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stebbins
502 abonnés
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4,0
Publiée le 9 février 2011
La prestation de Natalie Portman tient du chef d'oeuvre : beauté gracile, ambivalente, entre concentration tout en retenue et fébrilité dissonante, fonctionnant par saccades. L'actrice surprend d'un bout à l'autre, de manière éprouvante, passant d'un registre au suivant avec un professionnalisme beaucoup trop rare pour ne pas être souligné. Black Swan est avant tout et de toute évidence une performance, un film d'expression corporelle qui prend le parfait contre-pied du précédent long métrage de Darren Aronofsky ( le superbe The Wrestler ) tout en s'inscrivant logiquement dans sa continuité : caméra-transe, personnage-montagne, corps mis à l'épreuve du regard... Black Swan est certainement le film le plus musical de son auteur, ce dernier portant au pinacle l'Oeuvre-phare de Tchaïkovski tout en traversant son métrage de nombreuses ruptures de ton, d'eurythmies inattendues, avec une audace particulièrement bienvenue. Voilà un film qui prend aux tripes, d'une lumière aqueuse et granuleuse ( saluons le magnifique travail de Matthew Libatique, déjà chef opérateur de Darren Aronofsky sur Requiem for a Dream ), qui se permet les outrances les plus surprenantes - gimmicks du cinéma d'horreur, amplifications sonores, jeu de miroirs proche de l'esbroufe - sans jamais sombrer dans le grotesque. Seul Vincent Cassel déçoit, sa parfaite élocution ne faisant pas le poids face à son jeu dépourvu d'inspiration. Frimeur mais flamboyant, Black Swan - toujours à l'instar de The Wrestler - se termine sur une chute, celle de ce bel oiseau complexe touché par la grâce, comme au bord du précipice... Une réussite percutante.
Aronofsky fait de nouveau avec un film à l'identité visuel marqué et appuyé, se définissant un style qu'il parvient pourtant à renouveler à chacune de ses œuvres. Après la performance magnifique de Mickey Rourke dans "The wrestler", c'est au tour de Natalie Portman de briller dans un film aux thématiques très proches.
Que l’on aime ou non Black Swan, on peut s’accorder sur le fait que ce film dérange. Avec son atmosphère et sa réalisation prés du corps, le réalisateur film presque avec amour tous les personnages de ce film. Cependant l’abatage des scènes de « sexe » pourront choque plus ou moins les spectateurs de ce film. A réserver à un public avertit.
Film terriblement inspirant, il y a tant de renvois, de références que chacun peut ressentir. Des accents shakespeariens, du Dante, et d'autres encore à chercher dans les classiques cinématographiques tant romantiques que fantastique. Film où la caméra danse , virevolte, suit les corps, est très intime avec ces corps torturés, poussés à bout, mais aussi aériens et sensuels. Une allégorie sur le bien et le mal, un film aussi sur la danse et la terrible discipline et ascèse qu'exige la réussite où il y a peu d'élus. Une performance incroyable de Natalie Portman, habitée par son rôle, donnant tout ce qu'elle a dans l'émotion et le physique. Mila Kunis en contrepoids, plus légère, plus humaine, plus dans le réel et en même temps plus maligne, moins oie blanche. Enfin Cassel dans un rôle où il apporte son autorité et don côté obscur et pervers mais en restant dans le ton juste. 3 acteurs au top pour une réalisation d'exception et un film culte.
Aronofsky "cygne" son chef d'oeuvre. A travers le film, on passe à la fois par le drame psychologique au thriller, flirtant quelquefois avec l'érotisme et l'épouvante. Bref, on ne s'ennuie pas. Ce film nous porte à la limite de la folie, à cet endroit indétectable qui sépare la réalité de l'hallucination. Nous vivons ce que vit l'héroïne qui a conscience de son état et qui privilégie parfois l'isolement comme défense. Sa paranoïa la pousse à douter de sa mère et d'une amie qu’elle se fait parmi les autres danseuses. N'étant pas un grand fan de ballet, j'ai facilement succombé aux scènes de danse : même s'il y a beaucoup de plan taille, l'émotion est palpable. La musique féerique et à la fois inquiétante de Tchaikovsky (travaillée par Clint Mansell) est omniprésente et c'est bien sur cette musique qui est l'aspect le plus beau de ce film, mais la beauté du film est tellement charnelle et profonde que l'on peut y perdre son âme. En d'autres termes les âmes sensibles doivent éviter d'aller voir ce miroir dans lequel elles se perdraient à jamais. Inutile de dire à quel point Natalie Portman, Vincent Cassel et Mila Kunis sont excellents dans leurs rôles respectifs. J'ai rarement vu un casting aussi efficace. Un véritable chef d'oeuvre ce film. Absolument époustouflant.
