AlloCiné
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Votre avis sur Teeth ?
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Voici un film gonflé (j'allais dire couillu ...) dont l'impertinence absolument pas calibrée fait plaisir à voir. Rien que pour ça, Teeth vaut bien 4 étoiles. De plus, ce n'est pas si mal réalisé par le débutant Mitchell Lichtenstein, et même si on connaît le pitch, le film réserve son lot de surprises et de moments d'humour noir probablement cultissimes. Et pour ne rien gâcher, Jess Weixler est vraiment épatante.
7eme critique
Whaaa !!! C'est osé comme sujet. "Teeth" ou pour faire simple, des dents dans le vagin. Ce scénario tellement original (voire même un peu trop) nous laissera dans une situation assez étrange. Un film porté par ce sujet barré, celui d'une fille munie d'une mâchoire vaginale découpant toute infiltration masculine sur son passage... On va lui mettre la moyenne uniquement pour le délire du scénariste porté à l'écran, le film n'est pas exécrable mais a du mal à nous investir dans cette histoire d'adolescente à problème.
Qu'est-ce que le sexe? C'est le seul moment plat ou plein où l'on ne créé pas, sauf finalité de pro-création. Et chez Dawn, c'est aussi un moment de destruction, un moment qui ne s'achève non pas dans la plénitude sensorielle, mais dans un désastre sanglant et mortel. Car Dawn est dotée d'un vagin denté. En réponse aux valeurs morales qu'elle défend au début (abstention sexuelle jusqu'au mariage, invitant même à un tabou du maillot de bain), la belle, si parfaite et lissée, se retrouve agressée par un faux prince charmant qui, bien loin de la désirer chastement comme il le prétend, avoue dans un geste de violence abusive qu'il ne s'est pas masturbé depuis le printemps. Première scène tant attendue du film, ce dépucelage si souvent vu dans le cinéma américain prend un tournant comique efficace, gore, et révèle le 'pouvoir' de Dawn. Et c'est là que, d'abord horrifiée, elle se métamorphose en un monstre. Pas au sens propre bien sûr, mais peu à peu, le personnage devient dangereux, redoutable, tout-puissant puisqu'il domine les points sensibles et naturalise la répulsion que suscite la perte du sexe chez l'homme. Tout à fait à reculons de ses pensées premières, de son attitude hautement puritaine, et bien au-delà de son apparence, Dawn devient une 'sex-killer' aussi charmante à l'extérieur que redoutable à l'intérieur, et dans les deux sens du termes. Si l'on regrettera franchement le manque d'audace dans la mise en image de cette fable sur le pouvoir féminin, on savourera l'exactitude d'un scénario aux saveurs irrémédiablement jouissives. Si le film frôle parfois le graveleux, tout du moins dans une scène à la limite justifiable, ou du moins justifiable à la simple échelle du scénario qui la soutient - l'inceste - , il en résulte tout de même une vision intelligente et sans-gêne du sexe, abordé avec consensualité esthétiquement, mais au message clair et frontal. En verrouillant son film de quelques gros symboles de sécurité (l'arbre, la grotte, et bien sûr dès le premi
Encore une bouse américaine prônant des valeurs d'un autre temps envers les adolescents. N'écoutez pas les critiques qui disent que "Teeth" se moque de cette Amérique puritaniste c'est complètement faux, bien qu'au début du film on aurait le penser. En gros tout ceux qui couchent sans amour et avant le mariage se font castrer par l'héroine. Le film en lui même est tout sauf un film d'horreur ou une comédie d'horreur, il a plutôt des airs de film inépendant, ce qui est à l'encontre du sujet. Sans doute pour plaire au pape. Le scénario nullissime n'exploite pas la psychologie de son héroine, et les acteurs sont nuls. Et la réalisation auteuriste donne la sèrieuse impression que le réalisateur n'en avait rien à foutre de son sujet.
