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I'm A Rocket Man
289 abonnés
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2,5
Publiée le 22 avril 2015
Film tendre et émouvant mais qui manque un peu de profondeur pour être un très beau film !! John Cusack est très bon dans ce rôle mais les gamines sont un un peu agaçantes !! Un peu trop cliché de surcroît ! A voir une fois mais sans plus !
Un joli film sur la douleur d'un père lorsque sa femme décède. Le trio d'acteurs est touchant et juste. Très belle musique de Clint Eastwood. Le film pêche cependant par son histoire trop limitée. On aurait aimé que l'histoire de la fille ainée soit plus développée, car le film se termine un peu trop abruptement.
Rien de nouveau dans le discours sur le deuil mais dans ce genre de film, c'est la force émotionnelle qui prime et ici, au fil d'un scénario simple et délicat servi par une interprétation humaine et sensible et une mise en scène discrète, l'émotion parvient souvent jusqu'au spectateur, touché, qui s'identifie aisément aux personnages.
magnifique film, bijou d'émotion. Face à ce père dévasté, trop lâche pour avouer la vérité, on tremble, on pleure. John Cusak est exceptionnel. Incroyable que ce film intelligent, qui ne fustige personne, ne soit distribué que dans 39 salles... mention spécial à la scène familiale et la confrontation entre les deux frères.
Sur des airs de road movie catarthique, Grace Is Gone se sert des codes du cinéma indépendant pour mettre en place les questions majeures du film, qui ne sont d'ordre uniquement psychologiques. Les lieux, les plans, la lumière et le jeu des acteurs et la musique se posent donc en second plan et l'acteur principal du film se trouve être le moral completement dévast éde Stanley, ainsi que les doutes interieurs de sa fille ainée Heidi. Classé d'office dans la catégorie des films sur le deuil, on pourrait se méfier s'attendre à une succession de clichés mièvres mélodramatiques qui ont fait la gloire de films comme "P.S, I Love You". Mais contre toute attente, le réalisateur James C Strouse donne ici à un film au sujet grave un traitement grave. Il intensifie avec une grande justesse les états psychologiques des personnages et n'en fait jamais trop, jamais trop peu. Tout le film, qui essaye de reconstruire peu à peu l'état chaotique de Stanley, va être pourvu d'un goût apre que l'on sera forcé de partager avec les personnages. Même les scènes légères et les moments de joie possèdent cette mélancolie et ce dépit que le réalisateur tente de nous faire sentir. Pour saupoudrer le tout, le scénario s'élargit à des questions plus globales sur le partage de l'amérique sur la question de l'Iraq et de l'engagement patriotique. Sans jamais juger ni prendre parti, le réalisateur propose une reflexion claire sur l'objectivité, la subjectivité et la manipulation des avis et des sentiments par des autorités superieures. Comprendra qui voudra, donc. Un film poignant dans son sujet et dans sa forme, juste dans son scénario et sa réalisation et pourvu d'une photographie et d'une bande originale (signée Clint Eastwood) qui parfont le style d'une maîtrise percutante.
Une merveille ! Rarement aurais-je été à ce point bouleversé par un film ! Les acteurs sont exceptionnels de justesse, et l'on ne peut qu'être profondemment touché par les personnages et leur histoire ! Le scénario est traité de manière trés simple, il ne se passe pas grand chose, et pourtant l'émotion va crescendo, dans une succession de scènes tristes, éprouvantes, jusqu'à un final tire larmes ! Mais jamais le film ne tombe dans le pathos facile, l'émotion est naturelle, grâce, une fois de plus, aux acteurs ! John Cusack est impliqué au maximum dans son rôle, et les filles, sont d'un naturel impressionnant ! A voir absolument, même si le film est un peu trop déprimant, et n'est pas à voir n'importe quand !