Vu sans trop d'attente particulière, il faut avouer que ce "Black Swan" est une vraie réussite. L'histoire est ''strange", les acteurs excellents, des scènes saisissantes mais une réalisation (en grane partie caméra à l'épaule) est assez foireux mais pas gênant pour apprécier le lac des cygnes.
Que dire... Nouveau film et nouveau chef d'oeuvre de Darren Aronofsky. Un film parfait de bout en bout. La réalisation est sublime, tout comme la musique de Clint Mansell, Natalie Portman est époustouflante (l'oscar ne peut pas lui échapper), les seconds rôles sont eux aussi trés bon (Cassel, Kunis, Ryder et Hershey) et l'ambiance du film est juste unique. Des scénes magnifiques, bouleversantes, dérengeantes et tout le talent de Darren Aronofsky font de ce film un pur chef d'oeuvre et, par la même occasion, nous font vivre un trés grand moment de cinema. Avec Black Swan, Aronofsky prouve (mais il l'est depuis longtemps) qu'il est un trés grand et talentueux réalisateur. L'un des premiers chef d'oeuvre de 2011.
dans tous les films de Darren Aronofsky, malgré les sujets qui changent, les personnages sont toujours des êtres fragiles qui ne reculent devant aucun sacrifice psychologique ou physique pour atteindre leur idéal, comme si l’accomplissement de leur destin ne pouvait passer que par la souffrance. Et dans Black Swan, un de ses projets les plus alléchants depuis sa mise en chantier, on assiste au même type de mise en abyme de l’être humain pris dans le tourbillon malsain de la recherche d’une certaine perfection qui s’accompagne inévitablement d’une auto-destruction sordide. Il n’était toutefois jamais allé aussi loin, prenant pour sujet d’étude un des arts les plus beaux et les plus cruels qui soient, le ballet et sa souffrance physique incessante mais invisible car maquillée par la grâce de la danse et la puissance assourdissante des plus grandes oeuvres de la musique classique. Le résultat donne un drame psychologique qui nous plonge dans le mental de la talentueuse Natalie Portman, sans doute un des meilleurs films de Darren Aronofsky. On le retrouve metteur en scène inspiré, trouvant idée sur idée pour illustrer son conte. Il faut voir cette scène de danse en introduction, où déjà transpire le fantastique. Fantastique qui sera toujours présent jusqu’à la fin, caution géniale pour délivrer son message. Jouant habilement des innombrables miroirs, présents non pas comme un outil gratuit et facile, mais inhérents au monde du ballet, il recrée une vision du monde déformé qui se traduit dans le personnage de Nina, véritable éponge à l’univers qui l’entoure jusqu’à en affecter profondément son mental. Porté par une partition démente qui réinvente Tchaïkovski, sublimé par un réalisateur qui n’a jamais été aussi inspiré, Black Swan est une expérience de grand cinéma comme on n’en voit que trop peu. Tous les éléments se combinent pour aboutir sur une véritable oeuvre d’art qui crée un malaise insidieux jusqu’à assommer le spectateur par un dernier acte dantesque où réalité et imaginaire se mêlent dans un tourbillon émotionnel qui nous happe avec toutes nos certitudes pour nous lâcher désarmé devant tant de maîtrise. Qu'on aime ou on aime pas, on ne peut en sortir indemne.
Aronofsky nous emmène une fois de plus dans un monde étrange et très attirant. Black Swan comme son nom l'indique parle du lac des cygnes mais avec une attirance pour le cygne noir. C'est un film magistralement orchestré par un maître de la caméra qui allie la musique aux images si facilement. Natalie Portman reste exceptionnelle et quand on sait tout le travail qu'elle a fait pour le film on se rend compte du pourquoi elle fut nominée aux oscars ou a reçu un golden globes. C'est un film très étrange et génial qui ne vous laissera jamais de côté.
Wouah, une vraie claque... Darren Aronosky est définitivement un très grand. Véritable ode à l'art et surtout aux artistes et à leur abnégation "Black Swan" est un poème splendide qui réusssit la merveilleuse équation entre beauté et folie. Chef d'oeuvre qui restera sans aucun doute dans le top3 de l'année. Nathalie Portman aura bien du mal à retrouver un tel rôle. Vincent Cassel n'est pas en reste avec un personnage dur et froid, voir mystérieux. Chef d'oeuvre je vous dis !
