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Yetcha
879 abonnés
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1,5
Publiée le 28 septembre 2012
Basée sur une histoire vraie qui s'est avérée être un canular de la part de l'auteure elle-même, l'histoire est pas mal mais la jeune actrice plutôt détestable et elle plombe d'autant le film. Bof
Un titre pas très évocateur, si ce n'est le coté "survivre". Voulant sans doute accentuer certains moments, le film tire en longueurs sur certaines séquences. Ce qui m'a laissé un peu dans l'ennui par moment. Pour le reste, le film met en scène un scénario qui vaut son pesant d'or^^ Et, dés lors que l'on est pris par l'histoire ; nous emmène dans quelques choses d'émouvant, fabuleux... Qui m'a mis la larme à l'oeil^^. C'est simple, beau (malgrès quelques longueures, mais l"on comprend pourquoi celle-ci ; et l'accent que veut mettre le réasateur) et efficace dans l'ensemble. Il faut aimer ce style de film, mais dans l'ensemble cela se veut honorable et pour ma part ; plutot touchant.
"Survivre avec les loups" deviendra rapidement redondant, en plus de ne pas être crédible pour un sou. Quelques prestations médiocres, une jeune héroïne insupportable par moments (et souvent mal dirigée), de nombreux passages inertes dénuées de la moindre force, une musique répétitive au point de devenir agaçante, c'est une aventure amatrice et en manque de magie qui nous attend. "Survivre avec les loups" aurait pu devenir un joli conte, en tout cas il en détenait le potentiel sur le papier, mais son traitement manquera clairement de puissance, d'idées, et de travail sur l'immersion, pour lui faire dépasser le stade de l'émotion facile pour âmes sensibles. La réalisatrice Véra Belmont a sûrement surestimé ses capacités, la faiblesse de la mise en scène nous freine constamment, chose qui n'a pas lieu d'être dans un tel exercice de survie.
Vera Belmont se précipite sans retenue vers les pièges inhérents du genre. Un côté trop didactique (les allemands n'auraient pas dû attaquer les russes, les juifs ont tué Jésus donc ils doivent périr...) est manifeste dans un film ambitieux mais trop simpliste et lourd. Au lieu d'essayer de porter la petite fille vers l'histoire, c'est à dire de nous donner sa propre vision des événements historiques à travers le prisme de sa jeunesse, c'est l'histoire qui se met à son niveau, d'où l'spect très superficiel du film. La petite fille, qui joue cependant très bien, passe d'une civilisation barbare à une nature aussi barbare (voir les nombreuses traces de ses cicatrices, son alimentation de survie...). Il est vrai que certaines de ces scènes sont parfois réussies. La meilleure partie du film se situe dans la nature et dans la relation avec les animaux de la forêt, parfois magiques, proche du conte (voir la scène où elle calme un chien nazi). Guy Bedos est parfois touchant mais cabotine trop (allusion à sa mère et à sa vie de l'autre côté de la Méditerranée). Le côté road movie des films est parfois fascinant (très réussi dans le Pianiste ou le livre Les bienveillantes, il décoit ici.) Un film médiocre et prévisible mais pas totalement raté.
D'après une histoire fausse, Vera Belmont nous conte avec une émotion et une poésie peu commune le parcours d'une jeune Mathilde Goffart exceptionnelle et qui s'apprête sans aucun doute à vivre une grande carrière dans le cinéma étant donné l'étendue de son talent, au côté de second rôle tout aussi brillant tels que Guy Bedos, Michèlle Bernier, Yael Abecassis et Benno Furmann, sans oublier le beau Bert Tischendorf qui joue le rôle du jeune Russe qui se lie d'amitié avec Misha. Ainsi, au cours de ce voyage d'une grande beauté et de ces rencontres toutes plus poignantes les unes que les autres ( certaines scènes prennent réellement le spectateur à la gorge), notre réalisatrice donne naissance à un véritable hymne à la nature et à la vie, qui restera j'en suis sure et à l'image de cette terrible période, dans les mémoires. A voir.
Mouais, c'est pas mal, les loups sont beaux (ce sont exactement les memes que l'autre film non ?) et ya des scenes touchantes, en plus des scenes effrayantes de la petite fille pleine de sang, mais c'est tellement invraisemblable... on sent tres fort l'imagination d'une sale vieille folle, puisqu'elle a avoué avoir menti, apres deterrage de nombreuses preuves: elle n'a jamais ete juive, son pere etait un collabo, elle a passé la guerre à l'école, et il n'y a jamais eu de loups noirs en europe...
Ce film tirée d'une histoire vraie édifiante n'était pas dans mes priorités. Mais c'est quand j'ai vu que Yaël Abecassis (que j'apprécie beaucoup) était au générique que j'y suis finalement allé. Hélas pour moi son personnage est secondaire, même si très important pour la petite héroïne, et on la voit donc très peu. Autrement le film se laisse voir. Le scénario et la mise en scène de Vera Belmont sont de facture classique. Pas de surprise mais pas de mauvaises choses non plus, même si l'ensemble parait peu crédible. Un comble pour une histoire vraie ! La reconstitution historique est honnête même si les 3/4 des scènes se passent dans la nature. La logistique et les dressage des animaux ont du être très bien préparés et effectués car le résultat avec les loups est assez incroyable. Mais pas aussi incroyable que la petite Mathilde Goffart qui pour son tout premier film assure comme une grande dans un tournage qui a du être très long et éprouvant pour une petite fille de cet âge. En tout cas elle est formidable, présente dans toutes les scènes de début la fin du film. Elle est bien secondée par tous les seconds rôles qui s'en sortent pas trop mal. Malgré tout le film est assez bancal. Le début démarre assez fort, puis la traversée de l'Europe de la jeune fille et ses fameux loups s'étire en longueur et l'on se prend à s'ennuyer un peu de temps en temps...et jusqu'à la fin. Bref un film honnête sans plus, mais aussitôt vu aussitôt oublié.
