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norman06
346 abonnés
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2,5
Publiée le 7 décembre 2008
Une comédie d'espionnage sous fond musical qui finit par séduire, de par son ton "nouvelle vague" et son mélange des genres. En dépit de quelques scories, c'est un film singulier dans la production cinématographique française. Plus que le "McGuffin" initial (une banale histoire de clé USB convoitée), c'est le savant dosage de mystère, d'érotisme et d'humour acerbe qui retiendra l'attention.
Sorte de comédie d'espionnage tragi-comique bien jouée, cynique, assez crue, savoureuse, aux dialogues incisifs, audacieux car surréalistes, aux rapports atypiques, où les personnages dévoilent leurs failles (et plus, comme Julien Baumgartner qu'on voit pas mal à poil!) On voit d'ailleurs plusieurs interprètes dans le simple appareil - sauf Lorànt Deutsch le coincé. Ne suivez pas les critiques qui pointent l'aspect sexuel inapproprié, ils exagèrent totalement ; c'est justement ce qu'il y a d'irrévérencieux. Tout se cristallise autour d'un petit cercle de cours de chant. On y chante donc mais ce n'est qu'un prétexte... Un premier rôle 100% Marina Foïs et une Jeanne Balibar à sa place en bourge nunuche (bizarre, dès qu'on tombe sur Pierre Palmade, on se met à rire même s'il est pas drôle). Dommage qu'on soit si peu nombreux dans la salle car voilà un bon film français, manquant un peu de punch et un poil irritant mais original et bien filmé.
Ilan Duran Cohen a un petit quelque chose qui lui fait faire des films un peu hors normes et dotés d'un petit grain de folie. Le Plaisir de chanter monte d'un cran dans ce registre par rapport aux films précédents. De là à crier à la comédie brillantissime comme l'ont fait pas mal de critiques il y a un grand pas. Le principal intérêt du film réside dans son énergie bien réelle et ce personnage de sage fofolle de Constance. Le couple joué par Marina Fois et Lorant Deutsch est relativement insupportable. Les femmes sont particulièrement moches et mal éclairées. Au final on ne s'amuse pas vraiment tout comme on ne s'ennuie pas vraiment non plus.
C’est en 2000 que j’ai découvert le cinéma d’Ilan Duran Cohen avec le très réussi «La confusion des genres ». Aujourd’hui, ce titre serait parfaitement adéquat pour évoquer le genre de film qu’est « Le plaisir de chanter », tant on navigue à la fois entre comédie de mœurs, film d’espionnage et drame existentiel. C’est en cela que ce film se détache du lot commun. L’histoire est celle d’un improbable couple d’espions chargé de remettre la main sur une clé usb appartenant au défunt mari d’une chanteuse lyrique. De ce pitch déjà improbable, le réalisateur nous propose le portrait de personnages haut en couleurs interprétés par un casting de choix mais tout aussi inattendu. Marina Foïs (géniale) et Lorànt Deutsch compose ce duo d’espions improbable. Elle, est en plein désir de maternité et lui, est plus ou moins un handicapé des sentiments. Leur enquête va les mener dans un cours de chants où ils vont rencontrer des personnages équivoques, dont une castafiore jouée par une Jeanne Balibar en pleine forme, à la fois ingénue et complètement cinglée et un escort boy sexy et sans morale interprété par l’impudique Julien Baumgartner. Le film est surtout une réussite de part ses multiples répliques jubilatoires, aussi absurdes qu’amusantes. Les personnages sont tous intéressants et finalement, c’est plus eux que l’histoire en elle même qui comptent ici. Malgré tout, si le film se regarde avec plaisir, j’avoue ne pas avoir été complètement charmé par ce délire loufoque et un brin pervers. Il est cependant tout à fait recommandable car il ne ressemble à rien d’autre et est un vrai divertissement plutôt intelligent. Une curiosité sympathique mais pas mémorable.
