C'est en 1999, sur la ravissante île grecque de Kalokairi que l'aventure romantique commence, dans un hôtel méditerranéen isolé, la villa Donna, tenu par Donna, sa fille Sophie et le fiancé de Sophie, Sky. Juste à temps pour son mariage prochain, Sophie poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents dont elle pense que l'un d'eux est son père. De trois points du globe, trois hommes s'apprêtent à retourner sur l'île - et vers la femme - qui les avait enchantés 20 ans auparavant. Attention : navet !!! Mais du très, très, très, très, très, très, très, très, très, très gros calibre. Car jamais l'on n'aura vu un film aller aussi loin dans le kitsch et le mauvais goût, que ce soit une représentation clichée de la Grèce, des couleurs criardes, des costumes et des décors ridicules, des acteurs en roue libre et autant fait pour chanter que Steven Seagal est fait pour la comédie (pour le chant aussi remarquez), le pire étant Pierce Brosnan massacrant SOS et détruisant à jamais son image virile de James Bond (mais peut-être pas dans le bon sens). Les chansons d'ABBA sont sympas mais massacrés, c'est indigeste, ridicule, plus d'une fois on se dit que l'on touche le fond mais la scène suivante vient nous démentir, preuve que le mauvais goût peut être sans limites. Mais paradoxalement, on atteint de tels niveaux de nullité que c'en est presque fascinant tellement c'est incroyable et qu'il faut pour le voir. En fait, je vous conseille tout de même de voir ce film une fois puis d'essayer de l'effacer de votre mémoire (où sont les Men in Black ? Car ici, on est face à un véritable OVNI). Mais le plus étrange est que la production ait réussi à attirer un casting aussi prestigieux (Meryl Streep, Pierce Brosnan, Colin Firth, Stellan Skarsgård) dans un navet pareil. Affligeant !