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Roub E.
955 abonnés
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2,0
Publiée le 25 octobre 2021
Je ne sais pas ce que vaut le manga dont il est adapté, mais ce n’est pas ce film qui me donnera envie de m’y intéresser. Gloubi Boulga informe de bouddhisme et de Kung-fu je ne suis jamais rentré dans le film et je n’ai rapidement vu que les défauts. Et des défauts il y en a; entre un scénario pourtant simpliste et qui se trouve être étonnamment confus, entre une succession d’effets spéciaux numériques bâclés qui décrédibilisent totalement l’univers qu’ils décrivent et des acteurs semblant livrés à eux mêmes et qui ne savent visiblement pas quoi faire, les mêmes pas deux heures de film m’ont parues interminables. Après un début de carrière fantastique Shyamalan semblait s’être perdu, ce film a donné raison à ses détracteurs.
Je le redoutais depuis quelques films, c’est désormais confirmé : on a définitivement perdu M. Night Shyamalan ! Le coup de mou amorcé par l’inégal "Village" et qui ne cesse de se répéter depuis ("La Jeune fille de l’eau", "Phénomènes") trouve sans doute son apogée avec ce film qui réussit l’exploit de gommer toute trace du style pourtant si reconnaissable du réalisateur. Les producteurs pourront toujours mettre en avant l’obligation de respect du matériau d’origine (un dessin animé culte signé Nickelodeon), la qualité des effets spéciaux (certes réussis mais c’est quand même un minimum dans ce genre de production), le changement de cible du réalisateur qui ne vise plus les adultes mais les enfants ou encore la présence de plans séquences (en tentant de faire oublier qu’il s’agit ni plus ni moins que d’un plagiat des séquences guerrières de "300" relevées à la sauce "Matrix" avec des acteurs qui gesticulent dans tous les sens avec des poses improbables). Est-ce une raison pour négliger l’esthétisme du film (ici les décors font carton-pâte et l’image n’est absolument pas travaillée), le rythme de la mise en scène (les 1ers films de Shyamalan avaient beau souffrir de longueurs, ils avaient au moins le mérite de respecter un certain tempo du début à la fin) ou encore de nous offrir, si ce n’est un twist final dont le réalisateur avait le secret, au moins une fin surprenante ? Pire, Shyamalan se perd dans des effets de mise en scène indignes de son talent avec des flashbacks insipides, des ellipses particulièrement maladroites (on ne voit absolument pas le temps s’écouler entre 2 scènes censées se dérouler à plusieurs semaines d’écart) et des séquences de rêves complètement ratées (surtout à l’heure du merveilleux "Inception"). Maintenant, il faut reconnaître que je serai sans doute moins dur avec ce film s’il n’était pas signé du réalisateur de "Sixième Sens" et "Signes". Et puis, le casting, sans être flamboyant, a au moins le mérite de sortir des sentiers battus avec Dev Patel en ambigu Prince Zuko (le meilleur rôle du film), Shaun Toub en gentil maître du feu, Nicola Peltz en maître de l’eau (souffrant d’une carence de charisme), Jackson Rathbone loin de son rôle de vampire dans "Twilight", Aasif Mandvi surprenant en militaire sanguinaire ou encore Cliff Curtis en méchant maître du monde sans oublier bien sûr Noah Ringer dans le rôle de l’Avatar un brin énervant. Dommage malgré tout que la réalisation soit si peu soigné et les dialogues si pauvres car, avec un univers aussi riche (l’utilisation des 4 éléments notamment), le potentiel était énorme ! Espérons néanmoins que le film ait assez de succès pour engendrer une suite, indispensable au vu du final plein de promesses.