Une comédie d’espionnage avec Lorànt Deutsch et Marina Foïs, soyons clair : on ne s’attend pas à un chef-d’œuvre du septième art. En revanche, on espère passer deux petites heures agréables, en rigolant bêtement à des blagues stupides, comme dans des RRRrrrr !!!, La tour Montparnasse infernale, Un aller simple (pas toujours si stupide que ça, d’ailleurs)…
Hélas, l’échec est quasiment total. Il y a bien un ou deux dialogues qui fonctionnent, quelques répliques soignées parsemées çà et là, mais pour le reste… On s’ennuie ferme, de bout en bout, l’intérêt principal du film n’étant in fine pas du tout la notion de comédie, ni l’histoire d’espionnage à peine abordée le temps de l’oublier, mais la plastique des acteurs qui passent la moitié du film à poil — dans des scènes aussi anti-érotiques que possibles, rassurez-vous.
Scénario archi-plat, c’est donc pas une surprise, mais film porno pas assumé, dialogues mous du genou et réalisation chloroformée, c’est plus gênant.
Nul, sans intérêt, ennuyeux... Même pas drôle, juste pathétique et ridicule. Les pseudo-gags tombent à l'eau, le suspens est inexistant, les personnages pas franchement faciles à aimer, l'histoire loin d'être passionnante. Une grosse déception.
Voilà sans doute l'un des films français les plus délirants et les plus réussis de l'année. Une totale jubilation. Rarement tous les éléments qui forment un film sont autant réussis. Le scénario est assez inracontable tant le nombre de personnages et de ramifications de l'histoire sont nombreux. Mais le tout est parfaitement compréhensible. Les dialogues sont un vrai chef d'œuvre de drôlerie, d'intelligence, de second degré et de fantaisie. C'est souvent très cru aussi bien dans les mots que dans les images, mais ça passe tout à fait, c'est parfaitement homogène. La mise en scène est élégante, rythmée, sans temps mort, sans ennui aucun. L'interprétation est absolument formidable. Tous les acteurs et actrices sont parfaits. Même Lorànt Deutsch c'est dire ! Marina Foïs fait du Marina Foïs mais elle le fait tellement bien, cette voix et ce jeu si particulier peut coller finalement à tous les genres de cinéma, du drame (Darling, Un cœur simple) à la comédie déjantée comme ici. Tous les rôles sont parfaitement rendus mais celle qui surpasse tout le monde c'est l'excellente Jeanne Balibar. Déjà très bien dans le très moyen Sagan, elle assure un max ici. Elle est drôle, émouvante, percutante. Une très belle prestation. Voilà, peu de choses à dire donc sur ce film hilarant qui décoiffe et qui sort tout à fait de l'ordinaire. Après l'excellent La confusion des genres Ilan Duran Cohen confirme qu'il est une des valeurs montantes du cinéma français. Un film d'espionnage comme on en voit peu souvent ! Tout comme une comédie d'ailleurs ! Décapant ! C'est assez rare dans la production française pour le noter. A voir d'urgence pour échapper à la grisaille et à la sinistrose ambiante.
je ne sais pas quoi penser de ce film, et encore moins après avoir lu ce que le réalisateur prétendait avoir voulu faire, car sa vision est pour le moins...absconse, pour ne pas dire incompréhensible. un film curieux certes, pas très bien ficelé, mais surprenant, ce qui est quand même pas mal ! Si vous êtes amateur de beaux garçons nus, il n'y en a qu'un mais vous serez servi, si vous aimez Loran truc, vous le détesterez peut être, moi je le trouve toujours mauvais alors qu'on nous le vend pour un excellent acteur, et, pour une fois, je l'ai trouvé supportable, quant à Jeanne Balibar, il parait qu'elle a fait un disque, j'ai envie de lui dire qu'on l'aime trop au cinéma pour qu'elle continue dans cette disicipline ou elle n'a aucun talent, tellement elle chante faux. Rien de comparable cependant avec les deux filles qui nous massacrent le duo des fleurs du lakmé de Léo Delibes : pensez aux oreilles fragiles, j'étais sur le point de sortir, c'est insoutenable de chanter aussi mal. Bref, un film maladroit aux propos pseudo intello si on s'en réfère à l'auteur, mais qui se laisse regarder avec un peu d'intérêt et de curiosité. Sympathique. Quant à Julien machin, vous le redeshabillez quand vous voulez, et je veux même bien m'en charger !
