infantile et Vibrant hommage aux nanars de série B qui hante l'histoire du cinéma d'horreur. Heureusement, on a droit a de belles trouvailles car pour le reste entre l'image volontairement craquelée, la vulgarité, le jeu souvent exagéré des acteurs et les situations débiles on frôle le niveau des navets tant aimés par le réalisateur.
Un film d'une autre planète. On passe un bon moment, pas mal d'humour, même si les effets ne sont pas toujours à la hauteur. Le scénario ne va pas chercher loin, mais le rythme est soutenu, on n'a pas trop le temps d'y réfléchir. Faut vraiment que Bruce Willis arrête de se prendre au sérieux.
Planet Terror, un film grindhouse et un film coup de poing. Robert Rodriguez est un excellent réalisateur, à mon sens meilleur que Tarantino et un peu trop dans l’ombre de ce-dernier. Le projet Grindhouse l’a vraiment révélé, et à coté du fadasse Boulevard de la mort, Planet Terror est une pure merveille. Par où commencer ? Le casting. Quel plaisir ! Une pléiade de vielles têtes qu’il fait bon de revoir (Biehn, Fahey), de « gueules » à l’instar de Brolin, de « petits jeunes », comme Freddy Rodriguez, et de jolies filles, à commencer par Rose Mac Gowan. Très convaincante dans son rôle, elle est vraiment très charismatique et s’impose sans difficulté. Sa danse du générique est déjà une séquence d’anthologie. Si les acteurs sont bons les personnages sont magnifiquement écrits, dotés de personnalités propres et hautes en couleurs qui font plaisir. C’est là un des points forts du cinéma de Rodriguez, et il ne déçoit pas. Le scénario est au diapason. Simple, sa trame est commune aux films de zombies mais en pulvérise les codes avec un humour noir décapant. La mise en scène est monstrueuse de facilité, et se transcende dans les scènes d’actions d’une lisibilité impressionnante. Doté d’une musique excellente, d’une photographie à l’esthétique très travaillée (volontairement granuleuses), d’effets spéciaux et d’effets gores grand-guignolesque mais soignés, voilà un film inattaquable d’un point de vue formel. A l’image d’un Braindead, Rodriguez livre un film à la générosité débordante, là ou Tarantino à joué l’avare dans Death proof. Dialogues ciselés, scènes d’actions à gogo, gore outrancier, humour constant, numéros d’acteurs délirants, ce Planet terror est une vraie pépite à voir et à revoir. Pour public averti néanmoins, car Rose Mac Gowan est ici très loin de Charmed.
Le pendant du film de Tarentino destiné à être montré en simultané comme dans les séances de driving des années 60 aux States. Comme Tarentino avec son « Boulevard de la mort », Rodriguez n’y va pas avec le dos de la cuillère, nous livrant une série Z de derrière les fagots. L’exercice est jouissif à souhait et Rodriguez s’est complètement lâché réussissant mieux l’exercice que son compagnon de cinéma qui a sans doute fait un peut trop bavard et contemplatif malgré la présence divine du grand Kurt Russel. C’est un cocktail explosif d’humour et de trash qui n’épargne rien dans une histoire de morts-vivants complètement barrée. L’histoire on s’en fout complètement chacun faisant son numéro en roue libre totale pour notre plus grand plaisir. Car Rodriguez sait au sein de ce joyeux foutoir placer les effets où et quand il le faut ne perdant jamais le contrôle afin de ne pas laisser le spectateur inattentif. Au passage il délivre des clins d’œil cinéphiliques comme celui où les deux frangins à la manière de Newman et Redford dans la scène finale « Butch Cassidy et le Kid » dissertent allongé dans leur cuisine sur la meilleure manière de cuisiner le barbecue. Je ne parle des hommages constants aux films de Romero. Vraiment du bon boulot, une série Z revue et corrigée par un maître !!
J'ai vue les 2 films Grindhouse a la suite et c'est sans aucun doute celui la mon préféré. On voit bien que le réalisateur c'est fait plaisir sur ce film et on ressent ce plaisir durant tout le film. Certes le scénario est deja vue est revue mais ca ne me dérange vraiment pas tant le film est déjanter et bourré d'action ! Je conseille ce film pour ces scènes cultes et son humour bien décalé.
C'est clairement un film gore et comique dans une ambiance d'horreur (contrairement à Shaun of the Dead ou Zombieland). On voit bien que R. Rodriguez s'amuse et fait ce qu'il veut de ses personnages. On à donc à faire aux plus gros clichés du genre qui font plus rire que peur. Le film se rapproche de la parodie plutôt que de l'hommage au Grindhouse, avec un filtre rétro un peu abusé. Le film se laisse regardé tranquillement, avec un grand nombre de scène d'action au rendez-vous. Grindhouse étant un projet commun avec Tarantino, celui-ci a donc eu un rôle secondaire. On a donc là un film pour quelqu'un qui ne veut pas se prendre la tête, voir du sang, des armes, des gros gags et bien sûr des femmes sexy.
C'est une blague toutes ces bonnes critiques ? Ce film est nul à ch*er. C'est dégueulasse, inutile, les images sont laides, l'histoire est ennuyeuse, même les acteurs sont pas terribles. Grosse perte de temps.
A la fois gore, drôle et sexy, ce "Planète Terreur" de Robert Rodriguez est un film d’horreur qui s’avère vraiment jouissif à visionner. La réalisation ne manque pas de panache, les effets spéciaux et maquillages conçus par Greg Nicotero et Howard Berger sont époustouflants et le casting s’en donne à cœur joie. Quant à l’histoire, qui reprend pour thème l’invasion de zombie, elle possède pas mal de rebondissements et tiendra facilement en haleine les spectateurs à la recherche de sensations fortes.
Film totalement barré c'est indéniable. Une nouvelle fois, le duo Rodriguez/Tarantino fait hommage aux films de série Z. Le résultat est plutôt sympa avec un scénario bien évidemment naze mais une réalisation de haut niveau. A prendre au quarantième degré, bien sûr...
Quelle audace à eu Tarantino en co-produisant ce type de film! Il devait bien se douter qu'il ne courait pas après un oscar en rendant hommage aux films des séries B, ou Z. Surtout, quand on connait les chefs d'oeuvre réalisés précédemment : Réservoir Dogs, Pulp Fiction, Kill Bill, ... Il s'est tout simplement fait plaisir en faisant ce qu'il aime, avant de penser aux critiques des réfractaires de ce genre de production. Je dis donc chapeau bas à Robert Rodriguez, le réalisateur du film, pour le culot engagé dans ce film très violent, gore au possible, mais qui ne se prend pas au sérieux. On passe d'un état de dégoût, à un état d'amusement à travers les scènes. Enfin, étant ancien adepte des films d'horreur de l'époque vintage, il est appréciable de voir l'évolution des effets spéciaux dans les passages gores.