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wesleybodin
1 110 abonnés
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4,0
Publiée le 31 décembre 2009
Un film d'une rare émotion, tout en finesse et légéreté qui ne toute pas dans le pathos profond et indélicat. John Cusack est parfait dans ce rôle de père meurtri qui tente désespérement de repousser le jour des révélations à ses enfants. Là où le film fait figure de réussite, c'est dans sa façon de raconter une histoire commune à des milliers de personnes : la mort dun être cher au cours de la guerre. Mais, ne tmbant pas dans le cliché de la mère de famille se retrouvant seule et luttant pour élever tant bien que mal ses enfants, inverse les rôles en reposant entièrement tout sur les épaules du père. Une bien belle réussite.
L'histoire d'un homme qui a perdu sa femme. Rien d'original, sauf qu'elle était soldat en Irak, et qu'il faut qu'il annonce la nouvelle à ses deux filles. Ce film pas très bien filmé, pas très rythmé et loin d'être passionnant a quand même une qualité cachée qui fait oublier tout le reste. Il est émouvant. Pas dans le sens mélodramatique ou fleur bleue pour femmes ménagères. D'une émotion universelle qui est celle de l'être humain face à la vacuité de l'existence, quand il faut continuer à vivre alors que tout un système et une échelle de valeur a contribué à foutre en l'air son bonheur pourtant si simple et inofensif. Le vrai sujet n'est pas exactement le cheminement de Cusak pour dire la vérité à ses filles, c'est surtout le doute qui va doucement s'installer dans l'esprit de la grande sœur sur les errements de son père et de tout un pays au moment où elle ressent sa propre horloge biologique qui entre en action, dans son corps mais surtout son esprit. Contrairement aux critiques que j'ai lues, il n'y a aucun patriotisme dans ce film, puisque les deux points de vue sont présentés, et que l'on s'attend à ce que chaque protagoniste fasse ses choix en toute conscience. Ce qui donne ce superbe « si tu ne crois plus, tu est perdue », leitmotiv des républicains, pires intégristes de l'annihilation de la pensée libre au nom de la croyance toujours supérieure. D'autant plus qu'elle est indémontrable. Les acteurs sont plus que magnifiques, et Cusak a fait un travail formidable pour ressembler à ce point à un plouc qui arrache les larmes. Mais les actrices sont géniales elles aussi. Ce qui est souvent le cas dans ce type de film, « In America » étant le meilleur exemple. Bref, une production indé typique avec ce petit plus d'originalité, de réalisme réfléchi et de gravité qui fait les grands et beaux films. Et bien sûr, le titre du film est symptomatique et parfaitement trouvé en anglais, oui, Grace est partie, et la grâce d'un avenir meilleur avec.
Grâce... voilà le mot est dit. Oui, ce film est touché par la grâce... Il n'est militariste que pour ceux qui n'ont rien compris... Ce film fait plus contre la guerre en Irak que mille films de guerre... parce que ce film-là touche au coeur, à l'émotion, à la sensibilité de tout père et de toute mère, partout dans le monde
Grace is gone de James C. Strouse ( son tout premier long métrage ) mérite très largement ces trois étoiles que je lui met aujourd'hui accompagner de cette critique ... C'est un drame, qui raconte l'histoire de cet ex soldat américain Stanley Phillips, qui un jour en ouvrant la porte de sa maison, apprend que sa femme est décédée au front ( elle même était soldat, et à était tuer en Irak ). Le père, Stanley P. totalement désorienté par la mort de sa compagne, part avec ces deux filles Heidi (12 ans) et Dawn (8 ans) sans rien leur expliqué, pour un long et bouleversant voyage en voiture. Ce film raconte cette histoire très touchante, de ce père de famille totalement bouleversé et perdu à la mort de sa femme et qui ne trouve pas la force, ni les mots pour le dire à ses filles .. J'ai mis un peu de temps à me mettre dans l'histoire, j'ai trouvé l'interprétation de John Cusack pas très sincère au début, les réactions de cet homme qui vient de perdre sa femme ne m'a pas convaincu dans un premier temps. C'est au moment de l'arrivée des deux petites filles, Sheilan O'Keefe ( Jeune actrice prometteuse à suivre ) et Gracie Bednarczyk, que l'on est embarqué avec elles dans cette spirale bouleversante, c'est à partir de ce moment là qu'on commence à ressentir les émotions de l'interprétation de John Cusack. J'ai trouvé ce film tout simplement sublime, il n'y a pas d'autre mot pour mieux le décrire. C'est beau, c'est touchant et très juste, un drame très réussit, qui réussira surement à en bouleversé plus d'un(e) .
