Alala, les comédies musicales... On adore ou on déteste.
Les comédies musicales qui ont fait le bonheur de nos (grands-)parents dans les années 50, 60 et 70 avaient un certain charme mais aucune n'est à considérer comme un chef d'oeuvre. Bon, du genre, peut-être, mais du cinéma, certainement pas.
Récemment, LaLaLand a été une très agréable surprise. Sans doute parce que les chansons sont de qualités et interprétées par des acteurs qui n'en font pas trop. Ce film m'a presque donné envie de voir d'autres comédies musicales.
Et c'est comme ça que, pour coller avec la sortie de Mamma Mia 2, plusieurs chaînes de télévisions ont diffusés récemment Mamma Mia 1.
Amateur de Pierce Brosnan, je me suis laissé tenté. Et puis, il y a Meryl Streep donc pourquoi pas? Oui, mais il y aussi Colin Firth... de Love Actually. Oh, flute, alors... bon, ben, on verra bien.
Le résultat est affligeant.
Ah, certes, les couleurs sont magnifiques. Ça se passe sur une île grecque, en été. "Il y a le ciel, le soleil et la mer", oui, c'est sûr, de ce point de vue là, c'est merveilleux.
Mais les acteurs sont tout bonnement insupportables (à part peut-être les trois hommes).
Ce sont donc les actrices qui sont insupportables. Que ce soit les trois jeunes ou les trois "mûres", tout est dans l'excès. Des grimaces, des grimaces et encore des grimaces. Et des cris. Non, des hurlements comme les américaines savent en faire lorsqu'elles sont à l'étranger... quoi? Elles font pareils chez elles? Faudra que je vérifie cette information en visionnant
Sex and the City, alors... ou pas.
Tout ça filmé avec une condescendance sans nom par rapport aux autochtones grecs, qu'on semble vouloir nous présenter comme des animaux sauvages ébahis face à la civilisation que sont censées représenter ces six andouilles.
Ce film est rempli de clichés, c'est une horreur.
Mais qu'est-ce que Pierce Brosnan, le plus sexy des 007 s'il en est, est allé faire dans ce navet?
Et il récidive 10 ans plus tard... peut-être la soupe est-t-elle meilleure? Perso, je ne me risquerai pas à la goûter.
Beurk, beurk, beurk.