Le scénario est carrément casse-gueule, et parfois on frôle la sortie de route dans le mélo glauque et larmoyant à souhait. La première partie est moyenne, l'histoire prend du temps à s'installer, il y a certaines scènes inévitables, qu'il aurait fallu éviter (le père pleurant seul sur un lit la mort de sa femme), les dialogues sont quelque peu ennuyeux, voire inutiles, Cusack visiblement touché et concerné par son rôle en fait des tonnes tout en étant sobre et très bon (ça pue l'interprétation à oscar). La deuxième partie du film est meilleure, on s'attache à ce père ne sachant que faire et à ses deux gamines (actrices en herbe), mignonnes comme tout, les scènes sont pleines de justesse, la scène sur la plage est magnifique et ne manquera pas de faire monter les larmes. Sans oublier Eastwood compositeur, ayant concocté une jolie musique mélancolique, finalement très proche dans l'esprit de celles de Million Dollar Baby ou Impitoyable.
En voyant le sujet on aurait pu craindre un navet se perdant dans le mélodrame, mais après coup il faut reconnaître que ce Grâce is gone est une excellent surprise. Le film réussit à émouvoir le spectateur sans en devenir pathétique, en jouant sur le contraste entre le père, déboussolé et trop faible pour avouer la vérité, et celui de sa fille Dawn réjouie par la petite virée. On est transcendé tout le long du film, et on en ressort avec l’impression d’avoir été vivement secoué. D'autre part il glisse subtilement son attaque contre la guerre en Irak, sans violence mais en suggérant simplement le vide que laisse la mort de Grâce (en particulier grâce au personnage de Heidi). Le résultat est simplement prenant, et je ne saurais que vous recommander d’y aller si vous en avez l’occasion. A noter les excellentes performances d'acteurs de John Cusack et des deux filles.
Pour ce film, je m'attendais à quelque chose d'attendrissant, un film dont on se souvient et qu'on recommande, mais moi je ne dirais à personne d'éviter ce film, car vaut mieu se faire une idée du film soit-même! J'ais été extrèmement déçue, je l'ais trouvé, longuet, certaines scènes(pour moi) s'éternisait, on le décrit comme étant un "road movie" or, à part les plans où la voiture roule, roule, ca ne m'a pas tellement parut être un "road movie" il ne s'est pas passé grand chose pendant ce voyage, rien de marquant, alors que je pensais au contrair qu'il y aurait eu un évènement qui aurait des conséquences sur les personnages!Enfin bref ,pour moi ce film était assez plat!Et pourtant John Cusack un acteur que j'aime beaucoup!mais rien y fait, les fillettes étaient plutôt ennuyeuses, presque énervante! Mais une étoile quand même, parce que le sujet est intéressant, seulement je m'attendais vraiment à plus!
Et bien soit... mais moi, de mon coté, je n'ai pas plus adhéré que cela. Alors certes, John Cusack nous gratifie là d'une belle prestation (John Cusack également), mais cela ne suffit pas. Comme si l'histoire était courue d'avance et qu'en définitive ce n'est juste qu'une histoire comme une autre, raconté avec juste ce qu'il faut de tallent pour conserver l'attention du spectateur. Peut mieux faire.
Si qq'un vous dit qu'il m'a vu sortir de la salle avec les yeux rouges, ne le croyez pas, c'est un menteur !!! Alors là, nous avons un film vraiment touchant pour le coup...
Poussif à démarrer, mais la deuxième moitié du film est assez convaincante, réussit à éviter le trop de pathos. La durée du métrage est impeccable, ni trop courte ni trop longue.
Film primé au festival de Sundance, "Grace is Gone" est effectivement l'incarnation du cinéma US indépendant comme on l'imagine : road movie intimiste et mélancolique dans la lignée de "Transamerica" ou "Litlle Miss sunshine". Par rapport à ces films, "Grace is gone" est légèrement inférieur, de par sa mise en scène, assez convenue, et par son intrigue plutôt prévisible, puisque le seul suspens du film va vite se résumer au moment où le père annoncera la terrible nouvelle à ses filles. Ceci étant dit, ce film reste vraiment à voir, de par le sujet traité (une remise en cause de la politique de Bush par un républicain convaincu), la justesse des scènes qui évitent le pathos et l'hystérie, et aussi et surtout par la qualité de l'interpétation, John Cusack, en tête, assez bouleversant en père dévasté.. A ne pas rater pour ceux qui aiment le bon cinéma américain indépendant, car le film risque de ne pas rester longtemps à l'affiche.