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Un visiteur
2,5
Publiée le 4 février 2014
Une confrontation intéressante Mastroianni, Burton pour une reconstitution bien menée sauf pour le caractère des bourreaux allemands et italiens qui sont montrés comme hésitants et pleins d'états d'ames, alors qu'on avait affaire à des nazis et des fascistes connus pour leur zèle. Sur un personnage imaginaire pourquoi pas mais là le procédé est limite.
Massacre in Rome montre l'horreur de la 2nd GM avec une terrible représaille des Allemands après une attaque des résistants romains à l'encontre de SS. Bénéficiant d'un casting de choix ce film souffre par contre d'une mise en scène par toujours à la hauteur de son sujet car si ce fait historique a tout à fait sa place au cinéma le manque de puissance de la réalisation altère le côté intensément dramatique de l'histoire.
Excellent film. Un témoignage d'un fait historique, servi avec brio par ses acteurs principaux, sa bande-sonore, et sa mise en scène intéressante si ce n'est qu'elle est quelque peu pauvre.
Connu aussi sous le titre de "Représailles" ce film méconnu est pourtant d'une grande force qui a du inspirer (c'est même sur !) Costa-gravas pour "Amen". D'après des faits avérés ce film retrace la genèse qui amena au massacre de plus de 300 italiens. Le face à face entre Burton et Mastroïanni est aussi le face à face entre deux mondes aux antipodes, du vision du monde qui montre que parfois le dialogue est impossible. Un très grand film qu'on ne peut que conseiller.
Avant de devenir l’âme damnée de Stallone dans les années 80 pour les jouissifs « Rambo 2 » et « Cobra », George Pan Cosmatos avait réalisé quelques films tout à fait estimables comme ce méconnu « Représailles » qui traite des dilemmes moraux d’un prêtre (Marcello Mastroianni) et d’un colonel SS (Richard Burton) dans Rome occupé en 1944. Le film est d’ailleurs à rapprocher du « Amen » de Costa Gavras par bien des points, notamment par sa critique du refus d’intervention du pape Pie XII. La mise en scène impressionne par sa maîtrise, surtout lors de la scène de l’attentat, mais également lors de l’exécution éprouvante des otages. La fin, qui place sans aucune ambiguïté le bourreau face à son crime et à ses choix moraux, fait froid dans le dos.