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Pleymo210
52 abonnés
499 critiques
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2,5
Publiée le 28 novembre 2011
"La Haine", film culte d'une génération pourtant loin d'être un chef d'oeuvre. Forcément, il est compréhensible que ce film soit autant adulé par les même fans de "Scarface", effectivement si "Scarface" nous faisait le tableau d'un idéal de réussite pour les jeunes de banlieues (immigré en échec d'intégration,drogue,appât du gain facile,fille facile,supériorité, etc...) "La Haine" au contraire nous tisse un portrait de la véritable vie de banlieue, d'un réalisme digne d'un documentaire. Kassovitz choisit le noir et blanc qui accentue l'aspect "brut" et réaliste de la vie de banlieue. De plus M.K n'a pas choisit les plus mauvais, puisque Vincent Cassel est tout simplement génial (probablement son meilleur rôle) et les seconds rôles sont tout aussi bon avec Hubert Koundé et Said Taghmaoui. Néanmoins "La Haine" n'est pas une réussite sur toute la ligne, si le style de Kassovitz est indéniablement bon, le scénario est quant à lui plus que médiocre et l'histoire ne manque pas de personnages stéréotypés qui gâchent forcément le plaisir. Le choix de montrer des bavures policières à la pelle dont la scène finale où le flic a forcément une tête d'abruti fini et tue une personne sans faire exprès est maladroit et mal interprété par la plupart des "fans". Si "American History X" prenait le temps de montrer qu'il y avait du bon dans les deux camps, "La Haine" est plus ressentit comme un doigt d'honneur aux flics où les jeunes de banlieues ne sont que des victimes dans ce système où la police tuent sans raison. Osé, probablement trop, se qui coûte beaucoup à la crédibilité que Kassovitz avait tant voulu donner à son film.
Chef-d'oeuvre unique du cinéma français qui plus est archi culte. Un sujet de société et qui est toujours d'actualité y est traité, avec justesse, sans tomber dans le mélodrame. Malheureusement, on pourrait croire que toutes les banlieues françaises sont dans cette état critique, alors qu'en fait ça ne concerne que 5%. Peut-être qu'avant c'était plus sensible. Vincent Cassel interprète le personnage à merveille mais énerve au fur et à mesure, contrairement aux deux autres protagonistes. La mise en scène est phénoménal! Surtout ce plan qui survole la cité et qui passe du morceau culte "Le son de la police" d'un appartement d'un DJ à deux bâtiments plus loin où on entend le fameux chant d'Edith Piaf. Impressionnant.
Critique de "La haine". Un grand film sur les cités qui est toujours d'actualité. Les trois protagonistes sont au top. La réalisation est originale, ce qui permet de rentrer dans le bain dès le départ. De belles répliques et des touches d'humour bien dosées. Kassovitz offre sa vision sur cette haine permanente dans la société encore présente de nos jours. Il évite les gros clichés du genre émeute manifestants contre policiers, la caricature et le sentimentalisme. 4/5
Véritable chef-d'oeuvre de Mathieu Kassovitz! Pour commencé la réalisation nous plonge vraiment dans l'histoire et le noir et blanc apporte énormément au côté dramatique du film. L'histoire quand à elle est simple mais touchante car pleine de sincérité et de vérités et nous donne envie de nous révolter, c'est une véritable claque . De plus on assiste à vraiment deux "chapitres" bien distinct ce qui enrichit l'histoire et qui comme tout grand film comporte une multitude de scènes et de dialogues devenus classique. Quand aux acteurs ils sont tous énormes que ce soit Cassel, Kondé ou Taghmaoui ont est éblouit par eux. Le trio nous émeut et nous fait rire en quelques secondes. Et comme si tout cela ne suffisait pas nous avons là une b.o. fracassante qui finira par classer ce film au panthéon du cinéma. La Haine est un film que vous devez avoir vu!
Très bon film, qui clairement ne laisse pas indifférent. J'ai trouvé l'analyse de Kassovitz très juste sans manichéisme, ni facilité. D'ailleurs, son film n'a pas prit une seule ride et tous les éléments de réflexion du film sont applicables aujourd'hui (c'est dire la capacité de nos sociétés à ne pas bouger). La tension dans ce film est vraiment palpable. On est vraiment pris du début à la fin. Les trois acteurs principaux (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et Hubert Koundé) sont bluffants de réalisme. Un film que l'on devrait tous voir pour mieux comprendre la violence dans laquelle on vit.
Nul et sans crédibilité comme tous ses acteurs. En résumé, la banlieue vue par deux gros bourgeois nases spoiler: (kassovitz et Cassel) prêts à tout pour se faire un nom et ramasser du fric. Minable et ingrat !
