La maison des rêves, le manoir des songes, l’hôtel des rencontres fortuites et romantiques 3,5 étoiles, Richard Gere et Diane Lane, sympa, léger, tout en douceur, calme, comme un air sur la route de Madison, un médecin chirurgien docteur part en chemin de route pour la Caroline du Nord, à Rodanthe.
Réserve plusieurs nuits à ce motel spacieux, agréable, confortable, luxuriant pour les cœurs réchauffés, bien fourni, manque de rien, nourriture, étiquetage avec date limite de consommation, qu’importe puisse les garder au chaud.
En attendant les moments difficiles à venir dans le scénario qui suivra, cuisine, électricité, chauffage, ça viendra avec de la patience, les canalisations aux comptes gouttes mais ça peut aller, le paysage fabuleux, en ne peut plus rêver mieux comme couleur.
Un sens à la vie, au bord de la mer où les vagues accalmies traversent ce sable mouillé immergé tranquillement, embrouiller avec son fils pour une intervention sur le billard, une opération chirurgicale qui s’est mal passé.
Un mort et c’est la tragédie dans sa conscience, ce n’est pas de la faute au docteur, il a fait ce qu’il a pu, son devoir et serment d’Hippocrate, aussi durement pour la famille de la victime, des proches sous le choc, apeurés, dont elle comprendra sa peine insurmontable.
Avec dignité, humilité, discrétion olympienne, les avocats sont avisés pour servir de médiateur dans l’apaisement de l’incompréhension, sous l’effet de la colère, after one night, la tempête inconnue anonyme de cette fiction 2008.
Jusqu’à toucher cette romance qui se formera, pour se retrouver, se serrer, s’enlacer, sur la route de Rodanthe que l’on pourrait renommer, la Caroline du Nord comme cadre idéal du tableau maritime climatique, viendra l’issue romantique qu’adviendra, composé, décomposé, recomposé, dénouement final, un film bien.