Derniers Avis : Adieu Grace - Page 4

John Cusack, silhouette débonnaire tellement irritante, se met dans la peau d'un Américain moyen, dont les théories politiques et l'honneur vacillent à l'annonce du décès de sa femme, brave soldat parti défendre une cause perdue en Irak. La réflexion humaine autour de la guerre est présente en filigrane mais ce qui fait la force du scénario et des images est l'émotion qui se dégage de ces plans si simples et pourtant si forts. Le mélo est certes conventionnel mais la présence de très bons acteurs (excellent Cusack, étonnantes fillettes) lui donne ce petit plus qui fait la différence. Très émouvant.

Si qq'un vous dit qu'il m'a vu sortir de la salle avec les yeux rouges, ne le croyez pas, c'est un menteur !!!
Alors là, nous avons un film vraiment touchant pour le coup...

QUEL FILM !!!
Ceux qui ont vu un film militant sur la guerre, n'on soit pas vu le film et mettent des critiques pour en mettre.. Soit rien compris au propos... IL SAGI D'UN FILM SUR COMMENT SURMONTER UN DEUIL ET VIVRE AVEC.. Mais je pense qu'il faut avoir vécu ça pour ressentir ce que ce père offre à ses filles, les derniers jours de leur innocence d'enfant, car après qu'elles le seront elles seront marquées à vie. John Cusack en être brisé entre patriotisme (mais surtout de n'avoir pas pris la place de sa femme) et père veuf est touchant par son regard presque d'enfant mal dégrossie qui retourne dans sa chambre d'ado au près de sa mère pour avoir du réconfort. Mais les héroïnes de ce film sont les filles qui à l'instar de notre miss sunshine Abigail Breslin nous font découvrir des vrais enfants star des diamants brut comme l'ont été des Judie Foster ou Natalie Portman à leur début. MERCI!!

magnifique film, bijou d'émotion. Face à ce père dévasté, trop lâche pour avouer la vérité, on tremble, on pleure. John Cusak est exceptionnel. Incroyable que ce film intelligent, qui ne fustige personne, ne soit distribué que dans 39 salles...
mention spécial à la scène familiale et la confrontation entre les deux frères.

Sur des airs de road movie catarthique, Grace Is Gone se sert des codes du cinéma indépendant pour mettre en place les questions majeures du film, qui ne sont d'ordre uniquement psychologiques. Les lieux, les plans, la lumière et le jeu des acteurs et la musique se posent donc en second plan et l'acteur principal du film se trouve être le moral completement dévast éde Stanley, ainsi que les doutes interieurs de sa fille ainée Heidi.
Classé d'office dans la catégorie des films sur le deuil, on pourrait se méfier s'attendre à une succession de clichés mièvres mélodramatiques qui ont fait la gloire de films comme "P.S, I Love You". Mais contre toute attente, le réalisateur James C Strouse donne ici à un film au sujet grave un traitement grave. Il intensifie avec une grande justesse les états psychologiques des personnages et n'en fait jamais trop, jamais trop peu. Tout le film, qui essaye de reconstruire peu à peu l'état chaotique de Stanley, va être pourvu d'un goût apre que l'on sera forcé de partager avec les personnages. Même les scènes légères et les moments de joie possèdent cette mélancolie et ce dépit que le réalisateur tente de nous faire sentir. Pour saupoudrer le tout, le scénario s'élargit à des questions plus globales sur le partage de l'amérique sur la question de l'Iraq et de l'engagement patriotique. Sans jamais juger ni prendre parti, le réalisateur propose une reflexion claire sur l'objectivité, la subjectivité et la manipulation des avis et des sentiments par des autorités superieures. Comprendra qui voudra, donc. Un film poignant dans son sujet et dans sa forme, juste dans son scénario et sa réalisation et pourvu d'une photographie et d'une bande originale (signée Clint Eastwood) qui parfont le style d'une maîtrise percutante.

Grâce... voilà le mot est dit. Oui, ce film est touché par la grâce... Il n'est militariste que pour ceux qui n'ont rien compris... Ce film fait plus contre la guerre en Irak que mille films de guerre... parce que ce film-là touche au coeur, à l'émotion, à la sensibilité de tout père et de toute mère, partout dans le monde

En voyant le sujet on aurait pu craindre un navet se perdant dans le mélodrame, mais après coup il faut reconnaître que ce Grâce is gone est une excellent surprise. Le film réussit à émouvoir le spectateur sans en devenir pathétique, en jouant sur le contraste entre le père, déboussolé et trop faible pour avouer la vérité, et celui de sa fille Dawn réjouie par la petite virée. On est transcendé tout le long du film, et on en ressort avec l’impression d’avoir été vivement secoué. D'autre part il glisse subtilement son attaque contre la guerre en Irak, sans violence mais en suggérant simplement le vide que laisse la mort de Grâce (en particulier grâce au personnage de Heidi). Le résultat est simplement prenant, et je ne saurais que vous recommander d’y aller si vous en avez l’occasion. A noter les excellentes performances d'acteurs de John Cusack et des deux filles.

