et des chevauchées sans jamais s'ennuyer. Les acteurs jouent parfaitement leurs rôles et Russel Crowe est impeccable comme d'habitude. La réalisation est excellente, les décors splendides et l'histoire est plutôt originale. Une très bonne musique couronne le tout, et même si le contexte historique n'est pas entièrement respecté, on savoure ce film jusqu’à la fin, qui est d’ailleurs intéressante (spoiler: car c'est la que commence le mythe de Robin des bois ). Un film a conseiller aux amateurs du moyen age. 16,5/20.
Une enième version de Robin des Bois. Rien a dire sur la mise en scène et l'interprétation ( surtout Cate Blanchett), mais je lui préfère la version Prince des voleurs avec Costner.
Un excellent film avec un Russell Crowe toujours aussi bon, une Cate Blanchett plutôt drôle et une histoire bien menée. Le seul point négatif pour moi est le choix du "méchant", pas assez charismatique à mon goût.
Bon film sans plus et qui offre une autre vision de Robin. Quelques longueurs coitent de rares batailles épiques. A voir... mais peut etre pas forcément au ciné...
Synthèse manquée de Gladiator et de Kingdom of Heavens, Robin des Bois emmerde un peu, beaucoup, à la folie, passionnément et surtout longtemps (plus de deux heures et demie). Ce qui nous surprend et nous afflige le plus, c'est la faiblesse narrative d'un film réalisé par Ridley Scott qui, malgré quelques défaillances, a toujours brillé par son sens du récit. Ici, il n'y a pas encore de légende, c'est même le principe publicitaire de ce Robin des Bois. Mais il n'y a pas non plus d'histoire. Les personnages secondaires, à l'exception de Walter Loxley interprété par le merveilleux Von Sydow, sont sans consistance: un drame, dans un film censé rassembler autour d'un homme une multitude de destins. La reconstitution est léchée, mais Scott ne peut pas s'empêcher de tomber dans les tartes à la crème hollywoodiennes, les anachronismes, et les lieux communs de la bienpensance. Le personnage de Marianne oscille sans cesse du touchant au franchement ridicule. Quant à Robin, c'est carrément le précurseur du socialisme britannique: à quand l'Internationale des fermiers de Nottingham? Pas étonnant que Crowe et Blanchett aient l'air de se demander ce qu'ils foutent là.
Ridley Scott à voulu faire une version "réaliste" de Robin des bois, résultat : Il à enlever tout ce qui fessait le charme des aventures du Prince des voleurs, un faux pas de Ridley Scott, avec un Russell Crowe peu inspiré.