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chrischambers86
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3,0
Publiée le 18 mai 2014
En partant au front, il pensait que sa promise l'attendrait sagement. « Deux lettres anonymes » vont lui ouvrir les yeux dans cette petite raretè du cinèma italien que l'on doit à Patrick Brion lors d'un cycle au cinèma de minuit! Ecrire une lettre anonyme c'est lâche, deux c'est encore pire! Surtout quand il s'agit de jouer les espions auprès des SS, de tuer un lieutenant et surtout de se servir de la femme qu'on aime! C'est en 1945 que Mario Camerini met en scène "Due lettere anonime" avec l'èmouvante Clara Calamai et l'excellent Andrea Checci! C'est un beau film auquel Camerini tient plus qu'à tous les autres sous la pression d'une rage contenue! il faut savoir que le cinèaste de l'inoubliable "Molti sogni per le strade" a voulu dènoncer Rome...Et pour la petite histoire, Camerini a ètè compris lors de la première du film au Corso avec des gens indignès [...] Indignès parce que "Due lettere anonime" ètait dirigè contre eux! Fin bouleversante avec une Calamai irradiante de tristesse à travers les barreaux d'une cellule : « Si la justice existe, tu sortiras bientôt ! » . On aimerait tellement que les mots de Andrea Checci soient vrais...