Petit film qui vaut surtout pour son trio de comédiens, John Cusack et ses deux "filles", tous trois parfaits, car, à force de vouloir éviter le misérabilisme, la mise en scène est un peu trop épurée sur le sujet central, le deuil.
un film d'une intense émotion qui raconte l'histoire d'une famille, la mère engagée dans l'armée américaine est tuée en irak pendant la guerre. john cusak dans un rôle inhabituel dégage une sincérité et une tristesse touchantes.
Ce film est vraiment superbe ! Comme le dit John Cusack : ce n'est pas un film politique mais "avant tout une histoire sur la peine, et l'espoir d'un peu de rédemption.". Désolé de cité, mais je ne sais pas comment dire mieux... Et la mise en scène, le jeux des acteurs et la musique font de cette bonne idée un film vraiment fort, magique et plein de pudeur !
Avant de dénoncer un gouvernement menteur ce film relate avec sensibilité et sobriété un drame familial sans doute désormais vécu comme une trahison par les milliers de familles concernées. Il pose une limite au patriotisme. Il s'agit plus d'un film dramatique que politique. Ça ne signifie pas que l'émotion leurre la réalité, elles peuvent et doivent cohabiter, message possible du film. Preuve en est qu'on n'aperçoit même pas l'être cher.
Ce n'est pas encore le film qu'on attendait sur l'Irak mais Grace is Gone est un drame qu'on comprend mal certaines réaction du père mais d'autres se voit touchantes et original. Le résultat est mitigé c'est un film tires larmes qui exaspère souvent.
Une émouvante réflexion sur le deuil. Grace is gone, sans jamais tomber dans le discours politisé, se révèle être surtout un constat de la guerre en général : les pertes humaines, les conséquences que cela amènes et surtout la vacuité de celle-ci. Un film énormément touchant, tout comme ces personnages : John Cusack nous livre une prestation tout en retenue, d'un homme qui n'arrive pas à extériorisé ses sentiments, auquel on s'identifie beaucoup ( pour certain ). Suivi de deux jeunes actrices ( qui sont sans nul doute, l'une des révélations de ce film ), interprétant leur rôle avec un naturel époustouflant. Certaines scènes, sont par la force des choses, extrêmement poignantes. La réalisation est sobre et intimiste. Néanmoins, il y a quelques défaut au niveau du rythme, plutôt languissant, et les images ont des allures de cartes postales. Sans ça, ce film risque indéniablement de vous toucher. Avec une très belle musique composée par Clint Eastwood lui même ( qui n'est pas sans rappelée celle dans Million Dollar Baby ). Un réalisateur à suivre, donc.
Le thème abordé laissait penser que le film serait vraiment attendrissant du début jusqu'à la fin. Un road movie sur fond d'aveux. Road movie ? Pas du tout puisque durant ce voyage, il ne se passe rien ! C'est long... c'est plat.... jusqu'au moment où arrivent enfin les aveux. Dommage car si le voyage avait été marqué par des faits un peu plus marquants, ça aurait été bien mieux. J'ai regardé ce film il y a quelques minutes et je ne me rappelle déjà plus que de la fin. Avant, c'était du vent !
Hormis le message politique intrinsèque au film que je ne commenterai pas, ce mélo US sur le difficulté de surmonter un deuil est un bon film, certes mollement emmenée, mais admirablement servie par J. Cusack et les petites filles.
Vraiment désolé. On aimerait aimer Grace is gone parce que le deuil de ce père de famille et de ses deux adorables petites filles est forcément touchant mais, puisqu'il s'agit de juger une oeuvre cinématographique, on ne peut que constater que son traitement est morne et sans grand talent. Sévère ? Sans doute mais on est en droit d'attendre davantage qu'un road movie filmé avec application et qui "capitalise" sur le chagrin d'un homme en évoquant à peine le conflit irakien qui en est la cause. On dira que c'est un film intimiste et pudique mais ce n'est pas une excuse. Vraiment désolé.