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fabrice d.
26 abonnés
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4,0
Publiée le 30 janvier 2016
C'est un film étrange qui nous embarque dans un voyage en musique survolant le XXe siècle à travers différents tableaux. Ce film donne envie de danser, bouger et de prendre des gens dans ses bras. Sans dialogue ce film suscite de l'émotion portée par la musique et les acteurs dont des danseurs professionnels. C'est un film original dont l'absence de dialogue ne gêne en rien.
purement et simplement un chef-d'-oeuvre, même si certaines mélodies ont vieillli, le film reste un moment de bonheur à regarder, je l'ai vu,il y a trés longtemps, j'ai trouvé le même plaisir que lors de la première vision
Faire renaitre à l’écran l’évolution d’un pays sur un demi-siècle est un pitch qui semblait le passage par un film historique mais Scolla se lance le défi de le confiner à un huis-clos, sans dialogue et avec un nombre d’acteurs très limité. Ses choix, qui démontrent l’originalité et la créativité du réalisateur, de faire un parallèle entre l’Histoire et la danse et d’illustrer le renouvellement des générations en donnant aux acteurs des rôles similaires, définis par des traits caricaturaux rappellant ses comédies italiennes, sont des bonnes idées pour donner un souffle de nostalgie à son spectacle chorégraphique baroque.
Un exercice de style réussi avec brio. Évidemment les spectacles musicaux ne sont pas mon fort ce qui m'empêche de m'abandonner totalement à ce spectacle pourtant de toute beauté! Notamment dans la subtilité de ses métaphores qui font habilement passés les maux, les passions et les événements des époques qui défile au rythme des mouvements musicaux! Magistralement chorégraphié et pleins de bonnes idées de mise en scène. A voir absolument!
Le bal est ce qu'on peut appeler une fausse bonne idée. C'est le genre de truc on se dit sur le papier que ça va être assez sympa mais une fois porté à l'écran c'est quand même pas ça du tout. L'idée de retranscrire une histoire du XXè siècle à travers une salle de balle, sans dialogues, avec juste l'évolution des acteurs, des costumes, des décors, des modes de vie etc etc. c'est plutôt intriguant sur le papier, mais c'est quand même pas ça sur l'écran. Y a aucune idée derrière tout ça. C'est quand même évident que pour pouvoir faire un film de cet acabit il faut un gros travail d'écriture derrière, on se dit pas juste on va filmer des gens qui dansent à travers le XXè siècle, non, il faut quand même qu'il y ait quand même des gens qui bossent le sujet. Or, là, c'est pas le cas, ou du moins ça ne transparait pas. Comme si Ettore Scola s'était dit qu'avec sa caméra il pourrait tout sauver (ou peut-être l'illusion de tout sauver au montage ?), sauf qu'autant ce mec est un bon réalisateur, autant dans le bal y a quand même pas grand chose. Je sais pas ce qu'il y avait cette année là au césar mais l'idée de récompenser un grand réalisateur italien a du, à mon avis, faire peser beaucoup dans la balance...
Le Bal est à l'image du Cinéma muet : pas une parole dans le film, si ce n'est que quelques chansons qui ponctuent la bande-son. Tout dans ce film est visuel. Les personnages sont tour à tour comiques, touchants ou inquiétants. Le décor est limité, mais ce film reste l'un des plus originaux des années 80.
Très beau film de Ettore Scola Unité de lieu, mais pas de temps pour ce film qui raconte des aspects de l'histoire de la France pendant près de 50 ans, du Front populaire jusqu'aux années 70. La réalisation est parfaite pour un tel sujet, mouvements de caméra, décors, personnages, des acteurs excellents, une musique très bien interprétée, tout cela donne un film intelligent, très agréable à regarder, et non sans humour. C'est un film d'acteurs surtout, tiré d'ailleurs d'un spectacle théâtral, mais Scola a relevé le défi d'une transposition cinématographique, et a réussi très bien. Très belle reconstitution, précision des gestes des danseurs, allusion à des oeuvres cinématographiques précises (Fellini : Ginger et Fred, Gabin...), émotion et sensibilté.
Que dire du César du meilleur film en 1984 ? Il s’agit d’un long-métrage très surprenant mais finalement captivant. Ettore Scola signe une œuvre conceptuelle qui retrace l’Histoire de France, de l’entre-deux-guerres aux années 1980. En soit, cela n’a rien d’extraordinaire. Là où il sort des sentiers battus, c’est que cette remontée du temps s’effectue à travers la mise en scène de danses de salon et sans aucun dialogue. Avec des musiques évocatrices de chaque époque et des chorégraphies souvent empruntées à l’univers de de Jacques Tati, on suit cette narration avec enchantement. On s’attache aux petites histoires dans l’Histoire. Bref, il convient d’admettre que ce type de cinéma peut déboussoler le spectateur.
