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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 septembre 2014
Aronofsky nous entraîne dans une spirale étouffante et anxiogène où il joue avec sa caméra d'une façon magistrale. Black Swan, c'est une expérience à part entière où la sublime Natalie Portman donne le meilleur d'elle-même pour nous emmener au fin fond de ses psychoses. Une réussite totale.
Darren Aronofsky a eu un mérite. Celui d'avoir réussi à mettre en valeur Natalie Portman et lui offrir enfin un grand rôle où elle a pu prouver son talent. Jusqu'alors, je n'avais jamais accroché à l'une de ses performances. C'est dans l'interprétation de ce cygne noir qu'elle prend enfin une autre ampleur et cesse d'être une éternelle pleurnicheuse - côté très bien exploité pendant la majeur partie du film - ici, pendant ces quelques minutes, elle est possédée, sensuelle, accomplie, inquiétante, dangereuse... A côté de cela, "Black Swan" n'est pas dénué de défauts, à commencer par le style impropre du réalisateur, caméra à l'épaule, où lui même semble se perdre entre le film d'épouvante, gore, pornographique et/ou dramatique. Une ligne de conduite hésitante où seul l'univers de la danse et du ballet recolle les morceaux tant bien que mal. De plus, on ne sait pas si ce côté provocateur, porté par Mila Kunis entre autre, est vraiment indispensable. L'art de la danse mérite t-il qu'on l'abaisse au sexe et à la drogue ? Il y aurait bien d'autres manières de présenter l'infinie complexité de ce monde... On peut tout de même reconnaître aussi que - même s'il n'est pas innovateur - l'aspect folie schizophrénique est bien exploité et plutôt bien mené jusqu'au final, parfaitement maîtrisé (il était temps), envoûtant et grandiose. Reste l'insupportable Vincent Cassel...
Une sublime métaphore de la création artistique. Nina a donné de son sang pour l'oeuvre d'art. Le cygne noir, jusque là enfoui au plus profond de son être surgi, la dévore, prend possession d'elle. Elle doit apprendre à le contrôler par son travail. Le ballet est l'occasion pour elle de se métamorphoser, à l'image de l'oiseau. Un grand film, profond par son propos, à l'interprétation irréprochable.
Un film qui nous en apprend un peu plus sur les ballets et la pressions que doivent subir leurs interprètes. Vraiment très étrange, ce Black Swan ne plaira pas a tout le monde pour sur mais n'en reste pas moins un bon divertissement.A voir en VO de préférence. (V; Cassel)
Un film qui reste très bon, et qui revient parfaitement dans le style Aronofksy, avec une mise en scène angoissante, une ambiance glaçante, et des acteurs parfaits. Le tout servit par une musique somptueuse. Un film qui me touche tout de même moins que Requiem for a dream et The fountain. Foncez.
Ce film époustouflant est l’histoire d’une naissance, celle d’une enfant qui devient une femme dans toute sa violence et sa beauté. Adapter d'un roman d’Andres Heinz et du ballet le plus connu du répertoire classique, Black Swan est sans aucun doute le film de 2010. Darren Aronofsky réalise là un film puissant, d’un romantisme passionné, et plongeant dans la tourmente psychologique de son héroïne. Natalie Portman qui porte le film sur ses épaules, nous sort encore une fois, une prestation cinq étoiles pour laquelle elle est nommée aux Oscars, logique car quelle performance encore une fois de sa part. spoiler: Cette histoire de danseuse qui doit tout à la fois interpréter le cygne blanc et le cygne noir va devenir intense et stressante pour Nina qui n'arrive pas à danser le cygne noir, elle ne sait danser que le cygne blanc, Lily une jeune danseuse venue de San Francisco semble mieux qualifié pour interpréter ce cygne noir. Néanmoins Nina obtient le rôle de la reine des cygnes au profit d'une autre danseuse dont le rôle lui avais déjà été attribuer. Confrontée à ses frustrations et à son désir de perfection, Nina devra affronter ses démons, car la pression qu'elle subit est énorme et les répétitions de danse se succèdent mais malgré tout, elle n'arrive toujours pas à danser le cygne noir. Avec Black Swan, Darren Aronofsky nous offre une démonstration de ce qu'est la beauté, que ce soit au niveau de la danse, des décors ou bien de la qualité des images. A la fois intriguant et spectaculaire, il s'agit bel et bien de son meilleur film, qu'on peut définir sans une hésitation de chef-d'oeuvre!
Il est difficile de mettre des mots sur des sentiments aussi forts que ceux ressentis en voyant Black Swan. Le film du brillant Darren Aronofsky, réalisateur du troublant Requiem for a dream, est si intense et si angoissant que je ne suis pas ressortie totalement indemne du visionnage. A tel point que j’ai mis trois ans avant de revoir ce film qui m’avait pourtant tellement plu.
