Confession secrète est un petit film au casting attrayant, mais qui au final souffre d’un rythme mou, d’une intrigue faible, avec une absence de vrai moment fort. L’interprétation reste ce que ce film a de meilleur à proposer. Christian Slater, Stephen Rea, voilà deux acteurs qui même dans des sous-produits parviennent généralement à se démarquer, et Slater était tout trouvé pour un rôle de prêtre. De même, Rea s’immisce bien dans cette univers religieux, et en effet, sa présence est un plus. Le casting féminin est moins relevé, avec la méconnue Molly Parker qui endosse le premier rôle féminin. Elle ne joue pas très bien à mon sens. Elle fait le minimum syndical, même si à sa décharge son rôle reste assez classique et peu stimulant. Nancy Beatty en revanche est une vieille revêche très crédible. En clair, Slater et Rea tiennent leur rang, derrière c’est plus aléatoire. Le scénario reste le point le plus négatif de Confessions secrètes. Tout en brassant des thèmes intéressants, entre le rythme souvent très mou et l’enquête qui avance de façon très timorée avec pas mal d’invraisemblances (parfois assez lourdes tout de même), on se retrouve face à un métrage qui peine réellement à accrocher son spectateur. Même en étant fan de séries policières classiques, genre Arabesque ou Miss Marple, je ne suis pas certain que Confession secrète va réellement séduire ce public, car ça ne pulse pas assez, et l’absence de scènes fortes est un problème. On ne peut guère cacher sa déception au final, alors qu’on pouvait vraiment faire tellement plus avec cette matière. Sur la forme ce n’est pas génial, mais on va dire que c’est d’un emballage correct pour un téléfilm. Si la photographie reste très quelconque avec ce côté grisâtre typique des DTV et autres produits de téléastes, si les décors n’ont réellement rien de très marquant, on peut quand même saluer une mise en scène à peu près correcte, qui parvient, timidement cependant, à apporter parfois un peu de rythme. Ça reste limité, mais il y a parfois aussi une certaine ambiance qui arrive à s’installer. C’est la preuve que derrière la caméra on n’a pas un tâcheron de première. Quant à la bande son, elle est dans le ton mais tout de même assez envahissante et surtout très répétitive. Je conclurai en disant que Confession secrète est à peu près du niveau d’un épisode de série policière, mais avec même davantage d’incohérences et un rythme plus mou. Si ce n’était l’interprétation et la mise en scène moins planplan que ce que l’on pouvait craindre, Confession secrète ne présenterait vraiment pas beaucoup d’intérêt, déjà que c’est franchement plus que moyen. 1.5
On ne révolutionnera pas le genre avec Le Bon Pasteur mais on permet au spectateur de voir ce qui pourrait être décri comme un téléfilm de qualité. Sorti en direct-to-dvd aux USA, et peut-être en France, je n'en sais rien, Le Bon Pasteur raconte l'histoire d'un prêtre accusé de meurtre et de l'enquête d'un autre qui veut prouver son innocence (un prêtre meurtrier ne fait pas bonne presse). A partir de ça on aurait put avoir un film bien glauque à la "Crimes à Oxford" (non exempt de défauts mais l'atmosphère y était excellente), mais non. On a quelques débuts d'histoires pas déplaisantes traitant de l’homosexualité, du proxénétisme et du battage d'enfants, mais le tout ne va pas plus loin, se limitant à une enquête dans un cadre assez pro-éclesiastique (ou du moins ne l'attaquant pas de front). Pas de vagues et sans réelle originalité, des acteurs et actrices pas super convaincants mais qui s'en sortent pas trop mal, Le Bon Pasteur se donne un faux twist pas super déroutant mais qui au final donne finalement un certain ton non négligeable au film. A voir si passage à la télé ou disponible par d'autres moyens (en avion, comme pour moi), mais reste trop classique pour valoir un achat.
Un bon film qui offre un tres bon role au compétent Christian Slater,le reste du casting est bon avec la convainquante Molly Parker et Stephan Rea.La réalisation est par contre assez standard elle ne nui pas au film mais aurait mérité bien plus d'ambition.Le scénario du film et son point fort,il à était confié à Brad Mirman(Resurretion,Face a Face).Ce film et produit par Christophe Lambert(Higlander,Nirvanna) et John Folk(Fortress,Deux Doight Sur la Gachette)avec un budget assez confortable ce qui explique le bon casting du aussi à son histoire intéressante et bien traité(persos fins).
Ce film est aussi sorti en Dvd sous le titre « The Confessor ». Ce titre est d’ailleurs bien plus intelligent que « The Good Shepherd ». Les traducteurs français du Dvd ont tenté de faire du zèle et ont intitulé le film « Confessions Secrètes ». Stupide pléonasme. Une confession est toujours secrète par définition. Et c’est dans ce concept que réside le ressort principal du film. L’accusé ne peut pas révéler la vérité. Et les confessions seront d’ailleurs la proie de personnes mal intentionnées. Le dénouement en course poursuite assez convenue, fait « retomber le soufflet » d’un suspense qui avait pourtant été savamment « levé ». Ce dénouement montre aussi une défaillance scénaristique. L’assassin en révélant son crime sous-entend qu’il l’aurait commis en s'introduisant dans la prison. Sachant les mesures de sécurité protégeant les prévenus dans les prisons, on est en droit de déplorer un léger foutage de gueule. Dommage, car l’ensemble est palpitant et non dépourvu d’intérêt sociologique sur la mentalité business-minded des responsables de l'Eglise Catholique américaine.