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Philemon P
14 abonnés
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0,5
Publiée le 18 juillet 2007
Après un braquage quelque peut foiré, trois potes et (comme par hasard) enfants-victimes de la banlieue, s'enferment avec leur bulletin dans un trou rat pour quelques jours où ils pensent bien se faire oublier. Mais peut à peut la séquestration va leur monter à la tête... Loin du "Reservoir dogs" de banlieue que le film semble être, "13 m²" est une preuve parfaite de l'absence d'imagination du cinéma français. De tout le film, il n'y a rien à retirer. Le huis clos lui même, est absent, les jeunes sortent quand ils veulent et seul un quart du film se passe dans ces fameux 13m². La tension elle, est inexistante. A vrai dire seul Barthélémie Grossman arrive quelque peut à se démener dans ce taudis cinématographique qu'il affectione, entraînant avec lui ses potes (de vraiments pitoyables acteurs), les producteurs (qui en ont marre de produire des comédies lourdingues), et même Thierry Liermitte (no comment)... Grossman a de l'ambition certes, mais peut de talent, ou alors beaucoup de contentement. Un film vide de plus dans les tristes anals du cinéma français.
Souvenez-vous "la classe Canal" sorte de télé réalité sur qq élèves du cours Florent (dont beaucoup imbuvables, certains sympathiques (rares), d'autres dépourvus de talent). Le petit "Barthélémy" rêvait de faire "comme Jean-Claude Van Damme" (sic.) et "d'aller tenter sa chance à Los Angeles" (sic. bis). Environ 4 ans plus tard il revient avec son premier long (après un court il me semble). So... Et bien avec la quadruple casquette de réalisateur-producteur-scénariste-comédien, il nous assène (oui oui nous devons être objectif) un film d'une mâturité et d'une justesse incroyable. Nous sentons la cinéphilie qui l'a bercé des années, il ne tombe pas dans du plagiat, du repompé de grands cinéastes, tout juste des hommages. Sa réalisation se veut intelligente, subtile, (inventive parfois sans se sacrifier sur l'autel des "effets de style ou de mise en scène" branchouillent car l'époque MTV-jeune-sujet le veut). La direction d'acteur et le casting sont très juste (Révélation de Lucien Jean-Baptiste comédien enfin sur l'avant de l'affiche). Tout dans ce long est de ce qui pressant un avenir prometteur de ce jeune réalisateur. Certains critiqueront l'histoire mais c'est une de celles qui font que des choses passent, dans les non-dits, dans la subtilité. Le travail sur le montage son, la musique n'est pour une fois pas laissé de côté par le metteur en scène. Grossmann sait ce qu'est le cinéma, un art, un tout. Il a soigné son film du début à la fin par de petites touches fines et justes. Les erreurs ne sont pas absentes de cette premmière oeuvre mais infimes par rapport à l'ampleur de ce petit film discret mais fort. Le montage est soigné, l'histoire se veut l'écho de valeurs certes simples mais base de tous les travers d'une société. Le réalisateur pose une regard simple mais juste tout en racontant l'histoire, le parcours de personnages vrais. On termine la séance convaincu que nous avons un des meilleurs films (polar ubain?) français de cette année. On pourra alors ti
il déboite meme avec un petit budget se film reste prenant peut etre un peu cours 1h24. les acteurs jouent super bien on est a fond dans l histoire. on va en entendre parler...
Excellent premier long-métrage plein d'idées de mise en scène. Même si la majeure partie du film est en huis-clos, le réalisateur sait trouver des portes de sortie régulièrement pour ne pas du tout s'ennuyer. Dans le veine de Tarantino ou de Emilio-Siri, un nouveau réalisateur est né, ne loupez pas ses premiers pas !!!
Tout n'est pas bon dans ce film, le debut notamment manque de rythme et une fin assez maladroite mais on trouve quelques repliques interessantes et de bonnes idées comme celle de ne pas filmer le braquage. Un debut tout de même très prometeur.
La bonne volonté des acteurs et les bonnes intentions de réa ne font pas tout... Evidemment, le film n'a pas eu le budget qu'il méritait. Mais on ne peut pas vendre un film en disant: "aller le voir, on l'a fait avec nos tripes..." alors que les maladresses du film (trou de rythme, cadre moyen, longueur de dialogue, crédibilité des personnages secondaires, effets cheaps...) n'ont rien de pécunier...
Cependant, je connais bien la difficulté pour monter un projet de film, voila pourquoi ma note est un peu plus généreuse que mon commentaire...
Barthélémy Grossman : un nom à retenir, celui d'un jeune cinéaste français de 23 ans faisant ses premiers pas en tant que metteur en scène de long-métrage à travers "13 m2", injustement distribué en quantité limitée. Le genre n'est pas nouveau, le sujet séduisant ou comment tourner un huis-clos à partir d'un traditionnel film de braquage. Le trio est constitué de jeunes assoifés par l'argent, basculant du côté de la violence dans l'optique d'une vie meilleure, ce qui donne des personnages percutants et naturels possédant un indéniable charisme. Ce qui marque avant tout dans cette oeuvre dynamique, c'est son excellente mise en scène, très inventive dans l'optique de palier les manques de moyens, jouant avec les attentes du spectateur, esthétisant parfois de façon très marquée certaines séquences mais effaçant à l'inverse d'autres à priori capitales pour l'intrigue (le braquage autour duquel tout tourne). Elle retransmet très bien toute la tension générée par la situation, renferme vraiment des protagonistes pris au piège, incapables de faire face à la réalité, se retrouvant devant leurs consciences sans parvenir forcément à surmonter les épreuves qu'ils endurent. Les références sont présentes, si bien qu'elles contribuent à une épreuve clichés-contre clichés, à savoir marquer un style personnel sans pour autant déroger aux règles. A ce petit jeu, Grossman manifeste une certaine insolence presque provocatrice devenant parfois sa faiblesse (il lui arrive de se renfermer dans quelques clichés). Le film a du punch, ne manque pas de caractère ni de rythme : très bien mené, il captive avec une aisance surprenante sans jamais lâcher sa cible. Grossman est un ambitieux, à la fois réalisateur, producteur, scénariste et interprète principal, il change de casquette avec plus ou moins de brio. Si le rôle de directeur lui va comme un gant et traduit un avenir prometteur, la bêtise de ses dialogues à tendance à laisser sceptique. A suivre.