Faut revoir le classement de Teeth, il est listé comme un film d'horreur alors qu'il n'a aucunement la prétention de faire peur au spectateur. Alors oui, il y a deux/trois passages gores, mais si vous n'êtes pas hémophobe ça devrait aller... En réalité, le film se veut être une comédie qui tourne en dérision le côté très puritain des États-Unis. L'héroïne fait évidemment partie de ce milieu, ce qui permet d'en faire un tour plutôt complet (la visite chez le gynécologue, le club d'abstinence...). Cette présentation est particulièrement longue et reste très sage par rapport à ce que le long-métrage propose par la suite. De plus, l'introduction des personnages laisse dubitatif : Dawn et ses amis sont manifestement des lycéens, mais ils rechignent à voir un film rated R et n'ont jamais eu de cours d'éducation sexuelle auparavant. Par ailleurs, le personnage principal est l'archétype de la fille innocente et intègre, ce qui fonctionne plutôt mal quand on voit que ses parents n'ont pas du tout une éducation religieuse stricte et que son frère est la parodie du métalleux décadent qui pratique la sodomie avec sa copine. Une logique très américaine qui m'échappe un peu. Au départ le film se contente d'employer le second degré en allant à fond dans les codes du teen-movie. Il joue sur l'attente qu'un drame se produise en étirant la romance, rendue volontairement cucul à travers les sourires niais des deux adolescents (on notera une séquence de masturbation particulièrement réussie). Une fois l'intrigue lancée, le long-métrage s'amuse à retourner les codes. Ce qui me faisait le plus peur avec Teeth, c'était qu'il se vautre dans la parodie en proposant quelque chose d'aussi chaste que ce qu'il dénonce, se donnant le même aspect faussement cool que peut se trimbaler Skins US par exemple. Ce n'est pas le cas, mais cela ne veut pas dire que le film est réussi pour autant. Il présente beaucoup de choses subversives, mais la critique tourne à vide, malgré des séquences et des répliques franchement drôles. Disons que Teeth se moque uniquement pour se moquer, mais qu'il le fait correctement. Ce fond maladroit aurait pu être rattrapé par une forme réussie, mais l'ensemble se révèle pauvre cinématographiquement parlant. Le seul aspect vraiment travaillé est la sélection musicale, qui vient régulièrement ajouter une touche de comique, mais elle est gâchée par un mixage hasardeux qui superpose parfois deux musiques lors d'un changement de scène. Les acteurs sont mal dirigés, en particulier Jess Weixler, dont les expressions sans subtilités provoquent des rires involontaires. Enfin, la photographie paraît terne et peu inspirée, surtout lorsqu'on sort de la projection de Carrie, qui lui est de toute beauté. En somme, Teeth est une satire pleine de bonnes intentions et parfois très drôle. Malheureusement, le mordant du film manque de précision pour être complètement incisif.
Sujet assez original pour un film assez efficace, avec quelques scènes assez violentes et sanglantes
certes ce film est décalé, il faut le prendre comme ça, mais quand même un peu vide
Un film vu au festival de Gérardmer que j'ai trouvé plutôt drôle et relativement impertinent.
L'idée originale et étrange se heurte à de longs passages à vide, qui ne sont pas rattrapés par l'humour ou les bonnes idées d'horreur. Les acteurs sont très bons.
Un film moyen.
Un film moyen.
Julien D
Il est difficile de savoir si le réalisateur Mitchell Lichtenstein a essayé de faire une comédie ou un film d'horreur... Dans les deux cas, c'est raté. Un échec lié à son pitch trop tiré par les cheveux pour pouvoir être pris au sérieux une seule seconde et laissant de gros doutes sur la morale qu’il est censé en sortir. Le film se veut-il un plaidoyer puritain prônant la chasteté avant le mariage ou, au contraire un appel à la liberté sexuelle? L’impression que le film n’a rien d’autre à raconter qu’une histoire granguignolesque de mauvais gout et pleine de clichés l’emporte de toute façon.
Encore une fois, le cinéma de genre se porte bien et cette fois-ci, on a droit à un bijour d'humour noir venant des...Etats-Unis. Si on passe TRES difficilement sur le discours plus qu'hypocrite en filigrane de l'obligation de faire l'amour qu'après le mariage. Derrière une satire vraiement féroce des Etats-Unis(la présence menacante des cheminées de la centrale nucléaire à chaque plan d'ensemble.) et surtout l'attitude de Dawn avant la découverte de sa "particularité" est horripilante àforce de jouer leso ies blanches. Passés la découverte, le film se maquille en faux films de monstres où la belle se change en bête.