Lourd et lent, le film retrace la douleur intense d'un homme qui ne trouve pas le courage de l'annoncer à ces propres enfants, la mort de leur mère. Il est vrai que l'on pleure, mais une désagréable sensation d'ennuis s'installe rapidement. Cependant, la qualité de la musique signé Clint Eastwood, étincelle dans ce genre de drame.

beaucoup de pudeur dans ce film touché par la grâce.
on devrait attacher Georges Bush à un fauteuil de salle de ciné et l'obliger à regarder ce film jusqu'au bout, cela remplacerait beaucoup de grand discours, et rendrait le monde meilleur.

Certes ce long métrage est long par moment, certes il est moralisateur et essai de toucher le spectateur au plus profond de lui même. Mais, les trois acteurs principaux sont très bons, Cusack a prit des manières physiques et morales de l'homme "moyen américain". Les deux filles sont aussi très bonnes actrices, et j'ai surtout adoré le personnage de l'aînée, qui est protectrice, très mature, etc. L'histoire n'est pas super originale, mais j'avoue que la fin est assez poignante et elle nous ferait presque verser une larme, c'est quand même très réaliste. C'est souvent la même chose, le père de famille (comme ça aurait pu être la mère) ne se rend compte de son bonheur que quand un malheur arrive. Ceci dit, au début, j'étais un peu déçu par le résultat final, mais en y réfléchissant à deux fois, je trouve que c'est un bon film. Pour certains, ça paraitra un peu gros, mais il faut aussi se dire que c'est un film. Bon film !

Un nouveau film sur le thème de la guerre en Irak qui apporte le vécu des familles touchées par la mort d'un proche! Le film présente quelques longueurs mais le jeu des acteurs (au premier rang John Cusack absolument bouleversant!!!) permet d'éléver le propos.

Il est des projets auxquels on adhère dès que l’on en entent parler (soit deux à trois ans avant leurs exploitations). Ce fut le cas avec Grace is Gone, l’histoire d’un père de famille qui vient de perdre sa femme (parti combattre en Irak). Ne sachant pas comment annoncer la triste nouvelle à ses filles, il va repousser aux maximum le moment des confrontations. Manquant de courage, il part sur les routes avec ses filles, cherchant inlassablement à gagner du temps.
James C. Strouse, qui réalise ici son tout premier film transforme son drame familial en un road movie pathos et mollasson.
La mise en scène étant très lente (pas seulement au démarrage, mais sur toute la durée), on s’attend à tout sauf à cela. Ici, l’ennui culmine avant toute chose, face à un John Cusack passablement crédible. Si le projet tenait la route sur le papier, la transposition face caméra s’avère très décevante, dans le même registre, on préférera amplement Dans la vallée d'Elah (2007). Seule compensation, la B.O qui a été composé par un certain Clint Eastwood, est à la fois belle et parfaite pour ce type de film.

Un film émouvant à souhait. Un jeu d'acteur assez impressionnant. Malgré quelques longueurs, les plus insensibles ne résisterons pas face aux regards de ces 2 fillettes qui jouent à merveille. J'en suis encore retourné 24h00 après, et rien que d'en parler les larmes pointent. BOULVERSANT

3 étoiles pour ce road-movie larmoyant, mais réalisé très sobrement avec une extrême sensibilité et une délicatesse de chaque instant. James Strouse prend son temps pour filmer chaque scène, chaque plan. Sensibilité ne rime pas ici avec niaiserie, le scénario est bien loin d'être stupide, il explore à sa manière les deux côtés de la barrière (les patriotes et ceux qui le sont moins...!!). Toute la peine de ce mari endeuillé et de ses filles qui ne le sont pas encore mais qui de toutes façons le seront beaucoup trop tôt, nous est montrée avec beaucoup de dignité. L'émotion monte crescendo à chaque nouvelle scène.
Il va sans dire que les comédiens sont également pour quelque chose dans la beauté de "Grace is Gone", ils sont tous très justes, et tout en sentiments intériorisés.
Un bon film. Un film réaliste qui dépeint parfaitement l'Amérique du quotidien, l'Amérique des gens de la classe moyenne. Un film plein de bons sentiments certes, mais un film sincère.

bien sûr, on ne peut pas s'empêcher d'avoir de la peine pour ces 2 fillettes qui vont découvrir que leur mère est morte, cependant, nos sentiments sont mitigés du fait que si elle est morte c'est parce qu'elle est partie de son plein gré, l'arme au poing, en Irak, pour tuer des dizaines d'arabes innocents, qui ne lui avaient rien fait, rien demandé, avec en tête le sentiment qu'elle était "wonderwoman", la parfaite américaine patriote qui va débarrasser le monde des malfaisants ... c'est pathétique !!! Ceci dit, c'est quand même un bon film, et très bien interprété.