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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 juillet 2009
Ce film est jouissif. Il renouvelle totalement le genre du film d'espionnage. Marina Foïs est délirante à souhait. Lorant Deutsch un peu coincé certes (l'histoire du fameux slip qu'il a refusé d'enlever sur le tournage, alors qu'il était convenu qu'il apparaisse nu) mais il joue les benêts à la perfection, Julien Baumgartner forme un réjouissant contraste avec Lorant Deutsch, et l'on se réjouit que Jeanne Balibar sorte de son registre habituel, elle n'a jamais été aussi drôle.
Les situations sont crus, les dialogues percutants, le ton loufdingue. Et le tout très léger, sans prétention. Oui vraiment, un bon moment de détente.
Une comédie d'espionnage sous fond musical qui finit par séduire, de par son ton "nouvelle vague" et son mélange des genres. En dépit de quelques scories, c'est un film singulier dans la production cinématographique française. Plus que le "McGuffin" initial (une banale histoire de clé USB convoitée), c'est le savant dosage de mystère, d'érotisme et d'humour acerbe qui retiendra l'attention.
un film absurde et délirant.... une intrigue banale, une histoire de cle USB contenant des informations importantes, avec des personnages pas banals ! un casting cohérent avec en tête le couple Marina fois et lorant deutsch, couple pour le moins inattendu, quelques dialogues savoureux, des images crues, tout cela sous fond musical. Mais bon tout çelà n'en fait pas un chef d'oeuvre ! loin de là
Le plaisir de chanter est un film qui ne fonctionne à aucun niveau que ce soit de la comédie,du thriller,du sentimental...Balibar en fait des tonnes et plombe le film à elle seul.Catastrophique.
Jolie comédie dans l'air du temps, acteurs et dialogues savoureux. Il me semble que vers la fin Marina Foïs dit à Lorant Deutsch quelque chose comme" On vieillira ensemble... qu'est-ce qu'on va se faire chier ! (!!) sur un ton aussi étrange que les illustres "bizarre, comme c'est bizarre" de Drôle de drame auquel ce drôle de film fait assez penser.
Quelle horreur ! un film nullo-porno-glauque, même pas bien joué et qui fait mal aux oreilles en plus. N'y aller que si votre but dans la vie est de voir Mairna Fois à poil, sinon fuyez !!!
Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé d'aller voir un ovni, de savoir que vous allez voir un ovni et d'être surpris quand même de voir un tel ovni. Voilà l'impression que ce film m'a laissé. C'est un peu une comédie d'espionnage d'art et d'essai sous psychotropes. Ça devrait pas exister, encore moins fonctionner, et pourtant. Marina Foïs joue dans un registre tellement décalé qu'on se demande si elle est dans la bonne dimension et lance ses répliques, dignes de Tarantino chez son psy, sur un ton si vide qu'elle en est touchante. Lorant Deutsch nous fait un superbe numéro d'agent secret un brin largué qui essaie de rester professionnel malgré tout. Quand à Jeanne Balibar, ingénue sous prozac, elle est simplement brillante, tout comme les seconds rôles. Ça reste donc un film déroutant, qui ne plaira vraiment pas à tout le monde. Mais moi, j'ai aimé, c'est l'essentiel.
Sorte de comédie d'espionnage tragi-comique bien jouée, cynique, assez crue, savoureuse, aux dialogues incisifs, audacieux car surréalistes, aux rapports atypiques, où les personnages dévoilent leurs failles (et plus, comme Julien Baumgartner qu'on voit pas mal à poil!) On voit d'ailleurs plusieurs interprètes dans le simple appareil - sauf Lorànt Deutsch le coincé. Ne suivez pas les critiques qui pointent l'aspect sexuel inapproprié, ils exagèrent totalement ; c'est justement ce qu'il y a d'irrévérencieux. Tout se cristallise autour d'un petit cercle de cours de chant. On y chante donc mais ce n'est qu'un prétexte... Un premier rôle 100% Marina Foïs et une Jeanne Balibar à sa place en bourge nunuche (bizarre, dès qu'on tombe sur Pierre Palmade, on se met à rire même s'il est pas drôle). Dommage qu'on soit si peu nombreux dans la salle car voilà un bon film français, manquant un peu de punch et un poil irritant mais original et bien filmé.
