AlloCiné
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A mettre dans la même poubelle que le très césarisé "l'Esquive", même si les acteurs valent bien mieux (Mention spéciale au passage pour Emilie de Pressac)...
"Regarde-moi" implore un regard au spectateur, qui s'ennuie, ne comprend pas le sens du film, et reste perplexe devant un dénouement plutôt amer. Un terrible arrière-goût d'arnaque se fait alors sentir dans son porte-monnaie.
C'est triste à dire, mais Mathieu Kassovitz n'a en fait rien engendré si ce n'est une bande d'amateurs qui s'évertuent tant bien que mal à essayer de péreniser le genre des films de banlieue...
"Regarde-moi" implore un regard au spectateur, qui s'ennuie, ne comprend pas le sens du film, et reste perplexe devant un dénouement plutôt amer. Un terrible arrière-goût d'arnaque se fait alors sentir dans son porte-monnaie.
C'est triste à dire, mais Mathieu Kassovitz n'a en fait rien engendré si ce n'est une bande d'amateurs qui s'évertuent tant bien que mal à essayer de péreniser le genre des films de banlieue...
Une première oeuvre magnifique pour une jeune réalisatrice de 23 ans.
Certains pourraient réduire ce film à une chronique de banlieue, mais il s'agit de bien plus que ça. Avec les personnages, qu'ils soient fille ou garçons, nous entrons de plein pied dans la difficulté à être, à vivre nos émotions, nos amours, nos rêves, au milieu de la pression sociale et des codes admis.
Les personnages sont touchants, parcequ'ils ont tous en eux ce qui est une force mais aussi une faiblesse, cette profonde envie d'être regardé et d'être aimé qui est commune à chacun de nous.
Pas de lourdeur, un jeu d'acteur extrêmement juste, tout en retenue, sans jamais entrer dans la caricature, font de ce film un moment de grande émotion qui peut nous renvoyer à nous-mêmes. Car comme le dit Gui_site, l'action aurait pu se passer n'importe où ailleurs...
Dommage qu'il soit resté si peu de temps à l'affiche, il aurait mérité davantage d'échos.
Certains pourraient réduire ce film à une chronique de banlieue, mais il s'agit de bien plus que ça. Avec les personnages, qu'ils soient fille ou garçons, nous entrons de plein pied dans la difficulté à être, à vivre nos émotions, nos amours, nos rêves, au milieu de la pression sociale et des codes admis.
Les personnages sont touchants, parcequ'ils ont tous en eux ce qui est une force mais aussi une faiblesse, cette profonde envie d'être regardé et d'être aimé qui est commune à chacun de nous.
Pas de lourdeur, un jeu d'acteur extrêmement juste, tout en retenue, sans jamais entrer dans la caricature, font de ce film un moment de grande émotion qui peut nous renvoyer à nous-mêmes. Car comme le dit Gui_site, l'action aurait pu se passer n'importe où ailleurs...
Dommage qu'il soit resté si peu de temps à l'affiche, il aurait mérité davantage d'échos.
PAS INTERESSANT JE SUIS PARTI AU BOUT DE 20 minute
Pas mal mais trop de longueurs, et un peu trop carricatural... sans plus!
Le scénario est très original (les deux points de vue, filles et garçons) Les acteurs sont presque parfaits... mais il y a trop de clichés dans ce film sur la banlieue, il n'est pas assez développé. Dommage.
Si le film passe encore près de chez vous, précipitez vous, ce film possède une force de narration, de mise en scène et en images peu commune.
P.S. Qui joue le role de Melissa ? C'est une actrice à suivre, comme tous les autres acteurs du film, d'ailleurs.
P.S. Qui joue le role de Melissa ? C'est une actrice à suivre, comme tous les autres acteurs du film, d'ailleurs.
En résumé : un scénario plat de chez plat, des clichés à tour de bras, des jeux d'acteurs stéréotypés, des transitions incompréhensibles, des racourcis plus que douteux et j'en passe. Je met une étoile pour l'actrice principale qui s'en sort pas trop mal.
Il serait réducteur de rattacher le film à la banlieue car ce film est avant tout un film sur la fin de l'adolescence et sur les jeunes en général. Le lieu du tournage est accessoire et aurait très bien pu se passer ailleurs. Ce n'est pas la haine ni l'esquive mais un film qui est à mon avis plus profond. La réalisatrice a su à merveille nous faire ressentir les émotions ressenties par les personnages surtout chez les personnages féminins. Le film montre la violence verbale et physique, le rapport à l'amour, à l'amitié d'une bande de jeunes. En plus d'être touchant ce film est aussi très bien joué. Je n'aurai qu'un conseil à donner, répondez à l'appel lancé par le titre du film et regardez le
4 étoiles pour ce petit chef d'oeuvre sur la vie dans les banlieux. Le film est vraiment très bien construit. La première partie nous montre 24h de la vie des garçons, puis la seconde partie remontre cette même journée, cette fois sous l'oeil des filles. On retrouve donc les mêmes passages, mais on éprouve des sensations différentes. Il est facile dans ce film de ressentir les sentiments des personnages. Bravo au réalisateur de ce film pour cette idée originale. J'espere le revoir un jour en DVD et à la TV.
Bien joué, pas trop cliché. Une vision de la cohabitation homme/femme en cité qui séduit par son authenticité, mais qui laisse une impression de pas assez...
Ce film est extraordinaire! les acteurs sont naturels, simples et remplis d'emotion. Presque tous les problemes actuels des cités sont abordé, du statut de la femme, a l'insalubrité, les "trafics" en passant par l'espoir d'une vie meilleur... rt j'en passe.