Partant scpetique, et ayant vu le film en deux fois, "La Haine" est un film à la fois audacieux, bon, bien mené, mais parfois inintéressant voire même peut-être insupportable. Le début du film n'est pas le plus passionant, et (mais ça, c'est personnel...) je nepeux vraiment pas supporter Vincent Casssel. Son pseudo numéro de De Niro est ridicule, les clins d'oeils frisent le plagiat, Scarface et son "Le Monde est à vous", Taxi Driver pour le "c'est à moi qu'tu parles ?" ou même "The Deer Hunter" dans le passage avec le jeu de la roulette russe (ou presque...)... Dommage donc que Kassovitz ne s'est pas contenté d'un travail plus personnel, car ce sont les parties, les scènes et séquences originales, uniques qui font la force de ce film. Quelques scènes peuvent évidemment marquer, la scène dans les toilettes avec le monologue brillant du vieil homme, la très belle et ambigue fin avec les skins. Mais ce n'est pas l'omniprésence d'un langage banlieusard, difficilement supportable, ou encore la prestation de Vincent Cassel qui fut acclamée par bon nombre de spectateurs, ou les petites longueurs du début, la mise en place ou l'aspect, voyous gentils, flics méchants un peu simpliste et trop manichéen, qui marque. Pourtant "La Haine" reste malgré tous ces défauts, un tableau pas inintéressant du monde de la banlieue, de la jeunesse issue des rues, même si ce n'est pas un sujet qui me touche particulièrment, à la mise en scène élégante, notamment par ce très beau noir et blanc. Peut-être un peu surrestimé. Dommage que la morale soit un peu simpliste, et dommage qu'il y ait Cassel.
Il m'avait un peu plu à l'époque, mais là, ils m'énervent tous autant les uns que les autres. Leur langage me donne envie de les baffer. Cassel a une tête à gniaffe. C'est vulgaire inutilement, c'est plat, c'est con... En plus la musique me gonfle dans ce film-reportage...
Les flics sont méchants, les policers font des bavures, la société ne donne pas la chance aux jeunes, ils sont stigmatisés....
Tous ces clichés sont pathétiques, tout comme le film, Mathieu Kassovitz se prend pour un prophete avec son film, alors qu'il n'apporte aucune réponse..
Une étoile pour Vincent Cassel, qui joue son rôle à la perfection, et aussi belle performance de Hubert Koundé et Hubert Koundé (rôle de composition).
Très bon film retraçant le vie de banlieue de trois jeunes et leur haine envers la police. Jeu d'acteur excellent, histoire réaliste, fin brute... ce film est à voir absolument pour son réalisme épatant !
Clairement le meilleur film de Mathieu Kassovitz après Les rivières pourpres. Même s'il incite à la haine, justement, il montre de façon la plus réaliste la banlieue comme personne ne l'avait fait auparavant. Ici le noir et blanc est très bien utilisé.
Le meilleur film de Kassovitz et de loin....une œuvre forte, les 3 personnages principaux Vince l'écorché vif (incroyable Vincent Cassel), Hubert le sage et Said le gouailleur sont bouleversants, on suit avec malaise, émotion mais aussi avec un zeste d'humour salvateur leur errance, leur ennui et leur absence de perspectives. un véritable électrochoc à sa sortie. Hélas presque 20 ans après sa diffusion en salles, rien n'a changé dans certaines de nos banlieues.
Un film brillant qui s'avère être une consécration pour les trois principaux acteurs: Saïd Taghmaoui, Vincent Cassel et Hubert Koundé. Le propos du film est par ailleurs terriblement d'actualité, puisqu'il s'agit de la vie d'une bande de jeunes à la dérive dans une banlieue parisienne ( le film est donc très en avance sur son temps, et donc visionnaire ). Côté esthétique, Mathieu Kassovitz réalise son meilleur film: on note un travail important sur la profondeur de champ, et l'on remarque la virtuosité des plans séquence ( paradoxalement, le réalisateur avoue être parresseux et trouve ce genre de plans moins laborieux qu'un ensemble de plans montés...). Tout commence avec ce générique nous présentant des scènes d'émeutes et la musique de Bob Marley ( l'intrigue de La Haine se passe à un lendemain d'émeutes entre les flics et les jeunes ). Par la suite, on suit Saïd, Vinc et Hubert le temps d'une journée, journée qui se finira par un drame alimenté par un sentiment que pointe Kassovitz: la haine, ou la vengeance, l'hostilité... Le seul défaut que je trouve à ce film, c'est peut-être la diabolisation des forces de l'ordre, mais bon: jusqu'ici tout va bien...