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    Ginger et Fred
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    bsalvert
    bsalvert

    422 abonnés 3 604 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mai 2011
    Fellini a beau être dépeint comme un génie du cinéma, il n'a pas fait que des chefs-d'oeuvre, celui-ci en est la preuve. Ses apartés sans queue ni tête lui font sûrement plaisir mais le spectateur a le droit de pouvoir les comprendre, non ?
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2011
    Si l'ensemble fait souvent brouillon, bavard, que Fellini se laisse aller à des considération aigres sur le mercantalisme du Show-business, Ginger et Fred est une lettre d'amour à la substantielle moelle épinière qu'est l'art, et recèle de moments de pure poésie, mélange de drolerie, d'étrangeté, de vulgarité, d'ironie et de tendresse, éloge de la différence. Le couple vedette Giulietta Masina-Marcello Mastroianni tient bon la rampe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 août 2010
    Un excellent film de Frederico Fellini, et pour l'instant mon préféré de lui !! Quel chef d'oeuvre !! Une oeuvre magnifique, très belle, avec un Marcello Mastroianni exceptionnel et réellement formidable, comme sa partenaire Giulietta Mansina ! Et quelle belle histoire ! Un duo célèbre de danseurs de claquettes de années 1940 (Ginger et Fred, donc) se retrouvent pour une émission télé dans les années 1980, mais la magie du spectacle n'est plus, c'est la publicité qui prime sur la féerie du monde artistique. Brillante critique du grand Frederico Fellini donc du monde de la télévision dans la société de consommation au détriment des arts du spectacle (que le réalisateur chérissait), et du cinéma, bien-sûr. Le style de ce film lui va très bien, et la beauté des images embellit (en plus de Marcello Mastroianni et Giullietta Mansina) un film somptueux, une poésie, une danse avec ce qu'il y a de plus touchant dans le milieu du spectacle, un film à voir, l'un des meilleurs de Frederico Fellini !!
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 069 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2022
    L'histoire n'a pas de vèritable intrigue avec des nains, des travestis, des magiciens, une vache sacrèe...il ne manque plus que les chars d'assauts pour complèter les paysages du superbe "Ginger et Fred" (1985). Dans ce classique tournè à Cinecitta, Federico Fellini associe ses deux acteurs porte-bonheurs pour concevoir son adoration du 7ème art et son hostilitè pour les chaînes privèes de la tèlèvision avec une ironie mordante! Sous le nom de Ginger & Fred, Giulietta Masina et Marcello Mastroianni, plus pathètiques et plus èmouvants que jamais, sont inoubliables car incapables de dire à quel point ils s'aiment! Retrouvailles touchantes d'un couple du music-hall bien des annèes après leur heure de gloire qui, pour la der des der, danseront de nouveau ensemble avec une tèlè qui èvolue et s'emballe autour d'eux. "Ginger et Fred", c'est l'une des dernières grandes oeuvres du « maestro » avec la musique de Piovani, dirigèe par l'auteur, très belle et en même temps très fellinienne! C'est beau et triste à la fois, nostalgique, quelque peu rèconfortant! Bref tout ce qu'on aime dans le cinèma italien...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2008
    Ginger et Fred ne sont plus de ce monde ; Pipo et Amelia, si. Pipo moins qu’Amelia. Il agonise à petit feu auprès de cette compagne du passé et d'un amour qu'on ne dit pas. Couple mythique, immortalisé il y a longtemps mais qui se meurt pourtant, Pipo plus qu’Amelia. La télévision, c’est l’indifférence, c’est le toujours plus ; c’est le ridicule pour l’émotion, c’est tout montrer et ne pas se souvenir, le cerveau plein des images qui se succèdent sur l’écran. Elle, elle n’a rien perdu de sa candeur, c’est un nouveau monde, c’est tout. Lui, il est absent depuis longtemps, il appartient au monde qu’elle a quitté en le laissant seul après la gloire. Elle est un idéal qu’il implore mais elle ne l’entend pas. Les projecteurs ne s’attachent à lui que pour souligner sa déflagration et ses frayeurs, et ses faiblesses, et ses maladresses ; toutes ces choses qui faisaient rire avant, et dont les gens se moquent à présent. La mascarade à laquelle, de toute évidence, il ne participe que pour voir une dernière fois un sourire qui l’a laissé exsangue. La honte de ne pas s’en être sorti, comme elle, de ne pas avoir vécu, comme elle, de ne pas avoir su vivre, sans elle. Il essaie de lui dire avec les yeux, d’attirer l’attention, de faire semblant d’être celui qu’elle connaissait, qu’elle aimait ; elle ne voit pas dans ses yeux ; elle cherche dans ceux des autres la reconnaissance et l’admiration que nécessite ce passé d'un autre âge. Elle n’a pas besoin d’être rassurée et c’est pourtant elle que l’on rassure ; lui, il se laisse crever en silence à coté d’elle ; parfois il tousse : c’est comme un appel à l’aide qu’elle n’entend pas, qu’elle ne voit pas.