J'ai ADORE par contre en ce qui concerne la fin je reste sur ma faim!! j'ai trouvé que le film s'est arrete trop brutalement.
J'ai ADORE par contre en ce qui concerne la fin je reste sur ma faim!! j'ai trouvé que le film s'est arrete trop brutalement.
ffred
Après Et toi, t'es sur qui ? et Naissance des pieuvres voici un nouveau film sur les ados très réussi. Très intéressant sur la forme comme sur le fond Regarde-moi est un premier film qui tient toutes ses promesses.
La description de la jeunesse de cette cité de banlieue sonne juste et vraie. Ces jeunes on les croise tous les jours dans le métro ou dans le RER. Les 24 heures qu'ils vont vivre et qui vont changer leur vie sont magnifiquement mis en image par la jeune réalisatrice Audrey Estrougo. Vu d'abord du côté des garçons, la même histoire et les mêmes situations sont ensuite vus du côté des filles. Rien de nouveau dans ce découpage de scénario, mais le système fonctionne très bien ici et éclaire parfaitement ces morceaux de vie. Les scènes sont tour à tour assez dures ou plus tendres mais toujours ancrées dans le réel et parfaitement crédibles.
La bande de jeunes comédiens tous débutants est vraiment formidable. Ils sont tous d'une fraîcheur et d'une candeur surprenantes. Pour ma part, je trouve que ce sont les filles qui se détachent du lot, et les jeunes Eye Haidara et Emilie de Preissac sont excellentes et on devrait les revoir très vite.
Un premier film convaincant, une mise en scène efficace au scénario dur mais juste, et au casting à l'avenir prometteur. Un bon moment.
La description de la jeunesse de cette cité de banlieue sonne juste et vraie. Ces jeunes on les croise tous les jours dans le métro ou dans le RER. Les 24 heures qu'ils vont vivre et qui vont changer leur vie sont magnifiquement mis en image par la jeune réalisatrice Audrey Estrougo. Vu d'abord du côté des garçons, la même histoire et les mêmes situations sont ensuite vus du côté des filles. Rien de nouveau dans ce découpage de scénario, mais le système fonctionne très bien ici et éclaire parfaitement ces morceaux de vie. Les scènes sont tour à tour assez dures ou plus tendres mais toujours ancrées dans le réel et parfaitement crédibles.
La bande de jeunes comédiens tous débutants est vraiment formidable. Ils sont tous d'une fraîcheur et d'une candeur surprenantes. Pour ma part, je trouve que ce sont les filles qui se détachent du lot, et les jeunes Eye Haidara et Emilie de Preissac sont excellentes et on devrait les revoir très vite.
Un premier film convaincant, une mise en scène efficace au scénario dur mais juste, et au casting à l'avenir prometteur. Un bon moment.
Les garçons sont des filles et les filles viennent de Mars le temps d'un joli exercice de style qui permet à cette oeuvre de rejoindre le cercle fermé des meilleurs drames urbains français (L'esquive, la haine ...). Une belle première fois.
bon film, avec une tres bonne réalisation est de bons acteurs...
seule ombre au tableau: un scénario un peu moyen... mais qui se laisse regardé parfois avec un sourire, parfois avec une larme !
seule ombre au tableau: un scénario un peu moyen... mais qui se laisse regardé parfois avec un sourire, parfois avec une larme !
🎬 RENGER 📼
Une rivalité amoureuse entre deux filles, l’une blanche, l’autre noire. Une journée comme une autre dans une cité où les tensions sont perceptibles. Attention, immersion totale de l’autre côté du périphérique !
Première réalisation pour Audrey Estrougo, qui du haut de ses 24 ans, aura lutté pour que son film puisse voir le jour (démarches auprès des boîtes de production, de distribution, trouver les financements, les avances sur recettes, le minimum garanti, etc). Elle nous dresse un portrait virulent, non pas sur les banlieues, mais sur leurs habitants. On se retrouve confronté d’emblée à leurs haines, leurs frustrations. Quelles soient raciales ou amoureuses, Estrougo a eu une idée brillante : les faits nous sont d’abord montrés du point de vue des garçons, puis du point de vue des filles. Nous dévoilant au passage, et sans retenue, l’envers du décor. Regarde-Moi sent le vécu, normal, puisqu’elle débarquait à l’âge de 13 ans en pleine banlieue, le choc des cultures, l’a profondément marquée ! Elle ne juge personne, évitant les clichés et les stéréotypes, grâce à des comédiens semi-professionnels (Salomé Stévenin & Emilie de Preissac) ou amateurs, tous très crédibles et renversants !
Première réalisation pour Audrey Estrougo, qui du haut de ses 24 ans, aura lutté pour que son film puisse voir le jour (démarches auprès des boîtes de production, de distribution, trouver les financements, les avances sur recettes, le minimum garanti, etc). Elle nous dresse un portrait virulent, non pas sur les banlieues, mais sur leurs habitants. On se retrouve confronté d’emblée à leurs haines, leurs frustrations. Quelles soient raciales ou amoureuses, Estrougo a eu une idée brillante : les faits nous sont d’abord montrés du point de vue des garçons, puis du point de vue des filles. Nous dévoilant au passage, et sans retenue, l’envers du décor. Regarde-Moi sent le vécu, normal, puisqu’elle débarquait à l’âge de 13 ans en pleine banlieue, le choc des cultures, l’a profondément marquée ! Elle ne juge personne, évitant les clichés et les stéréotypes, grâce à des comédiens semi-professionnels (Salomé Stévenin & Emilie de Preissac) ou amateurs, tous très crédibles et renversants !
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