« Mamma Mia », c’est d’abord une comédie musicale cultissime, des millions d’albums vendus … Et pour notre plus beau bonheur, c’est maintenant… un film. On pouvait s’attendre au meilleur (Abba quand même) comme au pire (la Bande annonce semble très kitsch et assez vieillotte). Résultat, un film plein de promesse, de tendresse, et d’engouement. « I have a dream » porté par la prestation enjouée et excellente d’Amanda Seyfried, ne nous fait pas regretter de prendre comme elle, la barque vers de belles aventures musicales. Enormément de musique, viennent ponctuées le film, à la dynamique déjà bien huilée mais totalement emballées (le « Gimmie Gimmie » avec la présentation des trois hommes est réussi). Dans l’ensemble, elles sont bien reprises (Bravo !). Mais Meryll Streep malheureusement nous montre qu’elle à bien fait de devenir actrice, parce qu’au niveau de la chansonnette, ca sent le rouillé ! Mais fidele à elle-même, son jeu est drôle, plein d’énergie. Il en va de même pour ses deux fidèles acolytes. Mais voilà, comme je l’ai appris, qui dit « comédie musicales » dit « histoire qui piétine » et « scénario bollywoodien ». Et là, c’est encore le cas. Si le côté décalé de l’histoire, de son humour ne fait pas forcément défaut (voir même une marque de fabrique !), l’histoire n’avance guère, se concentrant plus sur la masse immense de chanson (25 quand même à casé en deux heures). Mais heureusement, c’est au bout de la moitié du film qu’on s’en rend compte. Autre défaut du film, le manque de chorégraphies notables. Certaines musiques ne sont justes que chantées et d’autres (« money money ») se fondent dans un décor surréaliste. Les seules chorés visibles sont le plus souvent (« Lay all your love on me ») risibles et trop décalées. Ceci dit, ce n’est qu’un détail, puisqu’au final, le film s’avère renversant de joie de vivre. D’ailleurs, le final est réussit, poussant un peu plus les limites de la folie des grandeurs et finissant l’intrigue (et pas le film) sur un merveillleux « The winner takes it all ».