Le dernier maitre de l air est une adaptation cinématographique d un dessin animé à succès. Ce film est donc un conte pour enfants destiné à un jeune public mais qui peut plaire également aux parents grâce à une belle mise en scène de Shyamalan et des effets spéciaux plutôt bons ! Le casting, lui, est le véritable ratage du film, car aucun acteur ne sort du lot, et les scènes d actions frôlent parfois l amateurisme tellement les acteurs font figures de figurants plutôt que de combattants. Il manque également un vrai souffle épique dans le combat final qui fait penser à la bataille du gouffre de Helm dans le seigneur des anneaux, mais avec bien moins de qualité... Enfin, il est important de préciser que ce film est le premier épisode d une trilogie qui n aura pas de suite, sa fin nous laisse donc un peu pantois...
Sans proposer un scenario extraordinaire, M. Night Shyamalan nous plonge dans un monde original que le spectateur à envie de découvrir. Un film qui remplit amplement son rôle de divertissement.
Il relèvera sans doute la tête un jour M. Night Shyamalan comme il est évident qu'il a du talent. Le problème, c'est que ça fait longtemps qu'on ne l'a pas vu l'utiliser à bon escient. Pour ce "Dernier maître de l'air", il nous propose un Dragonball Z un peu mieux foutu mais pas franchement convaincant non plus. De toute évidence, au moins une suite était prévue derrière, mais pas garanti qu'on puisse la voir un jour.
Tel Muhammad pendant l’Hégire. Et que celui qui n’a jamais fait une erreur de parcours lui jette la première pierre. Car oui, il s’agit là de la première grosse bourde de Shyamalan. Quand on connaît notre homme,on sait ce qui l’a probablement attiré dans ce guêpier. Le thème du héros qui se révèle ou celui de la foi transcendante sont chers à son cœur et il avait là de quoi développer. Fausse bonne idée. L’histoire en gros, c’est celle d’un monde divisé en 4 factions (les 4 éléments), celui-ci étant largement dominé par les tribus du feu qui sont en rouge et noir (j’oublierai ma peur), grimaçantes, vilaines et sanguinaires. Pour restaurer l’ordre, la paix et la félicité, un héros est censé apparaître et redonner aux uns et aux autres la fierté et l’envie de se battre pour la justice. On attend le messie. Alors ça ressemble à beaucoup de choses déjà vues sauf que là c’est raté. Les acteurs sont à côté de la plaque et pataugent sur fond vert mais ils faut dire qu’on leur sert des dialogues de neuneus, ça aide pas. Les images sont plutôt belles mais vides. L’enjeu de la quête est insignifiant et ne captive pas. Ça traîne dans le développement puisqu’il s’agit d’entamer ce qui était prévu comme étant une trilogie (qui ne se fera pas). Pas grand-chose à sauver donc et on se dit que cet objet est une balle dans le pied qui va pénaliser Shyamalan pour quelques années … le temps d’une traversée du désert.
le dernier maître de l'air et avant tout un dessin animé des années 2000 qui était très bien et qui avait cartonné et qu'il y avait marqué mon enfance j'avais adoré mail à l'adaptation en film live action n'as plus rien à voir malheureusement avec le dessin animé d'origine car c'est trop éloigné. il n'y a plus de l'humour qui faisait la force du dessin animé la dérision non plus et le côté enfant du film a totalement disparu pour être remplacé par une œuvre dessiner uniquement aux adultes ou jeunes adultes mais les enfants qui avait aimé le dessin animé ne pourrons pas regarder ce film et il ne laimeront pas car tous deux qui leur plaisait a totalement disparu, même la réaliser et parfois bâcler, aisnis que le scénario pas toujours bon . Si on ne se base pas par rapport au dessin animé d'origine on peux plutôt apprécier ce film mais comme Le dernier maître de l'aire de revendique et ce dit être une adaption de l'oeuvre original la comparaison est obligatoire et la forcément on est déçu. Histoire celle d'un avatar qui peux réunir toute les tribu du feu terre eau et air car il est le seul à pouvoir contrôler les 4 éléments.