Grand foutraque entre la comédie paillarde, le polar, le film érotique (enfin soft...) et le film d'auteur, Le Plaisir de chanter est un vrai bordel visuel inclassable. Les répliques de mots d'auteur fusent pour notre plus grand plaisir, et même si on ne comprend pas tout à l'histoire, ce n'est pas bien grave...
Drôle de génial film, l'un des meilleurs film français de l'année : un délicieux mélange de comédie d'espionnage, en-chanté et hédoniste en diable (Kiveuduku ?). Jeanne Balibar est encore plus loufdingue que d'habitude (quel talent !), Marina Foïs dans un rôle sans (re)tenue, des p'tits jeunes qui en veulent (du cul)... Espérons qu'il passera sur un jour sur TF1 !!
J'ai des amis qui ont trouvé les personnages antipathiques, idée séduisante de savoir comment chacun peut percevoir les choses, moi au contraire, je les ai trouvés très attachants, humains, avec bien sûr leurs contrariétés, leurs peurs, leurs désirs, mais touchants ! Un grand merci au trio de l'affiche. Et comme je n'arrivais pas à me rassasier du film, je l'ai vu à nouvreau ! T'en prendras encore une louche, Joyce ?
Une comédie gentiment froutraque. Je retiens les dialogues excellents et le talent de Marina Foïs, et j'oublie le scénario approximatif. Jeanne Balibar est toujours aussi marrante, mais à la longue on finit par se lasser de la sempiternelle posture "évaporée" qu'elle affiche dans tous ses derniers rôles.
"Le plaisir de chanter" constitue selon moi une sorte d'ovni quel l'on pourrait qualifier de nanar musical... Scénario platonique, dialogue à tomber par terre, jeu d'acteurs effrayant, sans parler des scénes erotiques à gogo, et que dire du titre trés recherché digne d'un téléfilm de France Télévision ... Une belle casserole au final...
L'histoire fait peur ; deux agents secrets français infiltrent un cours de chant pour récupérer une clé contenant de précieuses informations et ainsi détourner un secret nucléaire. Le tout sur fond de film musical, comique et érotique. Ou l'on est tenté en se disant qu'un film audacieux, aussi raté-soit-il, vaut toujours mieux qu'un film vu mille fois, ou alors on s'arrête aux préjugés et passe à côté... d'une petite merveille. Car en fait, pire que ce qui est signalé en haut, le film est trois fois plus barge que ce qu'il laisse croire un premier temps. Possible qu'il laissera les fanatiques d'un cinéma technique sur le bord de la route, néanmoins la comédie carbure à cent à l'heure, et l'intrigue, follement abstraite et douée d'un art du décalage formidable, tient la route jusqu'au bout, chose à priori impensable vu le pitch du film. Non seulement Ilan Duran Cohen assume l'improbabilité de ses situations, mais mieux encore il les transcende d'une force humoristique immédiate grâce à laquelle le bordel furieux et insupportable se transforme en un périple astucieux et passionnant. Ne nions pas que la mise en scène est pauvre et inintéressante (à part deux trois plans à la volée, c'est-à-dire rien du tout sur une durée d'1h30) et que le film s'essouffle vers la fin dans un trop-plein de bizarrerie quotidienne. Mais pour le reste, il y a du culte en puissance, mélange déjà mythique d'un jeu d'acteurs de génie (Jeanne Balibar en allumée totale, Marina Foïs en frustrée, la révélation Julien Baumgartner, hilarant en précieux prostitué) et de dialogues qui explosent naturellement dans un délai record ( << Mais tu cherches toujours la performance... On est pas en guerre, hein, on peut jouir 'cool' ... >> balancé par une Marina Foïs au maniérisme spontané d'ores et déjà anthologique!). L'art savoureux du décousu, de l'absurdité totale et de l'excès de gags font du Plaisir de chanter une oeuvre française originale, ridiculement dévastatrice quand elle se moque à la fois de l