Ce film est une espèce de parodie de film de zombie, avec un humour décalé et très second degrés. Les explosions, fusillades, le sang qui gicle, les drôles situations et les incohérences sont assez super. Les films à voir aux seconds degrés me gênent absolument pas et j'en suis plutôt demandeur, mais le film à un grand manque : Un Scénario ! Pour certains films je ne demande et je ne m'attends pas un bon scénario, mais là le scénario est quasiment inexistant !!
Tarantino et Rodriguez n'ont pas bouffé assez de traumas, même bourré j'arriverais pas à revoir ce film sans m'endormir.(Et vice- versa) Certes, les massacres et autres scènes sanglantes ont de la gueule, mais les personnages n'ont aucune carrure, le scénario (minable) se veut un hommage à je ne sais quelle secte Z, et le niveau "comique" de l'ensemble signifiant je ne sais quellle imprécation douteuse stagne aux pseudos-flatteries d'acteurs Hasbeens jouant les héros de dernière minute. Oui la réalisation et (au risque de me répéter) les scènes de violences valent le détour, mais à quel prix? Aussi, quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi Rose Mc Gowan n'est pas infestée vu l'état de sa jambe dès les premières minutes du film? Ah oui elle est "soignée" juste avant l'invasion. Pathétique et surtout très décevant!!
J'avais adoré "Boulevard de la mort" mais là, trop c'est trop ! on sent la volonté de faire du grind house à tous prix, avec rayures de la bobine, mauvais sons, coupures, pub etc... ça n'est pas naturel, c'est forcé, et quand au scénario, ça fait penser à la "nuit des morts vivants", avec hémoglobine, boutons et pustules comme s'il en pleuvait ! non, cela ne m'a pas plu du tout ! j'en suis même ressorti avec la migraine. Mauvais !!!
Un film que je conseil pour les amateurs du genre,de l action,de l horreur,du carnage,une petite pointe d humour,tout ce qu'il faut pour faire un bon film
Robert Rodriguez, un peu le padawan de Tarentino nous offre un enchainement de scènes gores et trash complétement déjanté par moment !! Le casting est bon avec des guest en second rôle très intéressant !!
J'ai vu un film... de genre, et dans le genre, quel kif... Drôle, répugnant, excessif, sanglant, une vraie série B, faite avec beaucoup de bonne volonté, d'envie et de plaisir... Evidemment, ce n'est pas un film pour les âmes sensibles, mais qu'est-ce qu'on pouffe... Du délire cinématographique, qui ne vaut que pour la récréation estivale que cela apporte aux esprits fatigués...
Le Grindhouse en mode zombie... est un véritable hommage aux film de genre... avec ses fausses bande-annonces, ces filles belles et légèrement dévêtues, ces dialogues si caractéristiques de ces séries B, ces mouvements de caméra complètement amplifiés... Le casting est sympa... On y retrouve Bruce Willis, Quentin Tarentino y fait une apparition... Un bon moment...
Excellent gore du début a la fin ce film passe superbement vite et on ne goute pas son plaisir vive grindhouse grace a ce film je suis devenu un vrai fan de robert rodriguez et j'ai pas encore vu une nuit en enfer alor
C'est sûr, c'est très con comme film. Mais en même temps, quand on sait que c'est un film de Robert Rodriguez, on est plus ou moins au courant. J'ai adoré ce délire développé dans ce film en parodiant d'une certaine façon les films de zombies. Les acteurs et les dialogues sont très drôles avec une grande préférence pour les deux frères et Rose McGowan bien sûr... La plupart des scènes sont jouissives. Planète terreur est un réel plaisir à ne pas rater pour les fans des films de Rodriguez.
Planète Terreur, ce film de minuit, ce nanar attachant noyé sous des litres de sauce BBQ et de second degré, signé Robert Rodriguez (sacré Bob, toujours très en forme) avec un sympathique rôle de méchant pustuleux prêté à son pote Quentin Tarantino. Si vous cherchez un film "bien mal fait" (c'est du carton-pâte et de la sauce gluante, et on ne s'en cache même pas, ce qui est bien drôle) avec une histoire toujours plus timbrée, vous avez trouvé un bon candidat pour votre séance de minuit. Surtout que si vous l'avez apprécié, vous aurez Boulevard de la mort à regarder ensuite, car Planète Terreur a été construit comme un double-programme avec Boulevard, avec de fausses bandes-annonces intégrées au début de chaque film, et dont les thèmes du cinéma Z se répondent en écho. Un joyeux petit programme (dans l'ordre que vous voudrez) pour une Nuit de l'Horreur Rigolote entre potes. Dans ce Planète Terreur, on suit donc une bande de survivants à une attaque de zombies contaminés par un virus échappé d'un laboratoire militaire, et l'on peut dire que le survival est bien déjanté. On tombe sur (attention spoilers) : un fabricant de sauce BBQ qui galère à trouver la recette parfaite qui fera de lui le Maître incontesté du ribs texan, sur une amputation d'un gars infecté qui inverse les rôles (pauvre chirurgien), sur une autre amputation (décidément) qui termine en "guibolle-mitraillette" (on a a-do-ré), sur Quentin Tarantino qui n'a plus son gaz régénérateur de forme humaine et qui devient de la bouillie qui gonfle, sur Bruce Willis qui finit guère mieux, sur une partie de jambes en l'air filmée un peu n'importe comment (drôle) et surtout sur une course-poursuite en motocyclette pour enfant de 4 ans... Ce qu'on a pu rire, et faire des "beurk" écœurés par les pustules dégoulinantes et la sanquette balancées joyeusement partout, et s'émoustiller face à ce nanar de série Z passionné par l'humour débile.
Le dyptique Grindhouse se doit d'être vu dans son intégralité - d'une traite, si possible - comme tout programme d'exploitation digne de ce nom. Pourtant ce Planète Terreur tire la double projection vers le haut, se démarquant fortement du médiocre Boulevard de la Mort signé Quentin Tarantino. Beaucoup plus généreux et honnête que son faux-frère, Planète Terreur est un vrai plaisir de cinéma : aucun temps mort, des gonzesses top, pas mal de gore, des dialogues fendards, des zombies pustuleux... Le tout dans des conditions ad hoc, à savoir avec une image pellicule rayée comme elle se doit de l'être quand on fait partie de la bande à QT. Cinéma excessif, d'une érudition discrète mais réelle, celui de Robert Rodriguez rassasie pleinement notre appétit, n'hésitant pas à repousser les limites de la décomplexion en jouant des codes avec une aisance remarquable. Ce volet Grindhouse rappelle un peu Une Nuit en Enfer, divertissement non moins délirant que le festival dont il est ici question. Un vrai plaisir, donc.