Derniers Avis : Once - Page 20

Simplement MERCI !

Qui aurait pu croire que ce film, tourné dans les rues de Dublin, pour l’équivalent du salaire journalier de Thierry Henry (150 000 euros), connaîtrait un aussi fabuleux destin ? Pas grand monde visiblement, à commencer par les producteurs, qui ont eu, plus d’une fois, l’occasion de faire admirer à John Carney (ex-bassiste du groupe The Frames, aux côtés de Glen Hansard) la couleur de la porte de leur bureau, la faute à un scénario jugé trop simpliste.
Mais la qualité dépend-elle forcément du degré de complication ? La preuve que non, tant celle de “Once” est aussi élévée que son point de départ est simple, résumable à un classique “boy meets girl”. Lui, chanteur dans les rues de la capitale irlandaise, sort d’une difficile rupture amoureuse, tandis qu’elle, immigrée tchèque, doit se débrouiller seule avec un enfant sur les bras et un mari absent. Deux âmes seules qui vont vite s’apprivoiser puis s’accorder, autant musicalement que sentimentalement, pour devenir âmes sœurs, et constituer l’un des duos les plus touchants de cette année : il n’y a qu’à voir l’osmose et l’émotion que dégage leur interprétation de “Fallin’ Slowly”, chanson mélancolique aux paroles éloquentes (“Je ne te connais pas/Mais je te veux déjà”), pour comprendre que l’on se trouve face une perle, une mélodie où tout sonne juste, des situations aux dialogues, en passant par l’interprétation, sobre mais poignante, de Glen Hansard et Marketa Irglova. Caméra DV à l’épaule, John Carney cède à quelques passages forcés, telle la balade à mobylette, mais parvient à déjouer nos attentes, autant sur le plan de la romance que de la success story, dans un dénouement moins convenu qu’à l’accoutumée, d’où jaillit, une dernière fois, l’émotion, avant que la parenthèse enchantée ne se referme, laissant sa musique nous résonner en tête pendant longtemps.

Le réalisateur parvient à donner une immensité émotionnelle incroyable à cette gentille histoire d'amour et ses maladresses font la beauté de ce film. Les acteurs sont sincères et chaque musique brillamment écrites et interprétées ajoute un côté "cosy irlandais" très agréable pour le spectateur.

Très déçu par ce film nunuche et ses mélodies du même genre, que je ne retiens pas.

Je laisse ce message pour faire part de mon dernier coup de coeur. Je viens de voir "Once" et j'en suis encore tout retourné. Voilà un film dont l'accroche et les extraits d'opinions des journaux ne sont pas mensongers. L'histoire d'amour tout en retenue entre ces deux paumés, déçus par l'amour, qui se rapprochent un moment grâce au sublime art qu'est la musique, m'a touché profondément. Les acteurs sont non seulement excellents mais en plus ils chantent à merveille (ce qui n'est pas étonnant en ce qui concerne Glenn Hansard qui n'est autre que le leader du groupe "The Frames". La femme a aussi une voix superbe). La bo est aussi bouleversante grâce à leurs talents qui sont propres à chacun et renforcés par les deux ensemble. J'achèterai certainement très bientôt le CD. C'est un film que je n'oublierai pas de sitôt (en plus je suis musicien et chanteur amateur donc c'est l'une des raisons qui m'ont fait adorer ce film)et j'ai aussi l'âme un brin romantique. C'est un de mes plus grands coups-de-coeur de l'année et certainement bientôt un de mes films préférés. Une vraie perle. Courez-y!

L’amateurisme forcené de « Once » consterne autant que son néant cinématographique impressionne. Le film a néanmoins le mérite de nous rappeler qu’une heure vingt peut s’éterniser, vu que sa bonne moitié réside à chanter continuellement la même chanson : que ce soit dans la rue, dans un magasin, dans une cuisine, peu importe le réalisateur (ou plutôt le pauv’ gars tremblotant qui tient maladroitement le caméscope de famille). Tout simplement abominable.

