Derniers Avis : Joshua - Page 4

Evoqué au festival de Sundance 2007, ce film reprend dans les grandes lignes des thèmes largement utilisés par quelques block busters des années 80.
C'était la première raison pour laquelle je voulais voir ce film.
La seconde est liée au fait que d'avoir des enfants à qui je souhaite diffuser un film "-10ans" par semaine mène obligatoirement à un léger relâchement au niveau de ma situation de mâle capable d'aller chasser dans les bois avec mes copains bucherons.
Mais je m'égare...

Ce film est par conséquent parfait pour qui a des enfants et qui souhaite ne pas aller se coucher immédiatement après diffusion. Nous sommes là dans un film à suspens angoissant.
Rapidement, ce qui aurait pu apparaitre comme une comédie dramatique à la woody, transpire le malaise. On admire alors la technique parfaitement maitrisée.

J'avoue avoir hésité sur la note. J'avais tout d'abord mis 2,5 en regrettant le coté prévisible, l'aspect "cas d'école" très technique. Cependant, il faut avouer que le réalisateur n'a pas réalisé énormément de film et par conséquent, je vais considérer qu'il s'agit plutôt d'un bon film dans cette catégorie. En tout cas, j'y pense encore et par conséquent, j'en déduis, en un sens que ce film m'a fait cogiter.

Après avoir vu le phénoménal « Esther », j’avais envie de continuer dans cette lignée avec « Joshua ». Très bonne critique et cas assez similaire m’ont fait plonger, dans un film finalement lamentable, extrêmement long et il faut le dire, nul ! Reprenons tout depuis le début ! Il est long, pas du tout habile et là on « Esther » à réussit, ce film se plante littéralement : les personnages ne sont pas du tout touchant, et franchement on se dit que s’ils doivent mourir, bah c’est tant mieux ! Reprenons notre comparaison. Esther est douce, gentil, lunatique, manipulatrice, prédatrice, et j’en passe. Joshua, lui est froid ! C’est tout, rien d’autre. Un gamin « têtes à claques » plus déprimant et déprimé qu’autre chose. Alors après une heure d’ennui, on attend que le film arrive au point X ou Joshua va agir. Mouai, bah ca reste gentil et franchement j’ai pas du tout été effrayé. Bon de toute façon, je crois qu’on n’a compris que je détestais ce film, et que rien ne me fera changer d’avis. Ah j’oubliai, c’est totalement déprimant, de plus, la musique morbide qui revient en boucle n’arrange rien.

Un roman de Stephen King mis à l'écran intelligemment. On y adhère dès la première minute. Le surnaturel est en permanence présent sans pour autant le voir ou le toucher, simplement le sentir. Autre coup de maitre, les faiblesse de chacun exploité à outrance et subtilité. Tout n'est pas expliqué (d'où quelques longueurs). L'interprétation est bonne dans l'ensemble avec une Vera Farmiga qui survole l'ensemble. Jacob Kogan (Joshua) reste assez anesthésié (certainement la mise en scène), ce qui est un peu dommage ("Esther" par exemple, dans un peu le même registre passait plus d'émotions tout comme Ely dans le film "Morse" d'où mon 4.5/5. A voir !!!

Le petit joue assez bien heureusement car le film reste assez ennuyeux et ne fait absolument pas peur.

Pas très heureux , de surcroît le petit garçon n'est pas très inquiétant .

Joshua
Un film de George Ratliff

Présenté dans le cadre de la compétition du 15ème Festival du Film Fantastique de Gérardmer, Joshua faisait figure de thriller classique, perdu au milieu de représentants d’une horreur plus conventionnelle.