Vu à sa sortie au cinéma où je ne l'avais pas trouvé très bon tout en m'étonnant beaucoup du véritable déferlement de haine dont il a été la cible, je souhaitais me faire une nouvelle opinion dix ans plus tard, à tête reposée, ayant jusqu'ici (presque) toujours trouvé des points de satisfaction aux films de M. Night Shyamalan. C'est clairement le cas ici, où je serais même tenté de revoir à la hausse mon jugement initial. Alors oui, plusieurs choses ne vont pas dans « Le Dernier Maître de l'air » : on peut s'étonner de cette petite centaine de minutes pour une épopée aussi ambitieuse, de dialogues pas toujours inspirés et surtout d'une interprétation assez approximative (si j'épargne Nicola Peltz ou Shaun Toub, celles notamment de Noah Ringer et Jackson Rathbone ne sont clairement pas au niveau d'une telle production). Ce (très) long dénouement quasi-intégralement consacré à l'action ou encore cette spoiler: amourette insipide entre Soka et Yue ne plaident pas non plus en sa faveur. Mais bon, si l'on est un peu de bonne foi, il est évident que tout n'est pas non plus à jeter. D'abord, j'ai apprécié que Shyamalan cherche à proposer une narration différente de celle constamment utilisée dans les blockbusters contemporains : quelques combats, certes, mais laissant place à un univers certes pas assez développé (pour sa défense, plusieurs suites étaient manifestement prévues) tout en restant original, cultivant une singularité, où l'on sent un vrai potentiel mythologique d'Heroic fantasy. Quant aux effets spéciaux, raillés par nombre de spectateurs, je suis loin de partager leur avis : au contraire, je les ai trouvés élégants, jouant habilement sur l'aspect cristallin de l'eau, le réalisateur leur donnant une dimension presque poétique. Enfin, si plusieurs personnages (notamment du côté du « Bien ») n'ont pas grand intérêt, l'ambiguïté d'autres (le Prince Zuko, son oncle Iroh) évite un trop grand manichéisme, donnant à cette « guerre des éléments » un minimum de substance, à défaut de la rendre aussi grandiose que son budget ne le laissait espérer avant sa sortie. Bref, une œuvre typiquement « shyamalanienne » : des faiblesses, de la frustration, des promesses partiellement tenues à l'image de ce final cédant, pour le coup, pas mal aux modes du moment, mais aussi une volonté de faire différemment des autres, de ne pas forcément proposer exactement ce que le public attend d'une telle production, d'aborder la question du pouvoir avec un minimum de recul. À défaut de réussite, un « échec » critique et surtout commercial sans doute à revoir d'un œil nouveau d'ici quelques années.
Dès lors qu’il fit le choix d’adapter le dessin animé, M. Night Shyamalan, dont les derniers films étaient déjà preuves d’une perte d’inspiration, s’engageait sur un terrain miné : Comment faire d’une histoire enfantine, un blockbuster d’héroïc-fantasy soi-disant intelligent et suffisamment fédérateur pour être le point de départ d’une trilogie? L’échec est à la mesure de l’ambition tant ce spectacle est navrant de crétinerie aussi bien dans son scénario terriblement naïf (voir des gamins faire du tai-chi autour d’effets numériques n’a pas de quoi divertir pendant plus de cinq minutes !), dans son casting qui rend la moitié des personnages purement ridicules et que dans son imagerie terriblement kitsch et dont la conversion en 3D n’est, une fois encore, qu’un attrape-nigaud déplorable. Le réalisateur de Sixième sens s’enfonce de plus en plus profondément dans les abysses du cinéma de supermarché et il semble peu probable de le revoir de sitôt à la tête d'un long-métrage un tant soit peu novateur.
Je ne sais pas ce qu'il y a de pire dans ce film. Ses acteurs? Son scénario? Ses dialogues? Alors, oui, le visuel est assez beau avec ses effets spéciaux "en veux tu en voilà" mais ça sera la seule chose à retenir de ce bide.