« Ton ennemi, c'est toi ! » Black Swan, le film le plus abouti de Darren Aronofsky ? La folie d'une danseuse timide pour qui le ballet est la seule raison de vivre et qui va vite sombrer dans la folie pendant les répétitions... On s'intéresse à l'impact de ce rôle sur sa vie et sur sa personnalité, et cette intrusion dans l'intimité d'une danseuse est d'une ampleur surprenante. Le film ressemble davantage à un film d'horreur qu'à un film de ballet ! Mais l'accumulation des hallucinations de la protagoniste s'avère répétitive et nombreuse spoiler: - le public en est troublé de ce mélange entre le rêve et la réalité - peut apporter quelques frayeurs à l'ensemble. Également cela montre beaucoup de sexe (attention aux âmes sensibles), en revanche spoiler: mention spéciale entre la séquence torride entre N. Portman et M. Kunis qui rappelle le film d'action stylisé de David Leitch - Atomic Blonde - avec la scène sensuelle entre Charlize Theron et Sofia Boutella. La musique est nettement moins envoûtante comparé à celle de Cliff Martinez (The Neon Demon). L'atmosphère de Black Swan se veut glaciale mais très voulue ! Il y a de beaux costumes et la finale s'avère un magnifique moment de cinéma qui est construite d'une montée dramatique ingénieuse. La portée métaphorique des personnages rappelle le travail que doit effectuer le comédien à chaque fois qu'il endosse un nouveau personnage ! Nathalie Portman est épatante - qui a reçu l'Oscar de la meilleure actrice en 2011 - dans la peau de cette danseuse vulnérable, d'une redoutable force et nous fait apprendre ce qu'est l'art du ballet. Mila Kunis peut paraître mystérieuse dans la façon qu'elle aborde Nina (Portman)... Le charismatique Vincent Cassel apporte une présence masculine dominante sur scène qui ne laisse pas indifférent... Aronofsky en fait souvent trop dans ses productions, en voulant ajouter plusieurs genres et c'est dommage avec Black Swan car il assure sa danse ! Donc voilà, c'est un bon film. On retiendra surtout une fin superbe. Mother! en salle demain !
Je mets 4 étoiles, et pourtant je n'ai pas trop aimé ce film. Plusieurs scènes sont assez dérangeantes, mais ce film est PUISSANT ! La psychose au rendez-vous, et surtout une prestation 5 étoiles de Natalie Portman !
"It was perfect" comme dirait Natalie Portman pour conclure. Un film assez incroyable que seul Darren Aronofsky aurait pu faire. Une pure merveille pleine de noirceur où le son est utilisé à la perfection. Ce film a permis de montrer l'énorme talent de Natalie Portman sous son grand jour. Vincent Cassel joue parfaitement son rôle. Mila Kunis impressionne aussi grâce à son charme et son espièglerie hors norme. Le film de l'année 2011 avec Le discours d'un roi.
Je m'attendais vraiment à mieux. Natalie Portman mérite bien son Golden Globe et son Oscar de la meilleure actrice, c'est sur. Mais le début de ce film est d'une lourdeur, comme sa mise en scène, avec des plans qui donnent la nausée. Le scénario est bon, le réalisateur torture mentalement et physiquement son personnage principal, brillament interprété. Le jeu du reste du casting est également correct, surtout la prestation de Cassel. La bande originale se base sur le ballet du Lac des Cygnes, donc on aurait aimé un peu d'originalité même si on se laisse prendre grâce à la musique. On ressent le malaise du personnage, le sujet est traité avec maestria. Mais le début du film est vraiment lourd, l'introduction nous est balancé d'une manière pas très convaincante. On s'ennuie ferme au début. Le film est aussi très orienté vers le sexe, cela donne un côté très dérangeant. Le milieu du film et la fin valent vraiment la peine d'etre vus, pour ce traitement de l'esprit du personnage, de ce milieu artisitique si particulier qu'est la danse et des hallucinations excellement déroutantes qui nous plongent dans un état de folie qui submerge le spectateur, mais qui peut le déranger aussi, et c'est très bien fait, chapeau sur ce coté là, Mr. Aronofsky. Un bon film, c'est vrai, pas si extraordinaire que ça, car le début aurait pu être mieux.
Un chef d’œuvre ce film aussi beau qu'un cygne volant au dessus d'un lac... l'intrigue est une virtuose sans parler de Nathalie Portman qui s 'envole certes doucement tel un cygne blanc et se met a voler de toute sa splendeur et avec une grande grâce comme un cygne noir. Elle désire tant obtenir " le rôle" , qui est tant convoité et tant désiré, au point qu'elle se fait un monde intérieure qui la transforme, la jubile, la modélise au fil du temps vers une créatures sombre ,noire , une transformation tout en douceur de son coté noire qui ressort et qui frappe son regard d'un caractère d'un cygne blessé perdant ses plumes blanches pour devenir véloce pugnace et violente.. la petite cygne blanche innocente et pure dit au-revoir a la scène en jetant un dernier regard sur son lac de gloire. Un magnifique Film envoutant avec également la prestation de Milas Kunis et Vincent cassel qui pour le moins sont crédibles face a une Nathalie Portman changeante , sensible et parfaite dans son role.. Nathalie Portman qui a d'ailleurs jouer dans les Stars wars récents et qui avais décrocher le titre de meilleur actrice dans la revanche des Siths..tombe du coté obscure de la force du cygne noire et mérite donc cette fois son OSCAR de meilleur actrice avec ses 5 étoiles. Bravo.