Survivre avec les loups est un très beau film de Véra Belmont. Tiré d’un roman, le scénario a été parfaitement bien ficelé et le spectateur est tout de suite plongé dans le film. L’histoire est belle, le sujet est bien traité, la mise en scène de la réalisatrice est irréprochable et les acteurs comme Mathilde Goffart, Yaël Abecassis ou encore le grand Guy Bedos sont irréprochables dans leurs rôles. Bref, à découvrir…
Pffff… Les paysages sont beaux, les loups aussi, mais bon sang que cette histoire est ennuyeuse ! La fillette marche, tombe et mange, c'est passionnant. Assortissez le tout de rares dialogues cucul et vous obtenez un film d'un ennui mortel plutôt mal interprété.
Vera Belmont, peut revendiquer sa carte de productrice plus que celle de réalisatrice. En finançant « L’enfance nue », « Souvenirs d’en France », « la guerre du feu » ou « Farinelli », elle a offert de belles heures à notre cinéma. Lorsqu’elle se pose derrière la caméra, on reste perplexe… « Rouge baiser » ou « Marquise » faisant plutôt sourire que provoquer un réel intérêt. On avait donc à craindre, qu’en adaptant cette histoire vraie elle se laisse submerger par un académisme trop courant qui frappe les films traitant de cette période. « Le secret » de Miller en étant un exemple. Et le début du film ne vient pas nous rassurer. La guerre, la famille juive qui se cache, les bons, les méchants… On se croirait dans un mauvais Lelouch. Et puis, tout bascule. La complicité naissante entre la jeune Misha et le vieux bougon de Jean, change la donne. De ce moment là, on commence à s’intéresser à l’histoire qui va crescendo jusqu’au périple de la petite fille, qui occupe la majeure partie de film. Belmont y apporte une belle affectivité. Rigoureuse sur la temporalité du sujet, elle assure un découpage cohérent et filme avec une belle retenue. Les images sont superbes, ponctuées par une illustration musicale d’Emilie Simon intense. L’interprétation est aussi sans faille. On pourrait y reprocher le côté appuyé de la solitude de Misha qui bien que seule, parle un peu trop. Mais globalement, le film est séduisant et très souvent touchant.
"Survivre avec les loups" est pour ainsi dire mon coup de coeur de la semaine. Il nous fait suivre l'histoire de Misha, une petite fille juive livrée à elle-même après que ses parents aient été envoyés à la mort. Elle fera tout pour aller les retrouver, elle marchera encore et encore avec l'espoir vers l'Est, là où elle sait qu'ils sont. Elle trouvera des loups sur son passage, qu'elle apprivoisera et qui l'aideront à manger. Elle fuira tant bien que mal les hommes, et la violence qui leur est associée. Si vous aimez les films traitant de la seconde guerre mondiale, vous apprécierez surement ce film empli d'émotion et de dureté mais non dénué de tendresse. La mise en scène est remarquable, la bande son excellente nous transporte, et la petite Mathilde Goffart, actrice de talent, est époustouflante de justesse. J'attribue à ce petit chef d'oeuvre que je prendrai plaisir à revoir une note de 5/5 sans hésiter !
Mathilde Goffart est vraiment étonnante de maturité et de talent dans ce joli film qu'elle porte sur ses jeunes épaules. L'ensemble est vraiment interessant et joli même si perso, j'y ai trouvé une ou deux longueurs. A noter une nouvelle fois la très belle musique d'Emilie Simon.
De bons moments, le plaisir de revoir Guy Bedos en tant qu'acteur, ainsi qu'Anne-Marie Philippe (fille de Gérard Philippe) et les loups, la fillette faisant son possible dans ce qu'on lui demande de jouer. Mais ce n'est ni un conte, ni une fable, alors qu'il est difficile de croire au miracle de l'enfant sauvé par la chaleur des loups : sans feu, par des températures glaciales, dans l'eau et le danger, et tout ça sur du long cours... Quelque chose de frelaté, d'appuyé, un je ne sais quoi ne restitue pas le miracle de "L'enfant Sauvage" de Truffaut pour lequel j'ai gobé chaque seconde tellement ça faisait vrai)... Trop long, pas assez envoûtant, malgré des efforts pour bien faire, justement, peut-être trop étudié...
Difficile d'être saisi par un film qui use de tant d'artifices pour émouvoir, qu'il en devient pathétique, notamment à cause de son misérabilisme à outrance finissant par laisser le spectateur de marbre. Entre un scénario improbable et le parcours d'une petite fille surhumaine malmenée et dont la réalisatrice a visiblement pris un malin plaisir à trainer dans la boue, nous ne retiendrons que le manque évident de crédibilité et les mimiques de la jeune fille survivant à des évènements que pas même un soldat entraîné ne pourrait affronter. Le film ne parvient donc jamais à émouvoir et nous laisse strictement froid. Reste une belle musique d’Emilie Simon et de somptueux décors.