Un blockbuster sévèrement grotesque... et réalisé par M. Night Shyamalan, s'il vous plaît ! Capable du meilleur ( l'excellent Sixième Sens, l'indétrônable Incassable ) comme du moins bon ( le correct Signes, le calamiteux Phénomènes ), l'ami Shy continue de régresser à vue d'oeil, alimentant son produit insipide d'effets visuels proprement repoussants, d'acteurs inexpressifs et de courbettes tapageuses aussi vaines qu'un pet de lapin. Croyant bon de surfer sur la vague Avatar, môsieur Salamalec nous y ajoute une 3D absolument inutile, semblant de spectaculaire particulièrement poussif, qui n'apporte rien, mais vraiment rien, nada, excepté pour les gentils requins de la compagnie UGC, non contents d'avoir distribué par centaines les jolies lunettes super-gadget-de-la-mort-qui-tue... Ouf ! Désastreux tout du long, décousu de part en part, pas même personnel - un comble pour Shyamalan ! - Le Dernier Maître de l'Air n'est qu'une supercherie de plus dans la gigantesque zone industrielle de papa Lucas. Il serait temps que notre bonhomme retourne à Philadelphie, histoire de régler ses contes et de réviser sa grammaire artistique. L'un des pires navets de l'année. Affligeant.
Il y avait un vrai potentiel... mais où est-ce que le film pêche ? Nous voici plongé dans un monde de fantasy, gouverné par la magie et dont les bases culturelles semblent être celles des bouddhistes ; maitrise des 4 éléments, équilibre naturel des choses, créatures étranges, légendes, kung fu... Je dois le dire : j'ai été assez impressionné par les combats, fluides aériens et plutôt recherchés chorégraphiquement, l'utilisation des éléments les rendant même originaux; les décors nous transportent comme il se doivent de le faire et les scènes de bataille tiennent leurs promesses, les images sont léchées et les FX globalement réussis (je ne l'ai pas vu en 3D), la musique pleinement lyrique. L'histoire ? Une lutte de pouvoir, un lutte familiale, des peuples soumis par un autre, un enfant élu : bref les ingrédients de nombre de films de ce genre. Les ingrédients sont là mais le mélange n'est pas parfaitement homogène ; non, le véritable problème du film restera la fluidité scénaristique -ou un travail de montage quelque peu hasardeux-, un scénario qui se plie aux exigeances des spectateurs du 21ème siècle, à savoir aller très vite et surtout à l'essentiel. Les personnages en ressortent un peu malmenés malgré de véritables possibilités (le fils du maitre du feu est vraiment intéressant), les scènes sont trop posées, parfois artificielles, surtout au début ; alors oui : l'écriture aurait dû être plus exigeante, beaucoup plus rigoureuse pour que l'on ai complètement envie de naviguer sans gêne, on aurait très bien pu approfondir et pas seulement dans la dernière partie du film, plus riche jusqu'en sa fin joliment ouverte. Pas toujours bien exploité, mais un bon film quand même. LE réalisateur a surement voulu toucher un maximum de personnes... Et n'a pas approfondit certaines pour que chacun comprenne le fonctionnement. MAis malgrès cela, le film tient la route et on ne regrette pas spécialement lorsque l'on de la salle. PAs de là à le revoir X fois, mais quand même a visionner ; si le style de film est votre came^^
Ne connaissant pas la série originale, je ne pouvais pas me permettre de comparaison et même ainsi je suis passablement déçu. Un résultat paradoxal pour un récit initiatique qui s'annonçait prometteur, dantesque et épique mais qui s'avère être simpliste voire même assez enfantin dans son discours et la psychologie des personnages. Les scènes de combat sont superbement et impeccablement chorégraphiées mais d'une lenteur assommante. Le casting est imposant mais la direction des acteurs est catastrophique avec un jeu sans inspiration. Une cruelle désillusion de la part de M. Night Shymalan.