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galau7
30 abonnés
719 critiques
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2,5
Publiée le 26 novembre 2008
Un film déroutant, mélange des genres que l'on a du mal à cerner, mais qui apporte un décalage parfois intéressant. Ce cadre d'espionnage et de chanson lyrique sert en fait au portrait des états amoureux et des états d'âme d'une galerie de personnages. Beaucoup de caméra à l'épaule et du réalisme cru dans les ébats. Heureusement, il reste la Foïs...
Si ma note est d'une étoile, c'est uniquement pour les acteurs qui sont tous excellents. Pour le reste, rien a sauver. Des scènes ridicules (l'échange sur le Pont des Arts par exemple), une construction narrative sans le moindre bon sens qui vous permet de vous ennuyer tout au long de ce film très poussif.
Comédie policière, comédie d’espionnage, comédie musicale, comédie perverse, agitez le tout dans un shaker à loufoqueries, servez dans le plus grand désordre, et vous obtiendrez ce petit film aussi inégal que surprenant. Des dialogues par moments très drôles, mais aussi de pénibles séquences musicales qu’on aimerait plus brèves malgré leur justification scénaristique. Les scènes crues, sans être choquantes, ne sont pas sans une certaine complaisance. Jeanne Balibar et Marina Foïs dominent haut la main une distribution elle aussi inégale.
Film étonnant. On ne s'attend à rien et on tombe sur ça ! Des scènes chocs et des phrases qui marquent. C'est bizarre, et il vaut mieux le savoir avant de le regarder. Pour qui aime Marina Foïs, vous allez être servis !
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 18 juillet 2021
Il semble y avoir une vogue dans le cinéma français pour ajouter des chansons à ce qui serait autrement des films non musicaux. Faubourg 36 a une sorte d'excuse dans la mesure où il est centré sur un Music Hall mais Agathe Clery et celui-ci auraient tout aussi bien fonctionné en tant que films normaux. Des deux Le plaisir de chanter une histoire d'espionnage est le candidat le moins probable et le moins crédible mais ils tentent de justifier les chansons en faisant en sorte que pratiquement tous les acteurs principaux prennent des leçons de chant avec le même professeur il est clair que le scénariste réalisateur Ilan Duran Cohen s'est dit je vais raconter mon enfance. Si l'intrigue est idiote voire même ennuyeuse le jeu est généralement bon surtout en ce qui concerne Marina Fois et Jeanne Balibar le reste des acteurs laisse a désirer. Bien que je l'ai vu avec d'autres personnes autour de moi aucun n'a jugé bon de faire un commentaire favorable et c'est bizarre...
Pour son 4 ème film Ilan Duran Cohen ne manque pas de culot que se soit dans les scènes (avec la scène culte où Balibar se fait léché le pied recouvert de Nutella) ou les dialogues toujours dérisoire.
Difficile de croire que le thriller n'est que prétexte à des questions existentialistes et des situations comiques ou tragico-comiques. Le sérieux du thriller d'espionnage côtoie bel et bien le style déjanté tant à la mode. Style plus aisé à recréer qu'une histoire plausible. La fuite du temps, la recherche de la jeunesse, l'accomplissement, etc, autant de thèmes plutôt intelligemment évoqués autour de dialogues tantôt habiles tantôt ridicules. Finalement, le plus dérangeant dans ce film faussement intello sont les scènes de nu exhibitionnistes qui n'apportent strictement rien au propos, et cela ni le titre bon enfant ni le monde médiatique ne le suggèrent, et enfin le jeu exagérément appuyé dans le déjanté-décalé des actrices et acteurs. Contrariant de se voir impose du nu voyeur.
