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Eowyn Cwper
121 abonnés
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1,5
Publiée le 7 septembre 2018
Il est bon d'être remémoré de la nature du genre giallo ; du crime sanglant et grotesque menant un drame à énigme. Il y a tout ça dans ce film qui voudrait qu'on tremble autant que ses cadrages. Raté. Ce n'est pas non plus dans son montage fiévreux qu'il nous inquiétera, et la multiplicité des prises tient plus de la futilité que de la maîtrise. Le crime était en fait tellement présent dans l'esprit des scénaristes qu'on ne devine pas qu'il va venir si vite, et tout ça revient à concevoir une introduction pleine de confusion qui ne nous capte même pas.
Les maquillages sont vraiment excellents. Ils servent la violence, mais elle se justifie une fois le bazar initial passé. Et les enfants jouent merveilleusement. Par contre, impossible de déterminer si le spectateur est supposé savoir l'histoire qui se trame ou non, et c'est irritant ; les énigmes s'empilent avec la subtilité d'un paquebot et on ne sait qu'en faire. On gagne à voir se dérouler les inimitiés villageoises xénophobes et superstitieuses ; cela nous donne un grand bol d'air surchauffé romptant la monautomnie d'une rentrée cinématographique, mais il est trop tôt pour la tombée des feuilles sanglantes d'un scénario si pétri de malaise.
"Non si sevizia un paperino" fait partie de mes films préférés de Lucio Fulci. Ici, il s'agit d'un excellent polar avec un scénario très riche, une mise en scène parfaite, des scènes crues, un suspense haletant, une atmosphère oppressante et malsaine, un casting lourd (Les sublimes Florinda Bolkan et Barbara Bouchet, Tomas Milian, Marc Porel ou encore Georges Wilson) et enfin une BO délicieuse signée Riz Ortolani. Chef-d'oeuvre.
Lucio Fulci nous distille un cinéma qui ne ressemble à aucun autre dans le paysage horrifique. C'est pour cela que je m'intéresse autant à ce réalisateur. Ses genres de prédilection resteront le gore et le giallo. Cradingue pour sa période zombiesque et raffinée pour sa patte au giallo hormis pour "L'éventreur de New York" où ses excès seront poussés à leur paroxysme. A l'instar de "L'enmurée vivante" (je n'ai pas encore visionné "Perversion story" et "Le venin de la peur"), le scénario ne manque pas de rebondissements et le tout est très bien réalisé avec une main de fer derrière la caméra. Il y a des plans très intéressants et toujours de très belles femmes. Un bon cru, voir très bon pour les puristes.
Excellent film policier de Lucio Fulci alors au sommet de son art avant de sombrer dans le gore à outrance.Un scénario bien ficelé, une atmosphère délétère de petit village envahit par la peur l'hypocrisie et la bêtise et une très belle distribution.Sans aucun doute avec "Perversion Story " le meilleur film du réalisateur italien.
J’essaye d’aimer le cinéma de Fulcci mais rien n’y fait, pourtant ses films des années 60 sont pas mal mais pour les décennies suivantes, ce n’est pas çà. La longue nuit de l’exorcisme, le titre en français trompeur malgré une belle photo ne décolle pas. L’histoire est brouillonne , le rythme plat et cette maladie qu’avaient les bisseux qu’est la « zoomitte ». Et voilà que je zoome sur le visage d’untel et que je rezoome sur l’actrice etc ; Insupportable !