AlloCiné
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"Regarde-moi" est une chronique sur les habitants d'un quartier de la banlieue complétement dépourvue des clichés habituels et qui doit sûrement la puissance de sa mise en scène à la réalisatrice Audrey Estrougo qui a bien connu l'univers des cités pour l'avoir vécu.
Sans indulgence ni jugement, elle porte un regard juste sur ces jeunes de cité et parvient à nous faire passer du rire à la grande émotion jusqu'au bouleversement de la scène finale d'une intensité remarquable.
Sans indulgence ni jugement, elle porte un regard juste sur ces jeunes de cité et parvient à nous faire passer du rire à la grande émotion jusqu'au bouleversement de la scène finale d'une intensité remarquable.
4 étoiles pour ce petit chef d'oeuvre sur la vie dans les banlieux. Le film est vraiment très bien construit. La première partie nous montre 24h de la vie des garçons, puis la seconde partie remontre cette même journée, cette fois sous l'oeil des filles. On retrouve donc les mêmes passages, mais on éprouve des sensations différentes. Il est facile dans ce film de ressentir les sentiments des personnages. Bravo au réalisateur de ce film pour cette idée originale. J'espere le revoir un jour en DVD et à la TV.
Un film sur la banlieue... un cliché qui va pas faire plaisir aux banlieusards. Pourquoi se message raciste et cruel où l'on sait qu'il y a un manque de communication. Dommage car il y aautre chose a montrer sur les jeunes.
Il paraîssait difficile de faire mieux,dans le genre film de banlieues,que "L'esquive" (Abdellatif Kechiche,2004),qui dépeignait le quotidien de jeunes dans une cité ordinaire.Le cinéaste avait la bonne idée de mêler à son film une histoire d'amour parallèle à un texte de théâtre,"Le jeu de l'amour et du hasard",de Marivaux.La beauté du mélange entre cet amour cru et ce texte pur,dépouillé de sa dramaturgie par les acteurs pour se la réapproprier,charmait,sans le besoin d'un seul effet lacrymal.Ce qui rendait encore plus prenante cette description hautement talentueuse d'un milieu bouillant.Audrey Estrougo,qui réalise là son premier film,a visiblement tentée de s'inspirer de cette esquive-là,et réussit avec "Regarde-moi" à mettre en place une narration d'une belle virtuosité.Mais à part ça,difficile de trouver du charme et du talent à ce film démonstratif,et superficiel dans son discours.Le cri anti-racisme est balancé de façon lourde et banale,sans aucune subtilité,bâti sur des scènes stéréotypées et des personnages caricaturaux (la voisine blanche par exemple).Les jeunes acteurs ne s'en sortent pas mal,mais leurs personnages sont tellement improbables (la noire à la perruque,ridicule,et encore plus le message qui est censé en transparaître),les situations tellement maladroites,la mise en scène tellement mauvaise (ou comment revisiter chapitre par chapitre le cinéma pour les débutants) et les idées si mal canalisées (passage en N&B inutile,scène pseudo-musicale incohérente,etc...),que ces jeunes acteurs ont beau se débattre et déblatérer avec conviction leur texte,cela n'enlève rien à l'immaturité percutante dont fait preuve la réalisatrice.Même dans la véritable intention,le film laisse un gros doute.Reste alors une narration quasi-spectaculaire (les histoires de plusieurs garçons,dont on ne saisit au début pas tout,mais qui prennent tout leurs sens lorsqu'apparaît la partie consacrée aux filles,qui redéssine alors toute l'histoire par flash-backs),mais qui tourne
Bien joué, pas trop cliché. Une vision de la cohabitation homme/femme en cité qui séduit par son authenticité, mais qui laisse une impression de pas assez...
Pas inintéressant du tout, mais assez inégal. La structure des 2 points de vue est intéressante et bien mise en scène! Le film permet une vraie immersion, il sent le vécu et n'en est que plus authentique. Il dresse un constat fort, et dur, sans aucun artifice! Mais certaines séquences ne sont pas franchement très bien senties, le dénouement laisse un gout d'inachevé! Mais le premier film de cette jeune réalisatrice est prometteur... A suivre...
Bon...je m'apprêtais déjà à laisser aller ma verve assassine mais,objectivité oblige,je dois concéder à ce film les quelques qualités dont il fait preuve.
Sa sincérité tout d'abord.Inutile de nier l'engagement des comédiens ni même leurs performances.
Inutile aussi de ne pas reconnaitre le vécu de la réalisatrice et son regard non sans une certaine justesse des trames humaines inhérentes à la vie en cité.
Hélas...Outre des trous scénaristiques béants (voir la fin),des options visuelles et narratives amusantes mais carrément hors de propos et malgré une volonté flagrante de multiplier les points de vue,le film d'audrey estrougo reste bel et bien celui d'une jeune femme de 23 ans,cherchant tant bien que mal à étoffer un regard "extérieur" à la vie affective des jeunes hommes de quartier (d'où une première partie plutôt bon enfant,fortement contrasté par rapport à la seconde beaucoup plus noire,du point de vue des filles).
Et c'est bien là où se pose le problème du vrai discours de fond,car comment ne pas s'interroger sur les motivations profondes de la réalisatrice qui,à force de nous jouer de l'anti racisme façon Benetton,finit par trahir mine de rien,une certaine volonté revancharde à l'égard d'un univers dont finit par s'extraire finalement et à force de volonté,le seul personnage ayant refusé de tomber dans un camp ou dans l'autre (les racailles versus les pétasses).
Règlement de compte donc que ce REGARDE MOI,qui dans son obsession manifeste de faire la nique à certains clichés (ici les populations "immigrés" sont mieux loties matériellement que la française victime du racisme anti-blanc) quitte à s'en affubler d'autres (le bruit et l'odeur) divulgue implicitement cela même qu'il cherchait à contourner (un regard implacable sur la cité,sa loi et ses habitants).