C'est l'histoire d'une salle de bal et des personnes qui viennent s'y rencontrer pour guincher le dimanche. Le film est complètement muet et le tour de force est remarquable car les histoires se déroulent de façon interrompue au travers des époques. Cependant le procédé lasse un peu car le jeu des caractères, très forcé, est vraiment trop répétitif. Un peu anecdotique et un gros bémol quand même pour la musique des interludes de Cosma, véritable plaie sirupeuse à souhait qu'on entend à outrance.
Le bal est ce qu'on peut appeler une fausse bonne idée. C'est le genre de truc on se dit sur le papier que ça va être assez sympa mais une fois porté à l'écran c'est quand même pas ça. L'idée de raconter la France du XXeme siècle en dansant et sans aucun dialogues était intéressante mais...non en fait. C'est vide, long et finalement assez inintéressant
Adapté d’une pièce de théâtre à succès, Le Bal rend deux vibrants hommages, audit bal tout d’abord, art et pratique alors en voie de disparition qu’il s’agit de restituer dans leur histoire, au cinéma ensuite et essentiellement : Ettore Scola pense chaque époque par le prisme des films qu’elle a portée, fait évoluer la caractérisation de ses personnages à mesure qu’ils réagissent avec leur environnement politique, social et culturel, si bien qu’il compose une galerie de portraits en mouvements mimétique des danses engagées. La photographie diffuse une mélancolie surannée que l’on trouverait sinon dans le cinéma de Rainer Werner Fassbinder, référence explicitée par la chanson « Lili Marleen » à laquelle le cinéaste allemand a consacré un biopic en 1981, soit deux ans auparavant. Le choix d’instantanées en noir et blanc pour articuler les époques emprunte à la vignette et, par extension, au format de l’album que l’on feuillette pour retrouver une atmosphère disparue ; l’omniprésence de la musique, qu’il s’agisse des chansons originales et des reprises par un orchestre, revivifie le passé mais d’une façon paradoxale puisque c’est en insistant sur la fiction que la réalité transparaît. Dit autrement, Ettore Scola rend visibles les artifices de la reconstitution pour mieux figurer et concrétiser les âges traversés : il ressuscite Jean Gabin ou le duo formé par Olivia Newton-John et John Travolta dans Grease (Randal Kleiser, 1978), conçoit une esthétique de la soirée dansante – encadrée par l’ouverture et la fermeture de la salle – et signe une œuvre unique en son genre, dépourvue de paroles, acte de foi placé en l’image et en l’acteur.
« Le Bal » d’Ettore Scola (1983) filme 50 ans de chansons et de danses de salon en France, depuis 1936 avec le Front populaire puis la Guerre, l'arrivée du jazz et du rock, Mai 68 et le disco en 1983. C’est une adaptation de la pièce collective du Théâtre du Campagnol qui ma foi est fort bien réussie. C’est une prouesse cinématographique que de filmer ainsi en huis-clos la vie de la France dans un café/salle de danse et ce sans aucune parole et de très rares sons en dehors de la musique. La gestuelle des comédiens dont aucun n’est une vedette, est souvent lente et maniérée avec des mimiques outrées. Quelques clins d’œil avec un serveur ressemblant à Charlot (dans la séquence 1936 filmée quasiment en noir et blanc sauf le rouge) ; à Jean Gabin ; à l’inspecteur Maigret… Il y a quelques gags tel celui du monocle, du rail de coke, du Coca Cola… et des scènes poignantes lorsque la salle de bal se transforme en abri pendant la guerre, lors de l’arrivée du Vichyste collaborateur puis revendeur au marché noir, lors de la castagne d’un algérien dans les toilettes ou encore ce jeune militaire qui part pour la guerre en Algérie. Un exercice de style difficile mais réussi avec une grande technique cinématographique… et des couples de danseurs superbes !
Ettore Scola est un réalisateur italien de la fin de l'âge d'or du cinéma transalpin ( années 50 et 60). Certains de ses films ont obtenu de gros succès public et il bénéficie d'une réputation qui me semble un peu surestimée même si Scola n'est pas dénué de talent. "Le bal" est un de ses films qui obtint une reconnaissance aux césars et aux oscars. Il nous propose un regard sur la France au xx em siècle au travers d'une salle de bal. Les styles de musique se succèdent et les danseurs sont toujours les mêmes. Le film ne propose aucun dialogue. Il est la mise en image d'un spectacle monté par le théâtre du compagnol. Mon hypothèse est que le film veut nous montrer l'importance de la musique et de la danse dans l'existence, par-delà lHistoire qui bouleverse forcément nos vies. Maintenant, je dois reconnaître que le film ne m'a pas totalement convaincu. Les chorégraphies et les danseurs ne sont pas formidables et je me suis un peu ennuyé pendant la vision du film. La seconde partie est, selon moi, plus réussie que la première et on finit "le bal" sur le meilleur. A mes yeux, Scola donnera toute la mesure de son talent dans "affreux, sales et méchant ", voire dans " nous nous sommes tant aimés " que je place bien plus haut dans sa filmographie que "le bal" film honorable mais qui ne possède rien de transcendant.