Il se laisse regarder,et on veut voire la fin du film pour savoir le pourquoi de ses fantômes.Je suis pas certain des réponses mais c'est peu être voulu par le réalisateur. J'ai bien aimé la fin car il est pas trop gore.
On a ici un cas très spécial; la fin est incompréhensible, l'histoire est maladroite et la schizophrénie fait rage dans l'esprit du spectateur. On ne sait pas si on est dans le film ou dans le film (ceux qui l'ont vu comprendront), car le mélange du montage du film, plus les visions de la nana, plus la réalité; l'ensemble forme un beau bordel ou on s'y perd. Mais on s'y perd dans un bon sens; il y a des passages bien flippants et un message spirituel intéressant.
Ce film avait toutes les bonnes bases pour être un film culte du genre. Or, on se lasse facilement par la longueur du scénario. De plus, il enchaine les effets spéciaux à budget fortement réduit. Celà vient gacher un scénario de génie malgré un petit air de déjà vu. La fin du film est cependant assez prenante. Les 10 dernières minutes, c'est comme si nos nerfs allaient lacher. Pour résumer, malgré ses défauts, ce film fait quand même passer un bon moment de stress et d'angoisse à la Japonaise. Un bon film comme ils savent le faire au pays du soleil levant.
Non content d'aligner tous les clichés possibles du film d'horreur, Réincarnation ne parvient pas une seule seconde à faire frémir et suscite même un profond désintérêt par la platitude de sa mise en scène. Mieux vaut voir The Grudge, pas nouveau certes mais bien plus flippant.
bon film asiatique qui traite une nouvelle fois des fantômes (un sujet très exploité en asie). La comédienne principale est remarquable dans son jeu.. et très jolie de surcrois.
Takashi Shimizu, à qui l’on doit la saga Ju-On 1 & 2 (2002/2003) ou encore l’étonnant Marebito (2005) revient encore une fois sur le devant de la scène avec une nouvelle histoire de fantômes ! Ici, le spectateur se retrouve en plein tournage de film, plus précisément au cœur d’un carnage ! Un réalisateur entreprend d’adapter un fait divers qui a eu lieu plusieurs années auparavant dans un hôtel. C’est alors que l’une des actrices présente sur le plateau commence à apercevoir des fantômes. En faites, il s’agit des véritables victimes du massacre, qui refont surface au moment du tournage du film. C’est à ce moment là, que le surnaturel prend le pas sur le naturel, nous faisant basculer entre le passé (le moment du drame) et le présent (pendant le tournage). Si l’idée de départ est intéressante, on doit tout de même faire face à une mise en scène lente, répétitive et peu entraînante.
Un film pompeux à la bande son agaçante (quelle est cette manie d'asphyxier les silences de sound-design sirupeux ? A croire que ce réalisateur n'a jamais vu "The Shining") bourrée d'effets "attention il faut sursauter !" redondants (merci les téléphones portables.) A éviter à tout prix.
Film fantastique sur l'élaboration d'un film qui traite d'un fait divers réel. Bonne surprise. malgré un scénario qui peut apparaitre assez simple, le tout fonctionne très bien grâce au jeu d'acteurs et a l'atmosphère visuel et sonore (grâce au génial Kenji Kawai).Bravo
Au début ca fait un peu dormir car il y a quand meme un long moment d'adaptation. Puis petit a petit on entre dans le film est la c'est super. c'est bien sur a la fin qu'in comprend tout car il est vrai que pendant tout le long du film, c'est pas très facile de comprendre qui est qui... Sinon la fin est super et surprenante. En tout cas le scenario est top, surtout pour la fin. Moi j'ai adoré :)
Difficile d'être vraiment enthousiaste, pour une raison toute simple: nous ne sommes vraiment pas surs d'avoir compris qq chose à ce film qui joue sur plusieurs niveaux de lecture. Les actrices japonaises se ressemblent bcp et au bout d'un moment on ne sait plus très bien qui est qui...
On a tendance à dire que le cinéma d'horreur nippon manque de renouvellement.Il est vrai que dernièrement,ces histoires de fantômes aux cheveux noirs et longs poussant des cris indéfinissables commencaient à lasser.Et donc,si vous en avez vous aussi marre de ce style de plus en plus paresseux et inutile puisque les effets sont toujours les mêmes,courez-voir "Réincarnation" (certes,le film n'est projeté que dans une salle en France...).Premièrement,le réalisateur de "The grudge" sait installer une ambiance oppressante,à classer entre celle du cinéma d'horreur classique de tous horizons (pour son efficacité immédiate à stresser) et le cinéma de David Lynch (pour ces dédales temporels,ces décors aux allures de gouffres et son instabilité de l'intrigue -située entre réalité et reconstitution- ).Il y a un grand plaisir à se perdre dans ce labyrinthe d'effroi et de sueurs,et la manière très habile du cinéaste de jouer avec les décors peu à peu familiers de l'hôtel aide à déraciner le spectateur de son siège et à lui faire ressentir autre chose qu'à l'accoutumée.Il y a à la fois le vertige et la tension,le voyeurisme décrit du cinéma (encore l'idée du 'film dans le film',exactement comme "INLAND EMPIRE"...) et la confusion.Un trouble s'installe dès le début,alchimie véritable d'irréalité et de frissons rare.Yûka,l'actrice principale,étonne et impressionne dans sa polyvalence et ses hurlements stridents (!) ; Takashi Shimizu a parfois les côtés maso d'un Miike dans sa manière de filmer son interprète.Son utilisation des effets spéciaux a aussi une vraie répercussion dans la réussite globale de son film,un tantinet répétitif toutefois.Mais son plus gros problème,c'est peut-être de vouloir constamment être dans le cinéma balisé du genre : alors qu'il nous obsède une bonne partie du temps et qu'il renie presques ses 'modèles',le film a envie de se résoudre,l'héroïne de comprendre ce qui lui arrive,et le cinéaste de nous l'expliquer mollement.C'est bien le différence entre lui
Takashi Shimizu emprunte un chemin bien balisé. Il a beau avoir parfois un sens de l’image qui frappe, il semble ne jamais vouloir chercher à renouveler les formes de l’horreur à la japonaise. Et ses effets, maîtrisés, mais beaucoup vus, ne font plus peur hormis un beau final ténébreux et infernal à l’occasion duquel il nous livre une chute satisfaisante qui vaut bien une étoile.