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velocio
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1,5
Publiée le 29 octobre 2010
Ce film de Dror Shaul est, parait-il assez autobiographique. Il raconte la vie d'un jeune adolescent dans un kibboutz, au milieu des années 70. Pour beaucoup, le phénomène des kibboutz est le côté le plus positif de l'état d'Israël. On sait que ce mouvement prônant et pratiquant un socialisme autogéré est totalement sur le déclin en Israël et ce film ne peut que contribuer à l'assommer, montrant une communauté de pervers et de malades mentaux. A un point tel que, finalement, on arrive à ne pas trop y croire. Un traitement plus fin et moins extrême eut permis de mieux comprendre !
Un film dur qui se met en place très lentement. La difficulté de l’œuvre ne réside pas sur la vision des kibboutz à cette époque mais sur la façon de les présenter. Le réalisateur appui beaucoup sur certains détails qui rendent son film autobiographique « trop » dénonciateur. Même si au fond, c’est une vengeance personnelle de sa part, il en oubli de montrer les points positifs du concept « kibboutz » pour qu’on puisse se faire notre propre avis. Dror Shaul dégage trop de noirceur à travers ses personnages, nous sommes donc devant un cinéma à la limite de la manipulation. Mis à part cela « Adama, mon Kibboutz » reste un film convenable avec un jeu d’acteur idéal et une fin plus concluante qui relève un peu l’ensemble.
Une mère fragile vit avec ses deux fils dans un kibboutz dans les années 70. Elle s'enfonce lentement dans la dépression, laissant son plus jeune garçon âgé de 12 ans dans le désarroi. Celui-parviendra-t-il à l'aider, à construire et sauvegarder son enfance et sa vie future? Une ambiance pesante règne tout au long du film. La description détaillée du fonctionnement du kibboutz et de ses habitants est loin d'être idyllique, et c'est surement l'aspect le plus intéressant du film. On est en effet bien loin de l'aspect communautaire idéal que beaucoup d'occidentaux véhiculent à tort. Il s'agit au contraire d'une organisation très fermée, parfois intolérante, aillant beaucoup de mal à résoudre les problèmes des autres. Pour autant, c'est aussi la découverte de ce fonctionnement unique avec ses défauts mais aussi ses avantages, que l'on observe avec curiosité. La dépression de la mère, l'enfance difficile et rigoureuse de son fils se heurtent aux principes du kibboutz. Filmé avec beaucoup de pudeur, le réalisateur évite de tomber dans le mélo pur et dur, malgré quelques passages purement décoratifs. On se laisse entraîner par le récit et l'on espère...
C'est un film très controversé qui ne mérite vraiment d'être si mal jugé par certains critiques (le Monde). C'est un film émouvant, superbement joué qui dénonce SANS manichéisme certains comportements dans un kibboutz dans les années 70. Ce qui fait la force de ce film c'est justement la vérité des personnages. A voir