Once, ou comment produire et réaliser la pire daube de l'année : retrouvez dans vos tiroirs une histoire d'amour impossible écrite quand vous aviez 12 ans (elle est bourrée de clichés, mais "tellement pure et naïve"). Offrez une caméra à un enfant de 3 ans. Donnez-lui carte blanche pour filmer n'importe quoi n'importe comment, et prétendez ensuite que vous étiez vous-même au cadre. Demandez à un copain qui gratouille la guitare de composer quelques chansons irlando-folkisantes dont même les Coors ne voudraient pas. Pire, demandez-lui de les chanter lui même de sa voix nasillarde (qui est à la musique ce. Ajoutez une pincée de mystère slave, une maman morte et une réalité sociale bourrée de clichés. Débrouillez-vous pour que celui qui tient la caméra soit constamment distrait, histoire qu'il ne fasse pas une belle image à l'insu de son plein gré. Complimentez sans cesse votre copain gratteur-de-guitare, afin qu'il chante quasiment tout le temps, dans la rue, dans l'autobus ou dans sa chambre… Demandez à votre actrice d'intérioriser son jeu au maximum et de sourire le plus souvent possible. Ecrivez vos dialogues au dernier moment. Obligez-vous à tuer dans l'œuf les quelques bonnes idées que vous pourriez avoir (on ne sait jamais !). Laissez mijoter votre spectateur 1h25 en lui donnant l'impression qu'il regarde votre film depuis 3 heures. Faites-lui croire, grâce à l'astuce d'un scénario sans enjeu dramatique, que votre film peut s'arrêter à tout moment. Finissez-en enfin, et libérez-le en accompagnant sa sortie de la plus belle chanson de votre copain gratteur-de-guitare, histoire qu'il l'ait en tête quelques heures encore, afin d'être assuré que vous lui aurez pourri sa journée. Si le premier mot qui lui vient en bouche n'est pas "INSUPPORTABLE", obligez-le à rester à la séance suivante.

C'est rigolo de voir l'enthousiasme des critiques et de certains spectateurs par rapport à ce film que j'avoue avoir plutôt détesté... non pas que je sois masochiste mais parce que je suis rarement autant en désaccord sur un film avec la "majorité"... Pour moi, "Once" est un film sans saveur, une guimauve assez laide visuellement qui ne m'a absolument pas touché, et dont les acteurs principaux sont plus que moyens. Et puis il y a ces satanées chansons que l'on doit se taper toutes les 5 minutes... dans la rue, dans le bus, à la plage... Or, c'est exactement le genre de chansons mielleuses qui m'énervent passablement. Aussi, j'invite tout les septiques à voir la bande-annonce (chose que je n'ai pas faite), pour savoir s'il sont prêts à supporter "ça" pendant 1H20. Car, oui, le film est court, mais m'a paru terriblement long... J'ai découvert ce film lors du festival "En Route vers le Monde" à La Roche-sur-Yon... autant dire que, pour moi, c'était le vilain petit canard de la sélection officielle. Pour paraphraser les "Cahiers du Cinéma" : "La naïveté navigue entre deux rivages, fraîcheur et mignardise, et selon l'humeur on penchera d'un côté ou de l'autre", j'ai carrément sombré vers le côté obscur en ce qui me concerne...

J'adore les irlandais. J'ignore pourquoi mais leur accent et tout... Trop mignon. Ce film est romantique, mais aussi musicalement magnifique. Ca donne espoir, on peut vraiment penser qu'il y a des personnes qui leur ressemblent. C'est beau, les acteurs jouent des rôles qui ont l'air banals et pourtant, quelle professionalisme ! Bref, un film à voir pour le plaisir des yeux et des oreilles.

CHEF D'OEUVRE!!!!!!!!!!!!!!!! Les scènario est simple mais éfficace. Le jeu d'acteurs est très bons. La musique est un bijou. Que du bonheur.

Un beau film plein de tendresse et d'humanité, une bande son incroyable mais j'enlève tout de même une étoile pour les quelques longueurs...

Un film Brillant !

Impossible de résister à ce film, les acteurs, la musique, l'ambiance, tout respire la vie et la poêsie...un pur bonheur!!