Le film a cependant reçu un accueil plutôt chaleureux. Il y a trois mois, FANTASTIC’ARTS 2008 ne lui a peut-être pas décerné de récompense –la concurrence était très rude cette année- le film en est néanmoins reparti avec un bouche-à-oreille favorable, qui fait que les spectateurs avertis attendaient sa sortie avec impatience. Enfin sur nos écrans, ce premier long-métrage en glacera plus d’un.
Joshua est le fils de Brad et Abby, un gentil petit couple vivant confortablement dans un magnifique appartement de Manhattan. Joshua a neuf ans, et s’était habitué au fil des années au cadre douillet que lui procurait son statut de fils unique. La venue d’un nouveau membre dans la famille va remettre ce fragile équilibre en question. Lorsque la mère reviendra de l’hôpital avec sa petite sœur, un terrible conflit intérieur prendra forme derrière son inquiétant regard de premier de la classe. Les adultes qui l’entourent seront à des lieux d’imaginer la rage et la froide détermination qui l’animeront par la suite. Il y a bien sûr le côté évident que son entourage arrivera à imaginer : Joshua ne semble guère apprécier l’intrusion du nouveau né dans le cercle familial, quoi de plus normal ? Pourtant, ses regards, sa façon de dévisager les membres de sa propre famille ne laissent rien augurer de bon.
La fragilité d’Abby, sa dépression post-natale, va se trouver aggravée par les cris incessants du bébé. Dans son rôle, la comédienne Vera Farmiga (vue récemment dans Les Initiés de Scorcese) exprime toute l’intensité qu’une telle situation peut atteindre, et l’aliénation qu’elle peut entraîner. A sa naissance, Joshua avait également créé des problèmes à ses parents. Pleurant encore et encore, le nouveau venu modifie son environnement, le pare d’un voile déformant. Le comportement de Joshua va sembler s’accentuer, petit à petit, et le metteur en scène aura la bonne idée de brouiller les pistes. Qui, de la mère ou du fils, est réellement dérangé ? La mère, à bout de force, fait-elle des hallucinations, imaginant Joshua apparaître çà et là sans crier gare, ou bien Joshua est-il un véritable petit monstre qui se cache derrière son petit air coincé d’enfant modèle. La suite nous donnera des indices. Le papa, Brad, va commencer par perdre sa concentration au boulot, avec toute la fatigue et la tension l’attendent à son foyer. Les interminables travaux qui se prolongent dans l’appartement du dessus n’arrangent rien. Quand Brad décidera de prendre ses responsabilités et épauler son épouse, mettant un peu de distance entre son travail et sa famille, il sera peut-être trop tard. ..
La photographie est superbe (elle a d’ailleurs été récompensée au Festival de Sundance en 2007), et s’associe à la musique, sobre, qui sait appuyer les moments-clé, pour créer un contexte à la fois réaliste et chargé d’une menace insidieuse. George Ratliff est parvenu à masquer les petites faiblesses de Joshua (quelques scènes prévisibles, une histoire basée sur un nouveau-né qui pleure et pleure à longueur de journée, comme si cela pouvait être extraordinaire), en employant le minimum d’effets, et en imprimant un changement de rythme à son film en seconde partie. Celle-ci s’avère plus surprenante et inventive, les changements de décors lui donnent l’occasion d’étoffer une atmosphère qui ne fera que s’apesantir. En associant ces aspects avec une interprétation qui ne souffre aucun reproche, George Ratliff a concocté un film surprenant, qui a su s’appuyer sur des recettes éprouvées. Dans le rôle de Brad, Sam Rockwell, paraît un peu fallot au début, pour ensuite s’affirmer plus et devenir plus expressif. A ses côtés, Vera Farmiga exprime toutes les pensées contradictoires pouvant traverser une mère dont le bébé s’exprime avec la même inlassable vigueur. Mais le clou du spectacle réside certainement dans la prestation de Jacob Kogan (Joshua), et dans les scènes que le jeune comédien partage avec Dallas Roberts, qui interprète Ned Davidoff, le frère d’Abby. Le duo au piano final (Jacob Kogan y chante d’une voix si cristalline), glaçant, devrait rester dans nos mémoires.

