11 ans après leur seconde aventure toujours épic et joyeuse,
nos jouets préférés sont cette fois-ci confronter à l'avenir naturel d'Andy. Entrant à l'université, ce dernier n'à d'autres choix que de se séparer de ses "vieux jouets" de toujours pour passer à autre chose.
Arrivant alors dans la maternelle pourtant aux allures très colorés et joyeuses,
ils vont être confronter à des enfants qui, contrairement aux autres des classes supérieures, vont les "massacrer". Cette scène d'entrée des enfants est d'ailleurs aussi comique que brutale pour nous que pour eux. Se frotter à des enfants peu respectueux du matériel et qui n'ont peut de scrupules pour ces icônes.
Puis la découverte de tous ces nouveaux personnages est assez géniale puisqu'on découvre aussi bien de nouveaux design, de nouvelles voix, nouveaux jouets toujours si enfantin de tous âges et nouveaux genres. La rencontre Barbie / Ken est, on peut le dire franchement, un véritable cadeau tombé du ciel tellement elle fut évidente dès l'entrée en piste du personnage. Niveau jeu, impeccable, rien n'à changé pour être conservé tel quel.
Le changement radicale de notre ranger aussi bien en mode "manuel", ou "automatique", j'avoue ne plus m'en souvenir, est juste génial puisqu'il reprend son rôle d’antan en redevenant ce célèbre soldat spatial droit comme un I. Puis son mode "espagnol", également une idée scénaristique démente, tout en conservant son statut de soldat, la touche hispanique et romanesque est juste une merveille. Même en frimant, il gère grave. Affûtée comme un rasoir pour notre héroïne Jessie.
Enfin, la qualité visuelle, même si je ne m'en rendrais jamais compte pour le cinéma animer, les couleurs, design et qualité d'ensemble n'ont rien perdu de leur rythme, charme et la 3D est toujours aussi magique. Depuis le premier ayant déjà fait plus que sensation en 94, celui-ci ne change rien à cette marque de fabrique qu'à donner Pixar.
Sur le plan émotion et nostalgie, il est vrai que de voir le fameux Andy grandir, faire ses bagages, partir pour l'université et dire adieu à ses amis de toujours est une destiné qu'il fallait bien ne pas évité. Ceci pour le respect chronologique, et pour qu'un renouvellement efficace se fasse dans les règles de l'art.
Toy Story n'à pas encore dit son dernier mot en terme de visuel, d'humour et d'action. Action puisqu'il s'agit du premier volet à se donné un tel démarrage aussi percutant (c'est d’ailleurs ce qui rend ce 3ème opus culte) et un genre très inhabituel dans l'animation d'enfance, le thriller, avec ces nouveaux ennemis dont la mise en scène fut très réfléchie pour ne choquer personne. Une réussite.