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ferdinand75
547 abonnés
3 866 critiques
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1,5
Publiée le 6 janvier 2016
Un film d'horreur , sur le thème de la morte disparue qui devient un fantôme. Tout cela dans le cadre du Japon traditonnel. Les clichés prisent par le photographe montre des traces de linceuil blanc.Cela fait assez peur, mais il faut vraiment être inconditionnel du genre.
Un film de fantôme comme il y en a eu beaucoup. Celui-ci brille par son dénouement, plutôt original bien qu'il se laisse petit à petit deviner. Pour le reste, les scènes d'apparition manquent d'originalité pour que ce film puisse prétendre être à la hauteur de The Ring et ses dérivés.
Attention, ma critique s’adresse uniquement à Shutter, la version thaïlandaise d’origine dont je n’ai pas retrouvé trace sur allociné, et non le remake US. Tout d’abord, ce film ma grandement surprit de part son audace et sa sobriété. Faire d’un rythme volontairement lent une atmosphère ultra angoissante est une vraie prouesse, car souvent l’histoire traine en longueur. Ici, ce n’est pas le cas. C’est très lent, certes, mais il est difficile de ne pas être captivé par ce qui se passe, à la fois tétanisé et curieux. Le concept en lui-même n’a rien de révolutionnaire, c’est la mise en scène qui est géniale. Selon le réalisateur, l’appareil photo est notre 3ème œil. Son objectif recèle l’invisible, et ce que l’on ne peut voir, lui le voit. Là-dessus repose tout le ressort angoissant de ce film. Des mystères du hors champs aux apparitions inattendues. L’influence du cinéma horrifique asiatique rend les apparitions spectrales terrifiantes. Je pense à des références telles que The Grudge ou The Ring. La forme éthérée d’une défunte jeune fille sème la discorde dans la vie d’un couple. Cela jusqu’au suicide. Un twist final improbable se profil au rythme de longues sueurs froides. Je le déconseille aux plus impressionnables. A l’avenir, si vous avez une zone floue sur une photographie, n’en tirez pas de conclusions hâtives, mais inquiétez-vous peut-être de ce qui vous épie. Je dis ça, je dis rien. Du bon cinéma dans son genre. 3,5/5
Pas d'une originalité folle certes, mais le savoir faire japonais en matière d'horreur est bien là. Avec son lot de séquences de frissons, d'esprit vengeur et dangereux. L'atmosphère est emprunt d'une angoisse qui ne lâche pas le spectateur, sauf le plus averti.
Qu’un film mettant en scène un photographe soit à ce point bourré de clichés donnerait presqu’envie de rire, si ce dernier n’était pas dépourvu d’humour (volontaire du moins). Car à peine leur mariage célébré, la vie de Ben et Jane dérape assez rapidement lorsque, de retour d’une excursion au Mont Fuji, leur voiture heurte une jeune femme dont ils ne retrouvent pourtant pas le corps. Jusqu’à ce que monsieur remaque une étrange forme blanche sur toutes ses photos, y compris celles prises avec un appareil numérique, annulant du même coup l’hypothèse de la pellicule voilée, pour mieux nous lancer sur celle du fantôme, si chère à Hollywood ces temps-ci : après “Ring”, “The Grudge” ou “The Eye”, ce “Spirits” est en effet un nouveau remake d’un succès d’épouvante asiatique… qui a le malheur de passer après les longs métrages précités, dans la mesure où un sentiment persistant de déjà-vu nous ceint longuement. Il n’est, du coup, pas très difficile d’anticiper les événements à venir, et ce malgré un twist final potable, l’un des seuls éléments à surnager ici, avec une scène réellement effrayante, bien que mal amenée. Une conduite laborieuse du récit qui nous empêcherait presque de remarquer que le réalisateur, Masayuki Ochiai, possède un réel sens du cadrage. À tel point qu’on en vient vite à regretter qu’il n’ait pas pu le mettre au service d’un bon scénario, et d’un couple d’acteurs moins transparents que des fantômes. Une prochaine fois peut-être…
"Spirits" est le remake d'un film Thaïlandais de 2004. Les critiques n'ont pas été élogieuses lors de sa sortie loin de là ! D'accord la réalisation n'est pas un exemple de perfection (mais elle reste tout de même efficace) , le jeu des acteurs n'est pas non plus exceptionnel (mais satisfaisant), en revanche ce que beaucoup de critiques ont oubliés c'est qu'un film de ce genre est en premier lieu destiné à donner des frissons (à condition bien sûr de se mettre dans l'ambiance), et de ce côté là "Spirits" rempli très bien son rôle. La force du film tient également dans ce mélange de cinéma fantastique occidental et asiatique, ce n'est pas le premier film à mélanger ces deux écoles et en général cela donne un résultat assez flippant (The Ring, The Eye). Je suis peut être complaisant en notant 7/10, mais encore une fois, si cette réalisation arrive à donner de jolis moments de frissons, elle rempli son rôle premier !
