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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 décembre 2007
Un film qui nous emmène à Dublin. John Carney nous y montre la très saine mentalité des irlandais ; leur vie est souvent dure mais l'amitié et surtout la musique sont pour eux une délivrance, une véritable force de vivre qui permet aux plus indigents d'entre eux de résister à leur fragilité. La musique est donc très présente dans ce film. Le réalisateur est partit du principe que couper une chanson dans un film était un acte lâche, qu'il devait être audacieux et laisser la musique en entière puis trouver ensuite comment occuper l'image. Toutes les chansons sont donc présentes en intégralité. Même si l'on distingue assez facilement que les acteurs de ce film sont plus doués pour le chant que pour la comédie, leurs jeux restent très corrects. La mise en scène est assez sommaire et réductrice mais elle permet d'offrir à ce film son côté si intimiste et touchant. La Bande Originale interprétée par Glen Hansard et Markéta Irglová – les deux acteurs principaux – est parfaite. Once est un authentique témoignage d'amour à la musique qui nous délivre de toutes nos préoccupations et angoisses ; un film simple et sain, sensible et généreux, qui nous déconnecte totalement de nos obsessions finalement dérisoires. [mon blog de critiques ciné : http://redross.skyblog.com]
On avait quitté Dublin et le très réussi "the commitments" (Alan parker)-étonnant hommage au rythm and blues des années 60- et nous revoilà dans la même ville dans une ambiance très folk, plus feutrée et nettement plus romantique dans le bon sens du terme. Le parallèle entre les deux films réside aussi dans le fait que nous avons affaire à des acteurs-musiciens qui tirent fort bien leur épingle du jeu.
"Once" est comme un conte, comme une chanson quiraconte l'histoire d'une rencontre entre deux individus qui se ressemblent et se complètent. "Once" est un film calme, honnête, sincère sur les différents types de relations que l'on eput entretenir avec quelqu'un. "Once" est une sorte de déclaration d'amour à la vie, à l'amour, à l'amitié et à la musique. On ne peut pas dire grand chose de l'esthétique du film puisqu'il s'attache avant tout à restranscrire la vérité le quotidien et qu'il est filmé caméra à l'épaule ! Finalement ce côté brut et sans recherche réelle de mise en scène fait tout le charme de ce film sans prétention qui arrive malgré tout à nous transporter, on ne sait pas vraiment où mais dans différents univers où les gens sont ouverts et où la musique est le meilleur moyen d'évacuer nos névroses ! Un film dont on ressort finalement assez léger, mais peut-être un peu déçu que, justement, le final, se laisse un peu aller à la facilité.
Très belle rencontre jouée par deux acteurs talentueux, surtout lui, dont les compos sont bouleversantes, un film à voir si vous aimez la musique, car sans elle le film ne serait rien!
Vraiment déçue par le film. J'ai trouvé le scénario vide, la musique pas mal mais rien de plus qu'un album de Damien Rice, la réalisation limitée (Ok c'est un film avec peu de moyen mais un plan stable est faisable avec peu de choses...). Mention aux 2 comédiens, en revanche, qui, par leur naturel et leur fraîcheur, donnent de l'intérêt au film.
Une merveille de tendresse, de douceur et de musique ! J'ai passé une heure trente à avoir des frissons, la nostalgie de Dublin et des irlandais à l'amitié si sincère, à l'enthousiasme musical contagieux, au désespoir si discret... Once est le film irlandais qui restitue le mieux l'état d'esprit des dublinois. La vie est dure et chère dans la capitale mais l'amitié et la musique sont fortes. Surtout présentes partout. Dans les rues, dans les magasins de musique, dans les banques (la scène mémorable du crédit bancaire). Compos salvatrices et autobiographiques, sincères et écorchées, ces chansons sonnent pop mais m'ont arraché des larmes -pourtant j'ai horreur de la pop mièvre, comme on a pu la qualifier abusivement ici. Bref, un film pour les amoureux de Dublin, de la musique et des relations amoureuses inhabituelles -leur histoire d'amour est avant tout musicale. Glen Hansard (vu il y a presque 20 ans en guitariste dans "the Committments" d'Alan Parker) et la fraîche Maketa Iglova sont une belle invitation au voyage. Coeurs de pierre s'abstenir...!
