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Un court-métrage fantastique qui change de l'ordinaire avec une étrange subtilité. Yann Gozlan parvient à rendre parfaitement une atmosphère étrange à son film qui n'est pas sans rappeller un certain Lynch et l'esprit du "Locataire" de Polanski.
Court métrage brillant de Yann Gozlan ( réalisateur d'un premier long métrage très réussi, le redoutable Captifs ), Echo s'inscrit dans la lignée des films de Roman Polanski et plonge le spectateur dans un climat anxiogène au sein duquel il est difficile de discerner la frontière entre raison et folie. Proche d'un Répulsion, d'un Locataire ou encore d'un Rosemary's Baby, Echo bénéficie de la magnifique photographie de Vincent Mathias ainsi que d'une bande-son particulièrement élaborée servant à merveille le propos de son auteur. Remarquable et angoissant, Echo s'avère indiscutablement maîtrisé et bien dosé dans ses effets : il en résulte une petite oeuvre pleinement efficace dont seule la chute semble un tantinet bâclée. Fin ouverte, diront certains ; court métrage prometteur mais inabouti, diront les autres... Echo n'en demeure pas moins digne de ses mérites, preuve que le réalisateur n'a pas son pareil quand il s'agit de distiller l'angoisse sur un petit format. Voir aussi Pellis, le court métrage précédent de Yann Gozlan, qui donne un avant-goût somme toute assez curieux du potentiel du bonhomme.
Court-métrage de qualité avec une actrice de qualité. Une mise en scène correct avec un excellent mixage sonore qui ajoute une ambiance pesante et stressante. On ne peut que regretter la brièveté du film.
Goslan nous refait le coup de "Pellis'". Ici des bruits bizarres ont remplacé la maladie de peau, mais le cheminement est le même. Ce court métrage ne sous apporte rien, il n'y a là-dedans ni intérêt, ni passion, ni surprise ni empathie pour le personnage principale (néanmoins convenablement joué par Lubna Azabal)
Une fois le film terminé on se demande ce qu'on vient de regarder. Et pitié ne le parlez pàs des bruitages
Wahou! Quelle ambiance! Pour avoir visionné ce court-métrage un lundi matin, la sensation de malaise n'en est que renforcé. On reste scotché devant son écran en retenant son souffle pendant 24 minutes. Superbe, et vivement un long!