Après 2 adaptations qui n'ont pas vraiment trouvées leurs publics(dommage pour celle de Terence Hill), James Huth met en scène cette aventure du cowboy solitaire. Il prend beaucoup trop de libertés, je demande pas non plus du fan-service, juste un peu de respect par rapport à l'esprit de la BD qu'il n'a visiblement pas saisi. En plus de certains gags très limites, le scénario se permet de donner des origines à Lucky Luke(il n'en a jamais vraiment eu c'est vrai), transformant son film en "Lucky Luke Origins". Il est vrai qu'il y a eu une mode des préquels("X-men le commencement"par exemple). Mais de quel droit donne-t-il des origines à un personnage qui ne lui appartient pas ? Non seulement il se permet de le recréer mais massacre la personnalité du personnage, qui en plus d’être un peu idiot, rajoute une pseudo romance(la partie dans le ranch est ennuyeuse,comme si on avait pas compris le clin d'oeil à la série"un gars,une fille",série que pourtant j’apprécie.),c'est suggéré dans la BD et c'est mieux ainsi. On peut faire un peu de parodie,mais il faut savoir rester respectueux du matériel d'origine, ce que ne fais pas ce film. Comment après de bonnes séries animés et une adaptation pas parfaite certes mais correct de Terence Hill peut-on faire un film qui ne donnerait même pas envie aux non initiés de découvrir la BD ? Je ne sais pas comment le réalisateur a réussi à obtenir les droits, si Morris et Goscinny avaient lu le scénario je ne pense pas qu'ils auraient donnés leurs accords.
Un film si attendu... Grand casting avec des acteurs qui colle parfaitement aux personnages verison BD (sauf le nul Phildefer qui aurait du être plutôt genre Lee Van Cleef que Alien au farWest !). On reconnait le grand soucis de fidélité à la BD au niveau décors et costumes avec des références à la pelle au genre du western. Un réel soucis de mise en scène en fait un film plus qu'honnête... Alors pourquoi que 1.5 ?!... Les gags ne font pas rire on sourit tout au plus mais est-ce que la BD nous fait plus rire ?! Le vrai soucis est le scénario qui s'enfonce dont une crise existentielle du héro digne d'un mélo, on s'en fout !!! Où est la vraie aventure ?! Cette crise à deux balles plombe le rythme avec un long passage ennuyeux en milieu de film (Lucky Luke à la ferme !)... Bref on peut saluer l'effort de fidélité, la forme est de très grande qualité mais on reste sur notre faim, de la BD le scénario nous offre un fond plus sérieux qui n'a pas lieu d'être.
J’étais parti pour ne pas le voir ce "Lucky Luke" tant le film ne me disait pas grand-chose et tant les échos que j’en avais reçu étaient désastreux… Du coup, la surprise du début n’en a été que plus grande : humour inventif, rythme soutenu, univers amusant… Sans être parfait, le film tient la route une bonne demi-heure… Mais très vite, James Huth montre ses limites en terme de narration : ne disposant pas d’histoire solide, le film s’embourbe très vite en gesticulant à droite et à gauche, limitant très vite son humour qu’à une série de gags usés… Peut-être aurions nous d’ailleurs été indulgents si ce "Lucky Luke" ne s’était pas entoqué d’une pléiade de personnages tous aussi factices qu’horripilants, la palme de l’irritabilité allant à un Michael Youn insupportable. « Dommage ! » : c’est presque ce qu’on aurait envie de dire, car si ce « Lucky Luke » est au final un véritable raté, il possédait de nombreuses qualités, notamment dans sa réalisation souvent inventive, qui auraient pu mériter le détour. Seulement voilà, le désastre est tel qu’en fin de compte il mérite de rester bien seul, ce "lonesome cow-boy"…
on s'apercois qu'il ya une réelle envie de bien faire avec un casting interessant, des repliques recherchés et des paysages magnifiques, mais la sauce ne prend pas assez souvent, le film souffre donc de longueurs et manque cruellement d'un scénario béton !!! on s'y attendait !!!!
Pari réussi pour un film que j'ai vu finalement un peu à reculons. Une ambiance sympathoche et surtout des personnages attachants et bien trouvés. Des couleurs proches de la BD, un récit déjanté et on passe plutôt un bon moment.