Bonne réalisation pour ce premier film, mais un scénario peu original et trop simplifié. Les liens entre les personnages ne sont pas assez étoffés, parfois un peu contradictoires. Par moment l'attente est aussi ennuyeuse pour le téléspectateur que pour les 3 braqueurs. Mais le réalisateur a du talent, à suivre.
Barthélémy Grossmann, ou un mec passionné de cinéma qui arrive à faire des merveilles avec un budget minimaliste. Que dire à part que ce film est une claque : des dialogues percuttants, une réal innovante (et pas trop clinquante) qui réussie par de multilpes artifices à tenir en haleine sans montrer le moment clé du film (le braquage). Les acteurs (dont Grossmann) sont excellents, et rendent les personnages attachants. On sent que Barthélémy Grossmann ou un mec passionné de cinéma qui arrive à faire des merveilles avec un budget minimaliste. Que dire à part que ce film est une claque, des dialogues percuttants une réal innovante qui réussi par de multilpes artifices à tenir en haleine sans montrer le moment clé du film qu'est le braquage. On se dit tiens ça ressemble au premier Tarrantino? Mais justement on sent que Grossmann a grandi en absorbant pas mal de références qu'il a absorbé et mis à sa sauce dans ce film qui est son premier long qui est une sorte de "Reservoir dogs" mixé à "La haine". L'idée est merveilleuse mais est peut-être (paradoxalement) le seul défaut du film... Car parfois le film reste trop scotché à ses références surtout dans l'écriture des personnages qui font trop penser au trio de "La haine" sans s'en détacher (On pourrait aussi mégoter sur des petits problèmes de rythmes dans le film). Mais ces petits détails perfectibles ne sont qu'une goutte d'eau dans un film maîtrisé de bout en bout et toujours passionnant...car fait par un passionné, ça se sent. Coup de chapeau donc, il faut suivre de près ce(s) jeune(s) talent(s)!
Pas mal, sans plus, crédible. J'ai aimé: la réa, les décors, la poésie, les acteurs et leur jeu, en particulier Barthélémy Grossmann (le réalisateur) et Lucien Jean-Baptiste, l'atmosphère musicale. J'ai moins aimé: le rythme qui s'essoufle parfois, la brève apparition de Thierry Lhermitte (choix inadapté, peu crédible, insertion moraliste), l'absence d'un rapport humain réel entre José et le frère de sa copine, le fait d'éluder visuellement la scène du braquage (csans doute dû à un manque de moyens)-sans être capital, quelques grossièretés, les scènes de vieux au comptoir, une fin un peu frustrante, agrémentée d'une sentence un peu misérabiliste.
Barthélémy Grossman est un nom à retenir. 13 m² n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est tout de même un bon film qui révèle un certain nombre de talents de la part de ce jeune homme: une grande qualités dans la réalisation, avec beaucoup de choix judicieux par manque de budget, qualité dans l'interprétation et dans la direction d'acteurs, ainsi que dans l'écriture du scénario. Seul le rythme manque et casse un peu le film. Une bonne surprise.
A l'exception de quelques effets de styles inutiles et d'une fin hésitante et maladroite,le premier long de Barthélémy Grossmann est une belle surprise.Un bon film de genre,intelligent et prenant de A à Z.Grâce à des acteurs crédibles et des dialogues à la fois drôles et savoureux (passé l'insupportable temps d'adaptation au verlan de sa reum' chelou grave),son film tient entièrement la route.Bien construit,bien rythmé et joliment filmé,Grossmann fabrique,avec un budget dérisoire,un métrage véridique et réaliste,qui joue la carte de l'intimisme quand d'autres aurient préféré le sensationnalisme (quoiqu'avec les moyens du bord,il avait pas trop le choix!),et délivre un beau message émouvant sur le pouvoir de l'argent et les inégalités de richesse entre 'races'.En évitant aussi les clichés des banlieues (dont les décors participent à l'ambiance prisonnière du film) auquel il s'attaque tout du long en leurs faveurs,"13m²" parvient à un résultat passionné et passionnant,doublé de nombreuses références cinématographiques (le coffre de voiture à la Tarantino!!).Le scénario cède parfois à quelques facilités et certains personnages sont passés à la trappe (Thierry Lhermitte est odieusement transparent et inutile),mais l'étonnante quantité d'idées de mise en scène compensent ces importants défaults.Dynamique et juste,sans fausse pudeur ni voyeurisme,Grossmann signe un bon film maîtrisé et intelligent,d'une raffinerie pas toujours indéniable,mais qui,avouons-le,a le mérite de parler courageusement et jusqu'au bout.Bref,pour un premier long,c'est du bon!
On ne s'ennuie pas une seule seconde ! Pour un tout premier long métrage à 23 ans, la réalisation est digne des grands réalisateurs américains et le jeu des acteurs est très bon, c’est l'un des grands piliers du film ! Avec un scénario qui respire bien mais s'ésouffle de temps en temps, quand meme on n'y croit vraiment ! Pour un premier film, je suis vraiment impressionné par le talent de ce Barthélémy Grossmann et de ses acolytes. C'est très prometteur !