Un film intense car le réalisateur a réussi à nous faire vivre toute la passion, mais surtout toutes les angoisses que la danseuse de ballet Nina (Natalie Portman) porte au plus profond d’elle-même. Ses brillants choix de mise en scène et l’interprétation phénoménale de Natalie Portman permettent une véritable plongée au coeur des sentiments et émotions d’une ballerine qui rêve du premier rôle, alors qu’elle est en réalité trop fragile pour pouvoir le (sup)porter sur ses frêles épaules.
Black Swan est aussi terriblement angoissant. Il est pour moi bien plus effrayant que la grande majorité des films dits « d’horreur » car Aronofsky parvient à filmer quelque chose d’extrêmement complexe : la folie humaine qui naît, et envahit peu à peu l’héroïne. Dès le début du film, le réalisateur nous plonge dans un univers sombre, où les ombres et les silhouettes non identifiées hantent le quotidien de Nina. La musique de Tchaïkovsky accompagne divinement ces moments glaçants. La relation entretenue entre cette dernière et sa mère participe également bien à cette angoisse, tant elle est malsaine et intrusive. Fiction et cauchemar s’entremêlent à perfection pour se confondre dans un final qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière seconde.
Au final, difficile d’avoir les idées claires après avoir vu une oeuvre si dérangeante et brillante. Pour conclure : nous avons un CHEF-D’OEUVRE.
Un film profond accessible au grand publique déjà là ça part fort! On comprend au fil du film que Lily ne recherche en rien à lui voler son rôle. Tout est dans la névrose du personnage qui l'empêche d'avancer, spoiler: finalement en la tuant et arrive à se lâcher. Vincent Cassel juste génial dans son rôle, Nathalie Portman qui a le visage et le talent pour jouer son rôle : la jeune fille coincée, surprotégée par sa mère et qui finalement ne vit qu'à travers la perfection qui lui pose tant problème pour jouer le cygne noir, elle y arrive à merveille. Et Mila Kunys en jeune dévergondée un peu tâche mais très attachante. On y voit aussi dans ce film à part la recherche de la perfection jusqu'à l'automutilation, la recherche de modèles (représenté ici en noir), la schizophrénie de Nina, une connexion lesbienne qui fait fantasmer Nina et qui n'as pas l'air de déranger Lily. On sort de ce film scotché et abasourdis par la fin juste majestueuse!
Black Swan nous emmène dans un univers encore très peu exploité : la danse. Il fallait du courage pour oser utiliser Natalie Portman sur ces terres inconnues, elle qui est si fragile, si frêle, si distinguée. Je félécite Darren Aronofksy d'avoir réussi à la convaincre.
Le spectacle est à la hauteur puisque qu'il nous fournit largement en flatulences du plus bel effet sans aucune odeur désagréable et se rapproche même parfois du pet parfait.
Un Excellent film ! Natalie Portman est tout simplement sublime dans ce film, elle rentre à la perfection dans son personnage: Nina. Elle nous trouble aussi bien au sens figuré qu'au sens propre. Elle nous transporte et nous montre une schizophrénie à la fois triste, effrayante et captivante ! Ce qui forme un charme Exceptionnel au film.
C'est rageant ! Black Swan est baigné d'une atmosphère baroque et vénéneuse, Il est émaillé d'idées ensorcelantes et de passages étourdissants de beauté au choix putride ou céleste. Mais voilà... Il y a aussi un Vincent Cassel assez insupportable dans le cabotinage, il y a aussi des scènes d'une maladresse folle qui font plus que friser le ridicule et puis un je ne sais quoi de déjà vu et revu (l'éternel personnage schizophrène qui se dédouble et se dédouble jusqu'à l'implosion...) alors que la filière fantastique (Ladybird, La Mouche...) eut été d'intuition la piste la plus intéressante à explorer... Dommage ! Moralité : il est souvent délicat de se montrer digne d'illustres prédécesseurs sur des thématiques proches (Les Chaussons Rouges, Opening Night). Black Swan est certes intéressant, ponctuellement touché par la grâce mais il est hélas trop souvent rattrapé par un ridicule qui achève d'éteindre le feu sacré... Vues les ambitions (très, trop) élevées de notre cher Darren Aronofsky, voilà qui est rédhibitoire.
Tout simplement magnifique, prenant et divinement interprété ! Pas besoin d'aimer la danse classique pour aimé le film, même si, une grande partie de film sont des scènes de danse. Ce film est vraiment très sombre, je ne le conseille pas au plus jeune.
Bravo l'artiste! Voilà ce qui s'appelle se faire avoir, et en beauté. Ni drame, ni thriller, mais énorme navet. Je ne mets pas la suite, il y a trop à dire et ça ne mérite pas d'y perdre du temps.