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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 octobre 2008
Un scenario original qui dévoile les talents de Julio Chavez . C'est la vie de tous les jours qui est racontée avec sa dose de pudeur,d'incommunicabilité,de sensualité, de tendresse.L'absence de dialogue engendre une solitude chez les personnages qui est difficilement supportable.Seul leur souffle ou leur respiration, peut-être une parole, nous ramène à la vie réelle.C'est une ode à l'éphèmère. On ne sort pas indemne de cette épreuve existentielle!
On sort du film en se posant une seule question : quel était le but ?! Il ne se passe pas grand chose, et surtout rien qui nous attache à quoi que ce soit. Trois partie... l'homme s'occupe de son père handicapé, l'homme trompe sa femme enceinte puis l'homme retourne s'occuper de son père handicapé !... Le rapport entre l'homme et son père est digne d'un documentaire sur la vieillesse mais sert à quoi ? Est-ce un film sur les relations avec la perte d'autonomie de nos proches ? non... Rapport sur les sentiments partagés d'un homme ? Non plus, aventure sans lendemain ni sentiment... Bref errance sans aucun intérêt ni émotion... Malgré un Julio Chavez parfait mais perdu dans une histoire vide. A oublier.
Je ne sais pas pourquoi je suis resté jusqu'au bout ! Si vous aimez les films sans histoire, sans action, sans but, si vous aimez la vacuité des "situations", si vous aimez dormir pendant la séance, vous adorerez ce film. La seule chose que je peux en dire c'est que dans les petites villes d'Argentine il y a du carrelage partout sur les maisons, sur les murs intérieurs, sur les façades et même sur les trottoirs. Fascinant. Décidément, après le décevant "L'assaillant", le cinéma argentin devrait faire preuve d'un peu plus de rigueur.
Un film tout en subtilité et en finesse, à la réalisation minimaliste étouffante mais ambitieuse, qui interroge le rapport à l'autre, à soi, à l'identité.
Un homme d'âge moyen marche dans une petite ville, dort à l'hôtel sous une fausse identité, fait l'amour à une inconnue, s'invite à des veillées mortuaires...Pendant quels jours, le "héros" d'El otro, devient quelqu'un d'autre. Pourquoi ? On n'en saura rien. Une crise identitaire, sans raison apparente, qui donne une tonalité automnale à ce premier film de l'argentin Ariel Rotter, dépourvu d'action voire de sens pour ceux (il y en a) qui pensent que, dans une vie, tout a une explication rationnelle. Cette dérive d'un homme banal touchera ceux qui aiment davantage les questions que les réponses. Les autres s'y ennuieront irrémédiablement.