Excellent thriller. Le réalisateur installe progressivement, par petites touches, une atmosphère oppressante et dérangeante. Les acteurs sont tous remarquables et la fin est glaçante. Une oeuvre subtile, qui prend son temps, qui m'a beaucoup plus perturbé que d'autres films sur les enfants maléfiques. Quel dommage que ce film soit distribué dans aussi peu de salles en France et risque de passer inaperçu :-(
La mise en scène de ce Joshua est je trouve assez subtil et nous gratifie de certaines séquences assez flippantes. Quand à l'interprétation, elle est très convaincante de l'ensemble des comédiens, notamment celle de Vera Farminga étonnante dans le rôle de la maman maniaco-dépressive. Ce long métrage fait souvent penser par rapport à son sujet à la malédiction, cependant il n'arrive jamais à la hauteur du chef-d'oeuvre de Richard Donner, la faute surtout à un script quelques peu baclé et un peu trop léger. Ceci-dit, il s'agit d'une oeuvre à découvrir car le petit Joshua qui est interprété de belle manière par Jacob Kogan, s'avère par moments assez inquiétant.
Thriller, mais ce n'est pas un film d'horreur!! et il ne se passe rien les deux tiers du film! Et même à la fin c'est pas si terrible que ça, ça reste trop léger, et trop long et lent.
Un petit thriller qui ne propose absolument rien de neuf dans le genre enfant démoniaque mais qui se laisse regarder grace à une certaine efficacité et au jeu des acteurs.
"Joshua" s'avère un film très honnête et se laisse suivre sans déplaisir. Le réalisateur a su installer une tension qui monte crescendo. Certains moments auraient pu être encore plus forts en émotion et en suspense. Le film y gagne en sobriété. Un bon point pour Sam Rockwell et à Jacob Kogan sur qui repose la crédibilité du film. Il s'en tire haut la main. Le personnage de l'épouse est un peu plus crispant car très passive et irritante. La fin fait un peu froid dans le dos même si elle aurait pu être encore plus poignante et incisive. Même si l'enfant est un "petit diable", il ne faut pas rechercher ici l'influence du Malin comme pour Damien ou Rosemary's Baby. En résumé, un film qui se suit facilement mais qui peut s'oublier vite.
Il y a parfois des films sous influence qui essayent de sortir de l'ordinaire et qui n'y parviennent pas, faute de personnalité. Ou quand l'admiration est plus grande que l'envie même de faire du cinéma. "Joshua" appartient à cette catégorie de films à fort potentiel, mais plantés par une envie d'égaler le maître. Ici, impossible de ne pas penser à "Rosemary's baby", tant le thème est assez proche et la coupe de Vera Farmiga identique à celle de Mia Farrow. Impossible de voir le landeau sans penser à l'illustre diable défiguré, mais cette fois, l'interêt demeure dans la simple idée de faire du gamin fou un être tout simplement jaloux, et rongé par une méchanceté que l'on aimerait bien appeler folie. Aucune malédiction ni formule satanique ici, juste un sale môme pas content, et qui au lieu de bouder les bras croisés, décide de faire peur à tout le monde, de devenir bizarre, et d'aller jusqu'au meurtre. Déjà, pour saisir toute l'ambiguite de la psychologie de l'enfant, passé en stade 2 après la naissance de sa petite soeur qui anime la curiosité et l'amour chez ses parents, il aurait fallu accentuer le montage et signer une mise en image beaucoup plus recherchée. En se contentant de plans aux couleurs ternes, vaguement peints par des obscurcis discrets, George Ratliff annule la puissance dramaturgique de son sujet, et détruit toutes les possibilités de figurer avec force une méchanceté qui glisse doucement vers de la folie pure. En jouant des poncifs du genre - la partie de cache-cache - , en alignant trois effets où Joshua reste planté la nuit derrière une porte sans que ses parents ne s'en aperçoivent, le film ne parvient pas à susciter un semblant d'effroi. A force de séquences plates et très peu personnelles, "Joshua" bascule rapidement dans le devoir scolaire sans envergure, avec deux scènes appliquées, à l'image de la très bonne tenue de son personnage-titre. S'il n'était tenu par d'aussi grands acteurs que Sam Rockwell et Vera Farmiga, qui de la qualité de leu
fan de ce genre de films, je reste un peu sur ma faim, le rythme est un peu lent, il y a deux ou trois scènes qui ne sont pas crédibles. je l'ai trouvé bien sans plus.
En lisant le synopsis je m’attendais a un bon film, mais en le regardant grosse déceptions, il ne se passe pas grand chose dans ce film, l’ennuie prend le dessus, une étoile pour les acteurs qui s’en sortent plutôt bien !
Je n'écris mes impressions que pour diminuer la cote de ce film ennuyant au possible qui ne mérite pas la note de passage.Au bout de 90 minutes, après plusieurs soupirs, on sent la fin qui approche et il ne se passe toujours rien.Trouver un enfant qui aurait mieux fait que le Damien original? Im-pos-si-ble.Fausse copie de la malediction et completement inutile.Les jeux d acteurs etaient mediocre, la musique qui accompagnait le film l'était également. Les scènes ou nous sommes censés avoir peur ou du moins avoir un petit saut était tout à fait ridicule.Bref je crois sincerement que je vous rend un service en vous disant ceci : N'ALLEZ PAS VOIR CE FILM!!!
C'est étrange, c'est angoissant, on se sent mal et on frissonne en regardant ce film, et voila pourquoi il est tellement enrichissant de le voir. Les rôles sont joué avec brio, s'en est magnifique.
Dur dur de rédiger une critique constructive sur ce film. L'attendant avec impatience, je regrette quelque peu le manque de cruauté et de cynisme apparent, me voyant déjà devoir faire une comparaison avec Damien. Mais loin du film satanique, ce thriller dramatique est tout de même marquant ; de part son oppressante longueur, son ambiance funèbre mais surtout grâce au jeu du petit Jacob Kogan qui s'adapte vraiment bien à ce personnage. Un petit bonhomme à suivre..
Relativement prenant mais qui se révèle en faite assez plat au fur et à mesure que le film avance. Domage car Joshua avait la capacité de devenir un film culte!
Joshua est un de ces films glaçants et dérangeants qui reste longtemps dans votre esprit. Le réalisateur nous montre ici l'enfance et les premiers méfaits d'un garçon qui va certainement devenir tueur en série, et qui a réussi à détruire sa propre famille. Bravo à Jacob Kogan, exceptionnel.