Il faut croire que certains réalisateurs français ont quelque chose contre René Goscinny. Après le méprisable Astérix au Jeux Olympiques de Thomas Langmann le tâcheron, c'est au tour de James Huth de s'en prendre au grand scénariste mais aussi à Morris avec cette adaptation de Lucky Luke. Si le réalisateur avait déjà frappé fort dans la médiocrité avec Brice de Nice et Hellphone, il dépasse ici toutes les attentes. Au bout de 5 minutes, le film est déjà raté. Le jeune John Luke assiste à l’assassinat de ses parents dans une scène vue et revue au cinéma. Le reste ne remonte pas le niveau, Lucky Luke revient plusieurs année après à Daisy Town, sa ville natale et là c'est le grand n'importe quoi. James Huth a totalement dénaturé la BD et le personnage. Le cow-boy solitaire n'est plus ce personnage classe et toujours flegmatique que l'on connaît mais un mélange entre Brice de Nice et OSS 117. Seul problème Huth n'est pas Hazanavicius et ce qui marche dans la saga OSS fait un vrai bide ici. Les autres personnages sont tout aussi atterrants et joués par des acteurs qui auraient mieux fait de rester chez eux. En effet ils sont tous mauvais et déçoivent vraiment quand on connait leur talent. Seule exception, Michael Youn qui ne démérite pas en étant aussi nul que d'habitude. Vite vu, vite oublié.
Dès les premières secondes on comprend a quoi le spectateur va avoir droit. Dans le style affligeant de James Huth (faut qu'il arrête le cinéma), une succession de situations débiles et de pseudo clin d'oeil au grands westerns. Dujardin fait ce qu'il peut pour sauver son Lucky Luke. Scénario sans queue ni tête, par moment l'esthétique bande dessiné est pas mal fichu et parfois une idée bien imaginée (mais mal effectuée) ne rehausse pas le niveau de ce film.
J'ai trouvé ce film très agréable, pourtant je suis loin d'être fan de James Huth habituellement. Le meilleur reste sans doute la mise en image vraiment sublime et stylisée, un univers visuel très fidèle à l'esprit de la BD (excepté peut-être Billy The Kid, mais ça ne choque pas trop). Après le scénario prend des libertés (l'histoire du meurtre de ses parents) mais cela donne au moins un semblant de psychologie au film. Après il faut accrocher aux gags, moi je les ai appréciés, peut-être parce que je n'attendais rien de plus qu'un humour d'adolescent, ou d'un dessin animé avec des acteurs. Je n'empêcherai sûrement pas les gens de cracher sur Lucky Luke mais selon moi il se laisse voir avec plaisir.
Pas mauvais, ce Lucky Luke, mais le film de James Huth ne fera pas date dans l'histoire du western non plus. La faute à une direction d'acteurs relâchée, où chaque comédien donne l'impression de tourner son propre film dans son coin.
Une grosse déception! Une petite étoile pour les costumes et les décors mais sinon c'est d'une lourdeur! Alors que je suis fan de Jean Dujardin, je ne l'ai pas trouvé drôle du tout, comme tout les autres acteurs d'ailleurs!
Un ratage total. Le personnage de Lucky Luke n'a plus rien a voir avec celui de la bande dessiné, mise à part le physique. Lucy Luke a un nom, une origine, n'est pas aussi insensible et invulnérable que l'on croit. Tout le long du film LL est faible , s'en prend plein la tronche, tombe amoureux se remet en question et n'est pas si lonely. ATTENTION SPOILER: à la fin du film, LL s'allie avec ses ennemis.................... FIN DU SPOILER. Mais surtout, il semble que James Huth soit un grand fan de LL, cela se voit, il a voulu tout retranscrire de la bande dessiné à l'écran jusqu'à son dessin le tout en live. Il s'est visiblement amusé comme un gosse à mettre tout ses personnages préféré dans un même film sans avoir écrit un scénario réfléchi. Lucky Luke la BD, c'est la vision de l'amérique du XIXe siècle à la française, un mélange d'aventure, de western et d'humour franchouillard ce que n'est pas du tout le film. Et en parlant d'humour, le film peine à arracher 2 sourires et les seconds rôles amuseront sans doute les gosses les plus jeunes. Dommage car Jean Dujardin incarne plutôt bien ce Lucky Luke pas si invulnérable que l'on croit.