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FaRem
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1,5
Publiée le 20 octobre 2021
"Salome, Where She Danced" marque la première vraie apparition d'Yvonne De Carlo au cinéma. Elle y incarne une danseuse qui devient espionne pour un correspondant de guerre américain. Lorsque sa vie est en danger à Vienne, ils se rendent en Amérique avec pour ambition de faire d'elle une star. Ce changement de cadre a une certaine logique étant donné l'urgence de la situation seulement, ce sera le dernier moment cohérent de tout le film. L'histoire de Laurence Stallings n'a ni queue ni tête. Film de guerre et d'espionnage, western, romance, comédie musicale, tout y passe, mais rien ne retient notre attention. Alors oui, il se passe beaucoup de choses avec des péripéties invraisemblables, mais cela ne rend pas le film divertissant pour autant. Au contraire, le fait de ne pas savoir ce que j'étais en train de regarder m'a perturbé. On dirait plus une succession de scènes qu'un vrai film. La construction est complètement à l'arrache. Bref, un film brouillon et ennuyeux.
Curieux film mélangeant le clinquant royal des cours européennes et le western américain. La beauté d'Yvonne De Carlo est bien la seule chose à sauver de ce film au scénario abracadabrandesque et aux décors ultra-kitsch. Les acteurs sont mauvais et les incohérences fusent (musique orchestrale de "Salomé" interprété par un simple pianiste dans un saloon paumé du farwest). Un film totalement dépassé.
« Les amours de Salomé » est un drôle de film qui traverse monde pour passer de la côte Est des Etats-Unis (période fin de guerre de Sécession) à la Prusse pour revenir dans le Far West et la Californie. Présenté comme un Western, « Salome where she danced » est un gloubi-boulga cinématographique qui mélange plusieurs styles : western, espionnage, romance, cape et épée, danses et chansons… si bien qu’il perd rapidement en cohérence en se dispersant. L’impression générale est que le film a été construit autour du personnage d’Yvonne de Carlo, extrêmement séduisante et troublante, qu’elle soit en petite tenue (la scène envoutante de danse orientale) ou en grandes tenues. Visiblement, son personnage est une adepte du polyamour et on ne sait pas si c’est une grande naïve ou une formidable manipulatrice. Bref, un film qui peine à intéresser et qui ne vaut que par la présence enchanteresse de l’innocente ’Yvonne de Carlo. On lui donnerait le Bon Dieu sans confession !!!
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.