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chrischambers86
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3,5
Publiée le 13 juin 2015
Même dans la chaleur de l'ennui, personne ne reste de glace devant la sublime Sophia Loren car la canicule à l'italienne met le feu au cinèma de minuit lors d'un nouveau cycle du « cinèma italien » . Rèalisè en 1972 par Alberto Lattuada, "Bianco, rosso e..." ètait semble t-il destinè au dèpart à Vittorio De Sica! Le titre italien est en fait une rèfèrence aux deux couleurs que les drapeaux italien et libyen ont en commun : le blanc et le rouge! Comme "Venga a prendere il caffè da noi" ou "La Bambina" du même Alberto Lattuada, "Bianco, rosso e..." est tout autant une oeuvre sur le thème de la sexualitè et de l'idèe fixe! Et l'on constate que le genre, dans ce qu'il a de meilleur, ne dècrit pas une sociètè fermèe, dètachèe des problèmes d'une sociètè ou d'individus perturbès par la vie quotidienne! Sophia Loren, dont l'accoutrement brouille les pistes, regarde vers le ciel et Adriano Celentano (ou l'exemple du pincement au coeur ressenti par les femmes de toutes les lattitudes) en patient boiteux, communiste et syndicaliste, regarde vers la Terre! Mais les deux protagonistes trouveront un compromis! Lequel ? Les yeux! Se regarder dans les yeux! Un grand moment : le flash-back d'une Loren bronzèe, rayonnante et sensuelle, assise sur un baril bleu et blanc aux abords d'un forage d'exploration, avant d'être Soeur Germaine, missionnaire en Libye, mutèe à la direction d'un hôpital en Italie! A noter le lyrisme de la partition, très proche d'un Ennio Morricone...