L'histoire d'une clé USB qui contient un secret nucléaire, et un couple d'espion va tout faire pour la récupérer. Impossible de parler ou critiquer ce petit bijou, divine surprise dans les catalogues stéréotypés des productions actuelles. Mi comédie, mi étude de mœurs parisiennes, mi thriller, mi érotique, tout est mélangé dans un joyeux bordel qui ne franchit jamais la ligne du respect pour le spectateur ou de la vraisemblance de façade. Un OVNI comme on aimerait en voir bien plus souvent, un délice à déguster même plusieurs fois.
Ce n'est pas une comédie de moeurs, ce n'est pas une comédie dramatique, ce n'est pas un film d'espionnage ni une chronique sur les trentenaires en milieu urbain. Et pourtant c'est un peu tout ça à la fois. Qu'est-ce donc alors ? Un film déroutant, assurément, dont le premier quart nous laisse désemparé (vu qu'on ne sait pas dans quelle case le ranger). Une fois que l'on a accepté le genre, ou plutôt le non-genre, alors on peut se laisser porter par une histoire plutôt absurde dont l'intrigue principale nous échappe rapidement. Mais l'essentiel n'est pas là. Tout va tourner autour des relations bizarres entre deux agents secrets pas vraiment brillants, catapultés dans un cours de chant au milieu duquel une veuve totalement à l'ouest tente de trouver sa voie (et sa voix aussi bien entendu...). La comédie est là mais au détour d'une phrase, dans les derniers mots d'une réplique qui ne colle pas avec la précédente, dans un regard en coin, une situation grotesque. Les personnages se questionnent sans cesse mais souvent hors contexte, tous empêtrés dans une crise existentielle et narcissique avec pour point commun le désir, le sexe, le besoin de plaire. Les dialogues sont fins, très bien écrits, ciselés. La mise en scène est élégante et affirmée, laissant la part belle à la nudité des corps, l'érotisme des peaux, le sens des regards. Certaines scènes sont d'ailleurs plutôt culottées (bien qu'elles ne le soient pas) et la liberté de ton fait plaisir à voir. Le casting est impeccable : Jeanne Balibar est irrésistible, Marina Foïs décalée à souhait, Lorànt Deutsch plutôt touchant, et Julien Baumgartner très convaincant en pute infantile. Tout ces ingrédients, mêlés de manière plutôt particulière dans cet ovni cinématographique, font du Plaisir de chanter un film qui, même s'il ne provoque pas un enthousiasme forcené, mérite le détour. Le parti pris risqué est assumé de bout en bout. Et ce n'était pas une mince affaire...
Jolie comédie dans l'air du temps, acteurs et dialogues savoureux. Il me semble que vers la fin Marina Foïs dit à Lorant Deutsch quelque chose comme" On vieillira ensemble... qu'est-ce qu'on va se faire chier ! (!!) sur un ton aussi étrange que les illustres "bizarre, comme c'est bizarre" de Drôle de drame auquel ce drôle de film fait assez penser.
Un film riche , une bande son exceptionnelle, un casting original, petit bemol sur le scénario qui n'est pas captivant. Les qualités de ce film , nombreuses, redressent le niveau du scenario pour faire au final un film agréable, riche et novateur .
Le plaisir de chanter. Ah, ça c'est du lourd ! Le mariage tout à fait improbable du film d'espionnage et du film de chant, genre les choristes ! Voilà un film qui n’a pas peur d’y aller, qui envoie le bois et qui, du coup, sort vraiment du lot. Les meilleures scènes sont celles qui tournent autour du sexe. Mais attention, âme prude s’abstenir, elles sont d'une extrême crudité ! Ce film est aussi une comédie antiromantique fleur bleu, un James sans Bond, une Mary sans Poppins… Que demande le peuple ? « Crues comment, les scènes ? » Disons qu’il arrive de voir certains sexes en érection quand même…
Tout est ridicule et faux dans ce marivaudage grotesque et platement exhibitionniste. Les dialogues sont constamment improvisés, comme à la recherche de bons mots qui ne viennent pas. Jeanne Balibar a l’air de beaucoup s’amuser, on ne sait pourquoi.