La réalisation suit la route, les acteurs sont impeccables, l'actrice principale est lumineuse et joue très bien (mention au plan du miroir après sa première fois et son sourire en coin pour le plan final) et les autres dont john Hensley vu dans Nip Tuck est un salaud de première, le réalisateur se permet même de rendre hommage aucinéma bis à travers des références cinématogrpahiques ( brad se matant un film de la Hammer, l'émasculation en gros plan fait penser à Fulci et le regard vengeur de Dawn en gros plan avec son frère porte la patte du giallo sans compter une approche de séduction justement très Hammer) et ceci dans un film qu'on pourrait quelqitifer d'american beauty du sexe mais en beaucoup plus gore.
Message pour les mecs: vous allez voir ce que veut dire l'expression couper toute envie avec ce film!
La réalisation suit la route, les acteurs sont impeccables, l'actrice principale est lumineuse et joue très bien (mention au plan du miroir après sa première fois et son sourire en coin pour le plan final) et les autres dont john Hensley vu dans Nip Tuck est un salaud de première, le réalisateur se permet même de rendre hommage aucinéma bis à travers des références cinématogrpahiques ( brad se matant un film de la Hammer, l'émasculation en gros plan fait penser à Fulci et le regard vengeur de Dawn en gros plan avec son frère porte la patte du giallo sans compter une approche de séduction justement très Hammer) et ceci dans un film qu'on pourrait quelqitifer d'american beauty du sexe mais en beaucoup plus gore.
Message pour les mecs: vous allez voir ce que veut dire l'expression couper toute envie avec ce film!
Félix F
Pas terrible je ne saurais pas dire pourquoi mais je n'ai pas accrocher !!
Peut être trop dramatique mais bon!
Peut être trop dramatique mais bon!
Un film pour ados? Première nouvelle... en fait on pourrait sous-titrer ce film "Un Gentil Dragon au vagin denté" et d'un gentil dragon on peut tout attendre... Bien sûr, ce film n'est pas à prendre au premier degré, à moins d'être un ado attardé...
Je m'attendais exactement à ça en allant voir ce film : ce dernier est lent mais l'idée de base est excellente. Ca prête plus à sourire qu'à autre chose et les scènes de carnages sont là pour le rappeler ( un petite dédicace à la scène finale ). Un film qui ne va pas plaire à tout le monde mais qui a le mérite de ne pas vraiment se prendre au sérieux.
J'ai longtemps hésité entre 0 et 1 étoile mais je me suis dit qu'il fallait être clair : Teeth est un mauvais film. Pourtant le début semble assez prometteur : la première demi-heure offre quelques scènes de qualité, notamment celle où Dawn se retrouve seule dans son lit, assez bien filmé, ou encore au travers de quelques beaux décors. Mais cela ne fait qu'illusion : alors que la première demi-heure s'avère étonemment assez subtile (je dis bien assez), le reste du film sombre progressivement, à tel point qu'on se surprend à trouver chaque séquence encore plus mauvaise que la précédente. D'un pseudo-film psychologique on dérive vers une série Z gore : c'est sanglant, incompréhensible, risible, mal joué, mal filmé et ça n'a ni queue ni tête. D'un postulat initial qui prête à faire rire mais néanmoins qui intrigue (l'exploration de la somatisation d'un phénomène psychanalytique ayant trait à toutes les névroses sexuelles masculines), Mitchell Lichtenstein n'en garde que le côté bassement matériel : en cela Teeth ne devient qu'une pochade vulgaire et insignifiante, défendue néanmoins par une certaine presse sous couvert que le film se revendique comme une analyse savante et décalée du concept de vagina dentata. Que les amateurs de séries Z apprécient, je le comprends (Teeth présente pas mal de caractéristiques du nanar des familles), mais les Cahiers du cinéma, Première et Ciné Live! Il y a de quoi rêver et je ne comprends toujours pas : après tout, ça reste une fille qui mord les b**** d'obsédés sexuels (il n'y a que ça dans le film) avec son vagin. La fin est risible et peut se concevoir comme un avatar dégénéré (mais bien dégénéré) de Kill Bill avec un vagin à dents en guise de sabre. Bref, un très bel exemple d'un projet intrigant complètement saboté par une réalisation minable qui ne fait illusion que lors d'une convenable première demi-heure. A éviter sauf si vous voulez vous faire quelques bons fous rires entre potes (ou même tout seul).
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