Reste malgré tout une réalisation correcte,une intrigue intéressante et un vrai sens de la direction artistique pour un film inégal certes,mais suffisamment juste pour ne pas le dénigrer...
Sa sincérité tout d'abord.Inutile de nier l'engagement des comédiens ni même leurs performances.
Inutile aussi de ne pas reconnaitre le vécu de la réalisatrice et son regard non sans une certaine justesse des trames humaines inhérentes à la vie en cité.
Hélas...Outre des trous scénaristiques béants (voir la fin),des options visuelles et narratives amusantes mais carrément hors de propos et malgré une volonté flagrante de multiplier les points de vue,le film d'audrey estrougo reste bel et bien celui d'une jeune femme de 23 ans,cherchant tant bien que mal à étoffer un regard "extérieur" à la vie affective des jeunes hommes de quartier (d'où une première partie plutôt bon enfant,fortement contrasté par rapport à la seconde beaucoup plus noire,du point de vue des filles).
Et c'est bien là où se pose le problème du vrai discours de fond,car comment ne pas s'interroger sur les motivations profondes de la réalisatrice qui,à force de nous jouer de l'anti racisme façon Benetton,finit par trahir mine de rien,une certaine volonté revancharde à l'égard d'un univers dont finit par s'extraire finalement et à force de volonté,le seul personnage ayant refusé de tomber dans un camp ou dans l'autre (les racailles versus les pétasses).
Règlement de compte donc que ce REGARDE MOI,qui dans son obsession manifeste de faire la nique à certains clichés (ici les populations "immigrés" sont mieux loties matériellement que la française victime du racisme anti-blanc) quitte à s'en affubler d'autres (le bruit et l'odeur) divulgue implicitement cela même qu'il cherchait à contourner (un regard implacable sur la cité,sa loi et ses habitants).
Reste malgré tout une réalisation correcte,une intrigue intéressante et un vrai sens de la direction artistique pour un film inégal certes,mais suffisamment juste pour ne pas le dénigrer...
Loin d'être un autre film classique sur les cités, ce film de la jeune réalisatrice Audrey Estrougo se démarque par la façon dont il traite les choses, les tensions raciales y sont omniprésentes et généralement entre femmes. Ce sont des jalousies que l'on trouve si l'on connaît un minimum les cités.
Une autre originalité de ce film, c'est au niveau de la structure narrative. La première partie, on la vit selon le point de vue masculin, et la seconde partie selon le point de vue féminin.
Un film à voir, et à ne pas considérer comme un autre film plat sur les banlieues.
Une autre originalité de ce film, c'est au niveau de la structure narrative. La première partie, on la vit selon le point de vue masculin, et la seconde partie selon le point de vue féminin.
Un film à voir, et à ne pas considérer comme un autre film plat sur les banlieues.
Le thème abordé des filles dans les cités paraît interessant, mais on s'ennuie dans un film ou il ne se passe presque rien, avec des clichés de banlieusards K-Sos, par contre les 2 actrices principales jouent bien, seule chose que j'ai retenu.
Pas mal mais trop de longueurs, et un peu trop carricatural... sans plus!
Je m'attendais à un énième film sur la banlieur complètmeent à côté de la plaque et donc j'y suis allée par curiosité et ... j'ai été agréablement surprise! Regarde moi ce n'est pas un film que sur la banlieue! certes ca se passe dans une cité mais les personnages ont chacun leur histoires. Le film traite de jalousie, d'indiference... d'ou le titre. J'ai beaucoup aimé la manière dont c'était filmé. L'ordre est génial!!! Bravo au aceurs et à la jeune réalisatrice.
Magnifique!Ce film qui fait penser à l'esquive est une vraie claque: les comédiens sont épatants de maturité, la mise en scène de l'histoire filmée de deux points de vue différents est originale. Chronique de la vie en banlieue mêlant humour, émotion, rage et avant tout la vie d'adolescents en quête d'identité. Une belle leçon de cinéma!
Je vais surement vous paraître stupide mais je n'arrive vraiment pas à comprendre la fin...les gens paraissent tellement dépités que je crois comprendre que le petit ami de julie est mort, mais comment est-il mort ? ou pourquoi? eclairez moi svp car j'ai adoré le film et resté sur la fin du film sans comprendre c'est chiant ^^
Un film de plus sur l'univers des banlieues. Rien de bien nouveau dans les dialogues que les non initiés à ce sabir auront quelques difficultés à suivre. Ce n'est qu'en milieu de parcours, lorsque le film prend des allures d'objet cinématographique réel (avec parti pris de mise en scène, j'entends) que se met en place un véritable enjeu et que l'ensemble devient attrayant. On pourra reprocher à la cinéaste d'avoir cherché à "faire comme" (voir les remerciements au générique de fin...), mais au moins le film prend alors un vrai rythme de croisière et la forme donne un sens réel au fond. Le canevas inextricable des rapports entre les personnages amassés là par un caprice du destin (blacks, blancs, beurs avec tout ce que cela peut signifier de compromissions, d'intrigues et de difficultés d'intégration) devient alors vraiment passionnant. Mais sur une seule moitié de film, c'est quand même un peu juste...
Si le film passe encore près de chez vous, précipitez vous, ce film possède une force de narration, de mise en scène et en images peu commune.
P.S. Qui joue le role de Melissa ? C'est une actrice à suivre, comme tous les autres acteurs du film, d'ailleurs.
P.S. Qui joue le role de Melissa ? C'est une actrice à suivre, comme tous les autres acteurs du film, d'ailleurs.
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