Un film petit budget à des millions d'années lumière des grosses productions.et pourtant, on ressort de la salle avec un grand sourir et à chantonner les airs du films chanté par les acteurs eux-memes troublant de naturel. ca fesé longtemps ke je n avais pas vu si bon divertissement au ciné
Quatre étoiles, évidemment, pour ce pur moment de bonheur. Pourquoi ce film culte est-il passé inaperçu en France ? Les deux "héros" sont super attachants, la musique est vibrante, les sentiments sont retenus juste ce qu'il faut... On est bercé pendant 1h30. On court à la Fnac s'acheter la musique ! Vive le DVD.
Un film sympathique et plutôt bien documenté sur le milieu musical, les interprètes sont musiciens et cela s'attend. malgré cela on aurait pu s'attendre à plus de charisme. Pour en savoir plus ou davantage http://cinecritic.over-blog.com
Lorsque le générique est apparu, personne dans la salle n'a bougé ne serait-ce que le petit doigt, nous avons tous attendu jusqu'à ce que la musique s'arrete, s'en est suivi un silence religieux en sortant. Je crois qu'on ne peut pas exprimer avec des mots ce que l'on ressent en voyant le film. C'est un mélange d'extase et de béatitude complet. Quelque chose d'innocent et de si naturel. On a le sourire tout le long du film, c'est vraiment QUE du bonheur. Ce film qui parait peut être modeste de prime abord, nous donne en fait des émotions très fortes assez indescriptibles. Les acteurs sont sincères et touchants, la musique, elle, prenante. On ne peut rien ajouter ni enlever, tout est simplement parfait. On se sent sur un nuage, c'est une mélodie venue d'ailleurs mais qui nous parle profondément à tous.
Ce film est un véritable instrument de torture: une chanson horrible qu'on entend sans cesse (pourtant ils y avait 1 ou 2 bons morceaux, pourquoi choisir le plus niais? Et pourquoi la faire chanter par l'actrice en pyjamas dans la rue?), l'acteur qui ne joue pas bien et n'est même pas agréable à regarder (carrément laid oui), une histoire insipide. Et, pour moi, la pire scène de l'histoire cinématographique: celle où on voit l'acteur principal composer un morceau (insoutenable à écouter d'ailleurs) en regardant des vidéos de son ex que l'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam! Comment peut-on nous faire subir ça?
De qui se moque t-on. J'ai lu les critiques sur ce film une moyenne de trois étoiles. C'est un film d'amateur, pour amateur dans tous les sens du mot. Un film qui aurait pu être filmé avec un portable. Les chansons... bof. Les acteurs ... bof. ou peut-être je n'ai rien compri mais je ne suis pas amateur.
Original et beau, indépendant et simple, musical et chantant. Petit objet discret du 7ème art le film séduit par sa façon simple et vraie de retranscrire le parcours de 2 êtres à le recherche d'émotions et de parcours posés. On sort des sentiers habituels dans la corrélation des 2 personnages, pas de clichés juste une histoire qui résonne au son d'une nouvelle possibilité de ce que peut être une comédie musicale filmée... Tout résonne vrai et authentique, les chansons parfaitement interprétées et font avancer le récit d'un rythme parfait...Joli petit film à voir en cette fin d'année aux résonnances " Dickenssienne"...Rempli d'espoir et vide de mièvreries...
Précédé d'un battage médiatique peu commun, voilà un film qui, à l'image de son héros, grand dadais gentil qu'une déception amoureuse a rendu à la vie de bohème (la bohème chez papa (!), existence désordonnée et attentive au monde), n'est pas bien compliqué, et même extrêmement linéaire et très prévisible (Bon, dans l'histoire, y rencontre une fille, elle joue du piano, et pis y se disent qu'y devraient faire un disque ensemble... Enfin c'est presque ça...) Le problème, c'est que ce film est aussi monté à la va'comme j'te pousse, de façon si brouillonne qu'il en devient très vite difficile à suivre. Pas de quoi rameuter les foules donc, même si ça se laisse quand même regarder... Mais à condition de supporter les omniprésentes ballades sirupeuses braillées avec des voix de chats couinants (la pop anglaise et américaine actuelle en donne de bons exemples, la tendance “chat couinant” est semble-t-il à la mode en Anglo-Saxonie). On comprend parfois, par quelques rares plans, que le réalisateur est très immergé dans la culture musicale de Dublin. Mais alors pourquoi n'avoir pas fait un vrai documentaire, plutôt que cette bluette même pas sentimentale, et à la morale très utilitariste ?