    L'agonie de Pipo,c'est la leur à tous deux;l'aller sans retour d'une époque que l'on fait revivre,entre deux programmes, pour un second oubli qui eût été plus doux s'il n'avait pas été si vulgairement ravivé.
    Si l'on sourit devant Ginger et Fred, c'est bel et bien d'un sourire triste, comme de ceux qui scellent un adieu définitif.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 décembre 2007
    Le dernier film de Fellini. Le film de trop sans doute car celui-ci n'apporte rien à la carrière déjà brillante du réalisateur. Certes, on comprend bien que le maestro souhaite ici régler ses comptes avec le monde de la télévision, mais son pamphlet est par trop démonstratif, bavard et ennuyeux pour être percutant. Fidéle à son art, Fellini instille bien quelques notes touchantes de poésie, mais le charme n'y est plus. Dans ce bateau à la dérive, Giulietta Masina, Marcello Mastroianni font bien ce qu'ils peuvent pour écoper, mais le coeur n'y est visiblement plus. Un film à oublier dans la carrière de Fellini
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    245 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2007
    Dans les dernières heures du cinéma fellinien, la télévision eût la fonction d’en être le démon. Générique monochrome, bleu, inscrit de lettres blanches. La sobriété de l’ouverture de «Ginger e Fred» (Italie, 1985) de Federico Fellini laisse rapidement place au baroque. Ainsi nains, sosies pathétiques, intellectuels goguenards, présentateur hypocrite jonchent le tableau de cette télévision hébétant, miroir affligeant d’une réalité. A la réalité, que le spectateur conçoit subjectivement, le cinéma tend à en percer davantage les choses tandis que la télévision en leurre la laide vérité. Fellini équivaut la télévision à la fausseté. C’est donc une hiérarchie de la Vérité qu’installe Fellini, imposant comme médium du mensonge : la télévision et comme médium du Vrai : le cinéma. On en revient à Godard : «La télévision nous fait baisser la tête, au cinéma on la lève.». Mais Fellini ne se borne pas à dénoncer la télévision, il en illustre l’hypnotisme machiavélique. Quand Amelia/Ginger arrive à l’hôtel, en ancienne célébrité du music-hall italien, elle occupe l’espace comme un fantôme, les gens étant tous penchés sur la télévision. Si Amelia, lucide, sait sa déchéance mais n’en est pas moins désolée, Pippo/Fred s’indigne et Fellini en fait son incarnation cinématographique. D’une énième œuvre fellinienne anti-télévision, il en sort un éternel bouffonesque, doté d’une nostalgie plaintive mais survoltée. Fellini n’est pas tiède, il brûle sa tristesse et sait mettre en scène le voile des illusions (cf. scène dans les toilettes désaffectées où les miroirs sont cachés par des toiles de plastique). «Ginger e Fred», placide dans sa chaleur, sait se faire savourer par l’allégresse de tous les caractères mais de sa tendance à faire la moue perd une once de charme. Enfin, si le cinéaste utilise des figures aussi charismatiques que Ginger Rogers et Fred Astaire, les mettant en scène dans un état de décadence, c’est pour illustrer in fine le triste statut d’un cinéma perdu.
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