De toutes les adaptions américaines de film d'horreur japonais, voici l'une des moins réussies qu'il m'ait été donné de voir jusqu'alors. Déjà, l'histoire de départ n'est pas folichone, ce qui n'aide pas. Mais il y a aussi le problème de la trame narrative mal gérée, des scènes à rallonges et superflus (les ébats sexuels, qu'est-ce que ça m'énerve quand les films d'horreur en usent et abusent inutilement !!!), ainsi que des acteurs peu convaincant. Il en reste un bon divertissement, mais sans plus.
Histoire bancale, la révélation finale est naze, ça débouche sur pas grand-chose, les acteurs sont plutôt mauvais, on ne retiendra que l'ambiance du Japon comme point positif.
Déjà que l’original (The Shutter - 2004) n’était pas franchement palpitant, il faut hélas constater que son remake U.S est pire que ce que l’on pouvait espérer. Reprenant environs 50% des plans existants dans l’original, Masayuki Ochiai peine à captiver et à tenir en haleine. La faute à une mise en scène mollassonne et un récit toujours peu passionnant. Dans la lignée des thrillers horrifiques Asiatiques du style Ju-On ou encore Ringu. Le fameux fantôme aux yeux bridés et aux cheveux longs n’en finit plus de faire son retour sur grand écran, tant chez ses créateurs que chez ses pâles copieurs. Les majors US auraient-elles la flemme de développer des nouveaux projets ? Ils feraient bien de se renouveler et d’innover plutôt que de nous pondre des remakes sans intérêts.
L'affiche nous vante ce film "par les producteurs exécutifs de The Grudge et The ring". On va pas faire durer le suspens : on en est loin. The ring était vraiment original et terrifiant (même le remake américain était très honnête) et The grudge pas trop mal, mais ici rien de tout ça. Aucune recherche ni dans le scénario ni dans la mise en scène. Ca ne nous effraie pas, on y croit pas une seconde, c'est lourd, lent, ennuyeux, mal joué. La fin rattrape un peu les choses mais à peine. Même pas peur !
SPIRITS n'est pas vraiment original. Premièrement dans le contexte : les américains, éternelles victimes d'esprits vengeurs liés à des légendes folkloriques dès qu'il pose un pied sur le territoire japonnais ; dans un second temps à travers des scènes un peu étouffées par les références ou alors clairement photocopiées-«The Grudge». Mais le réalisateur débutant Masayuki Ochiai s'en sort grâce à quelques astuces maitrisées de mise en scène, un certain sens plastique et des mouvements de caméra aussi beaux qu'intéressants, ainsi qu'au travers de quelques scènes d'une très certaine efficacité (la scène des flashs successifs créant un effet de sublimation des images). Au final, en dépit de ses maladresses, clichés ou petits ratages périphériques, SPIRITS est film d'atmosphère divertissant, qui tient bien sur la durée, et un bon sens du rythme, c'est une sacrée qualité en soi.
Un bon thème de film d horreur pour ce moment de plaisir qui débute de manière saine et positive avant de basculer dans le terrifiant et l insoutenable. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Adaptation américaine (comme The Ring, The Grudge, The Eyes, etc) pas mal du tout. On ressent la même chose que la version originale. Suspense et interrogations sont au rendez-vous. Et la fin est encore étonnante.
j'ai regardé le film en ayant le sentiment de l'avoir déjà vu. Et je ne vous parle pas de l'original mais bien de ce remake, que j'avais effectivement déjà vu. C'est vous dire s'il n'y a rien à en retenir. Face caméra tous sont très investis, mais de l'autre côté, ils ont du avoir un voile devant les yeux. Seule l'histoire pertinente mérite amplement qu'on s'y intéresse, en tout cas qu'une production américaine s'y intéresse... nous c'est autre chose.