Le film est mené intelligemment, mais on pouvait s'attendre à un peu plus d'angoisse, qui ici se résume à deux apparitions surprises de Joshua dans le noir. Les parents sont un peu désorientés par l'intelligence et l'attitude de leur fils, la mère semble même très peu s'en occuper (à part une partie de cache-cache...). Si le père semble avoir un peu plus la tête sur les épaules, il sous-estime son fils, comme nous, spectateurs, qui ne nous attendons pas à un plan si bien mené. Les acteurs donnent un très bonne performance, sauf peut-être l'acteur qui joue Joshua, qui ne m'a fait ni chaud ni froid, mis à part quelques sourires dérangeants.

Intéressant mais classique. Un dénouement plus croustillant aurait été de bon gout.

Ah moi j'ai trouvé que c'était un bon petit film d'angoisse... bien mené... bien interprété.
L'aspect du film qui m'a le plus plu, c'est la manière dont a été exploitée l'horreur des cris d'un enfant qui pleure tout le temps et l'effet que ça produit chez la mère qui pète les plombs et finit par "traumatiser" encore plus le gamin par ses réactions.
Franchement je voulais le voir depuis longtemps et je n'ai pas été déçue.

Le synopsis s'avèrait interessant, mais le film reste plat et ennuyeux du début à la fin malgré le talent des comédiens. On a du mal à comprendre où les scénariste veulent nous mener et le final, finalement, est sans grand interet dû à l'incompréhension du twist final.
Deux étoiles pour les acteurs, les belles partitions de piano, et surtout pour la petit bouille ensorcellante de la petite soeur.
Allez voir "Esther" qui est diaboliquement plus efficace.

Une grosse déception ! Le sujet aurait pû donner un film intrigant et pervers, au final on devra se contenter d'un drame vaguement horrifique sur la lente explosion d'une famille ! La mère, sombrant dans une grave dépression, se révèle incapable d'assumer sa famille, et Joshua, semble tomber dans une jalousie de plus en plus destructrice par rapport à sa petite soeur qui vient de naître ! Seulement la lenteur du film et son côté trés froid et calculé, empêchent l'identification, malgré l'interprétation impeccable de l'ensemble de la distribution ! Au final, le film ne donne pas beaucoup d'éléments de réponses, et le spectateur est un peu déstabilisé !

Un film souvent comparé à Esther, une production que j'avais beaucoup aimé.
J'ai beaucoup moins tremblé avec ce Joshua malgré l'honnête prestation du jeuna acteur.
Une relative décéption.

Soyons bon prince et disons du bien d'un petit film qui ne demande qu'a satisfaire un public avide de voir un sale mioche. Sans atteindre la reussite d'Esther, on a ici un petit thriller domestique avec un enfant manipulateur dont la psychologie, certes maladroitement mise en valeur, se revele interessante. Est ce maintenant qu'il faut interdire les baffes ? NON ! Sam Rockwell fait bonne figure, et les acteurs sont bons dans l'ensemble. Fin en queue de poisson, mais on a ete diverti.

Surement le moins bon film sur les meurtres infantiles. Pas terrible. Mais pas mal non plus.

Très franchement le film ressemble à un véritable exercice de style qui serait réalisé par un étudiant en cinéma. Travail à rendre pour la fin d'année : réaliser un film menant suspens et scénario réaliste. Alors l'exercice n'est pas mauvais, il mériterait un petit 12/20.

Je m'explique : le scénario tient la route, les acteurs sont vraiment excellents MAIS (et des mais, il y en a plusieurs) : le piano est bien mais la musique de suspens est excessive et ne souligne rien. Quand on l'entend, on se demande pour quelles raisons, car il ne se passe rien à l'écran. Quand un film est titré par le nom d'un personnage, cela ne laisse pas de doute sur l'évolution de l'histoire. On aurait aimé soupçonner la mère d'un possible infanticide mais cela ne tient pas la route. Le film est lent et du coup long. L'étudiant connaît les règles, a plutôt bien respecté certains clichés mais ne nous tient pas assez en haleine pour mériter une meilleure note.



Vous pouvez vraiment vous en passer...