C’est en 2000 que j’ai découvert le cinéma d’Ilan Duran Cohen avec le très réussi «La confusion des genres ». Aujourd’hui, ce titre serait parfaitement adéquat pour évoquer le genre de film qu’est « Le plaisir de chanter », tant on navigue à la fois entre comédie de mœurs, film d’espionnage et drame existentiel. C’est en cela que ce film se détache du lot commun. L’histoire est celle d’un improbable couple d’espions chargé de remettre la main sur une clé usb appartenant au défunt mari d’une chanteuse lyrique. De ce pitch déjà improbable, le réalisateur nous propose le portrait de personnages haut en couleurs interprétés par un casting de choix mais tout aussi inattendu. Marina Foïs (géniale) et Lorànt Deutsch compose ce duo d’espions improbable. Elle, est en plein désir de maternité et lui, est plus ou moins un handicapé des sentiments. Leur enquête va les mener dans un cours de chants où ils vont rencontrer des personnages équivoques, dont une castafiore jouée par une Jeanne Balibar en pleine forme, à la fois ingénue et complètement cinglée et un escort boy sexy et sans morale interprété par l’impudique Julien Baumgartner. Le film est surtout une réussite de part ses multiples répliques jubilatoires, aussi absurdes qu’amusantes. Les personnages sont tous intéressants et finalement, c’est plus eux que l’histoire en elle même qui comptent ici. Malgré tout, si le film se regarde avec plaisir, j’avoue ne pas avoir été complètement charmé par ce délire loufoque et un brin pervers. Il est cependant tout à fait recommandable car il ne ressemble à rien d’autre et est un vrai divertissement plutôt intelligent. Une curiosité sympathique mais pas mémorable.
Une situation absurde: des espions se retrouvent dans un cours de chant pour se rapprocher d'une naive veuve qui rêve de chanter de la variété.One ne croit pas une seule seconde à Marina Fois et Lorant Deutch en espions, alors il faut delaisser tout réalisme pour apprécier ce film loufoque où chacun cherche à être aimé. Ce film est une gallerie de portraits dont la trame de fond est ridicule. Certes on evite le genre film intello sur les questionnements de chacun sur l'amour pour un récit plus bancal, décalé mais on reste grandement sur sa faim car le côté décalé manque de fantaisie dans la mise en scène.
Un film drôle, original, aux dialogues percutant...bref, un film qui change des niaiseries françaises habituelles. Ne vous fiez pas à la bande annonce, ni à l'affiche. Allez le voir et faites-vous votre propre opinion.
Une comédie d’espionnage avec Lorànt Deutsch et Marina Foïs, soyons clair : on ne s’attend pas à un chef-d’œuvre du septième art. En revanche, on espère passer deux petites heures agréables, en rigolant bêtement à des blagues stupides, comme dans des RRRrrrr !!!, La tour Montparnasse infernale, Un aller simple (pas toujours si stupide que ça, d’ailleurs)…
Hélas, l’échec est quasiment total. Il y a bien un ou deux dialogues qui fonctionnent, quelques répliques soignées parsemées çà et là, mais pour le reste… On s’ennuie ferme, de bout en bout, l’intérêt principal du film n’étant in fine pas du tout la notion de comédie, ni l’histoire d’espionnage à peine abordée le temps de l’oublier, mais la plastique des acteurs qui passent la moitié du film à poil — dans des scènes aussi anti-érotiques que possibles, rassurez-vous.
Scénario archi-plat, c’est donc pas une surprise, mais film porno pas assumé, dialogues mous du genou et réalisation chloroformée, c’est plus gênant.
L'histoire fait peur ; deux agents secrets français infiltrent un cours de chant pour récupérer une clé contenant de précieuses informations et ainsi détourner un secret nucléaire. Le tout sur fond de film musical, comique et érotique. Ou l'on est tenté en se disant qu'un film audacieux, aussi raté-soit-il, vaut toujours mieux qu'un film vu mille fois, ou alors on s'arrête aux préjugés et passe à côté... d'une petite merveille. Car en fait, pire que ce qui est signalé en haut, le film est trois fois plus barge que ce qu'il laisse croire un premier temps. Possible qu'il laissera les fanatiques d'un cinéma technique sur le bord de la route, néanmoins la comédie carbure à cent à l'heure, et l'intrigue, follement abstraite et douée d'un art du décalage formidable, tient la route jusqu'au bout, chose à priori impensable vu le pitch du film. Non seulement Ilan Duran Cohen assume l'improbabilité de ses situations, mais mieux encore il les transcende d'une force humoristique immédiate grâce à laquelle le bordel furieux et insupportable se transforme en un périple astucieux et passionnant. Ne nions pas que la mise en scène est pauvre et inintéressante (à part deux trois plans à la volée, c'est-à-dire rien du tout sur une durée d'1h30) et que le film s'essouffle vers la fin dans un trop-plein de bizarrerie quotidienne. Mais pour le reste, il y a du culte en puissance, mélange déjà mythique d'un jeu d'acteurs de génie (Jeanne Balibar en allumée totale, Marina Foïs en frustrée, la révélation Julien Baumgartner, hilarant en précieux prostitué) et de dialogues qui explosent naturellement dans un délai record ( << Mais tu cherches toujours la performance... On est pas en guerre, hein, on peut jouir 'cool' ... >> balancé par une Marina Foïs au maniérisme spontané d'ores et déjà anthologique!). L'art savoureux du décousu, de l'absurdité totale et de l'excès de gags font du Plaisir de chanter une oeuvre française originale, ridiculement dévastatrice quand elle se moque à la fois de l
Si ma note est d'une étoile, c'est uniquement pour les acteurs qui sont tous excellents. Pour le reste, rien a sauver. Des scènes ridicules (l'échange sur le Pont des Arts par exemple), une construction narrative sans le moindre bon sens qui vous permet de vous ennuyer tout au long de ce film très poussif.