Toy Story 3 !! 11ieme long-métrage d'animation des studio Pixar avec le grand retour de Woody et Buzz pour ce troisième film concluant cette trilogie qui aura marqué notre enfance. Et quoi de mieux pour finir cette aventure que part le départ de nos jouets favoris vers une nouvelle vie maintenant qu'Andy part à l'université.
Woody : Après s'être confronté à sa jalousie, à sa remise en question sur sa loyauté de jouet, notre cher cow-boy était préparé à ce fameux jour où Andy ne pourra plus jouer avec lui et ses camarades. Lui l'était mais pas les autres, ils ont tous peur de ce grand changement dans leur vie. Woody est donc là pour les rassurer que tant qu'ils sont ensemble, ils pourront surpasser cette difficile étape. Woody sera aussi remis en question sur son poste de leader, cette fois-ci, il ne peut plus rassurer ses confrères et même si sa loyauté envers Andy est sans faille, pour Buzz et les autres, c'est juste fini car ils acceptent ce changement. Attention, Woody accepte aussi mais pas de la même façon.
Si dans le 1, seul Woody et Buzz était important. Dans le 2, le reste de la bande commençait à devenir utile pour l'avancement de l'histoire. Ici le reste de la bande devient primordial et chacun de leur talent est utilisé à merveille.
Et pour ce troisième opus, nos chères voix emblématiques sont de retour pour notre plus grand plaisir ! Que c'est bon de réentendre Puy Martin, Richard Darbois, Patrick Préjean, Barbara Tissier et Marc Alfos pour son role de Sergent.
Lotso : Je crois qu'on tient l'antagoniste parfait pour une histoire de jouet. Ours en peluche et chef de la garderie Sunnyside, il a été abandonné par sa maitresse. Pourtant tout comme Woody, il lui est resté fidèle mais hélas, cette dernière n'est pas réciproque. En plus d'être abandonné, il fut remplacé créant en lui une profonde haine des propriétaires. Il a donc fait d'une joyeuse garderie, une véritable prison. Ce qui s'avérait être une deuxième vie pour les jouets se retrouve transformer en un véritable cauchemar. Là où il a tort, c'est qu'il n'a pas accepté le changement et ne voulant pas se sentir seul dans son chagrin, il le fait subir aux autres jouets (donc Big Baby fut le premier touché alors qu'il n'avait rien demandé). La question qu'on se demande est pourquoi il fait endurer aux jouets le supplice de la salle des chenilles ? Je crois qu'en tant que tyran, il se doit d'avoir un moyen de pression et de peur pour que tout le monde lui obéisse. Ne jamais sous-estimer le nounours.
Encore une fois, c'est un conflit d'idée. Lotso proclame que tout jouet n'est jamais aimé puisqu'il peut-être remplacé, et Woody dit que chaque jouet est unique et aimé comme il le faut dont Ken rejoint ce clan via Barbie car sur les milliers de Barbie au monde, il n'en aime qu'une seule. Oui c'est un peu niais mais venant d'un mec qui écrit comme une fille et puis, c'est un beau message.
Animation : Avec la technologie présente comparé à ce que Pixar avait pour le 1 et le 2, ce troisième opus offre une nouvelle fraicheur à cet univers. Les jouets de tous types (plastique, peluche,...) sont très bien modélisé tout en respectant leur paterne (ex : la manière dont Barbie et Ken se mouvoient à cause de leur articulations limitées) et les humains ressemblent enfin à des humains même pour le background.
Musique : De très bonne qualité surtout dans les moments bien fort où on sent tout le coté dramatique du film.
Décors : Comme dit précédemment, c'est une totale refonte. C'est très beau à regarder, détaillé et crédible. Et étant le film le plus sombre de la saga, on a droit à des décors assez flippant que ce soit la garderie de nuit (qui a vraiment des airs de prison) ou encore la décharge avec son énorme brasier qui donne des frissons !
Emotions : On sent tellement la tension dans cet opus. Que ce soit par l'oppression de Lotso, le coté prison de la garderie ou encore bien la scène de la décharge qui est un parfait climax. Qui dit oppression, dit peur et ce film possèdent des plans absolument effrayant. Déjà le singe qui a une tête de psycho avec ses grands yeux et bien sur la scène des enfants défonçant littéralement la face de nos jouets favoris (quand je disais que c'était un enfer cet endroit). Heureusement, quelques gags sont là pour rajouter une touche de légèreté avec bien sur notre trio Rex/Bayonne/Patate, et pour une fois qu'on voit une Barbie en mode "Dis moi tout où je te torture", ça fait du bien. Et comment ne pas oublier l'excellent le Buzz espagnol ! Bien sur, les larmes sont là. Le passé de Lotso est un bon exemple surtout avec le pauvre Big Baby qui ne voulait que revoir sa maman. Et la scène de la fournaise, un moment, nos héros arrêtent de se débattre pour survivre et accepte leur sort et cette fois-ci tous ensemble. Ce moment est assez bouleversant car c'est littéralement la mort qui les attendait.
Avis Personnel : Je vais essentiellement parler de la fin que, désolé, je trouve un poil niais. Andy décide de donner ses jouets et c'est une très bonne chose car lui aussi devait faire un choix pour surpasser le changement de l'enfance à la vie de l'université. Mais le petit problème c'est qu'il s'attarde en présentant chaque jouet e façon très complète accentuant qu'il a encore ce côté assez gamin. Je veux dire qu'on aurait pu seulement garder le moment où il hésite à donner Woody, seul ce moment est important et vraiment symbolique. Bon en soit après revisionnage, ça ne m'a pas déranger donc je laisse passer.
L'évasion de Sunnyside reste une de mes scènes préférés. Tous les talents de chaque jouets utilisés comme il le fallait, le Buzz espagnol et je n'oublie pas M.Tortilla !!
Aussi j'aime bien l'intro qui est une histoire d'Andy faisant même référence à son histoire dès le début du 1. Cela montre une certaine évolution dans l'évolution de l'imagination d'Andy puisque cette fois-ci, on nous montre comme Andy perçoit la scène comme nous quand on perçoit nos histoires. Ce petit point montre qu'on est très proche d'Andy, je veux dire que quand le 1 est sortit, on était gosse avec le même age que lui. Entre le 1 et le 3, il s'est passé 15 ans. En 15 ans, on a tous grandit et on se retrouve encore une fois dans la même situation que lui créant ainsi un sentiment comme si le film s'adressait à nous : nous sommes Andy.
Conclusion : La vie est faîte de changements. Il faut savoir tourner la page et évoluer même si c'est dur. Et ce n'est pas pour ça qu'on oubliera ce qu'on a laissé derrière nous pour avancer.