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    Le Redoutable homme des neiges
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    Napoléon
    Napoléon

    141 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2019
    Une oeuvre ultra vieillissante avec une histoire qui manque cruellement d'ambition. Le côté écologique du film même s'il est honorable ne sert pas à grand chose finalement.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 680 abonnés 12 411 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2023
    Diffusè jadis au Cinèma de quartier, "The Abominable Snowman" (1957) est un classique de la Hammer qui permet au cinèphile d'y rencontrer une crèature qu'on appelle le Yèti! Bien que le titre du film concentre l'intèrêt sur le mythe lègendaire du bestiaire fantastique qu'est le redoutable homme des neiges, c'est Peter Cushing l'èlèment clè du film spoiler: dont l'idèe est de traquer la crèature sur son propre terrain, avant de se rendre compte qu'elle est une espèce intelligente qui attend finalement son heure!
    Dans une atmosphère de terreur croissante, les thèories sur les hautes vallèes de l'Himalaya (èvidemment filmèes en studio) pour y rencontrer une supposèe lègende ne sont pas toujours celles que l'on croient! spoiler: Le film au charme rètro se clôt d'ailleurs sur une note qui fait rèflèchir tout en gardant habilement le Yèti mystèrieux...
    dougray
    dougray

    237 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Tombé un peu dans l’oubli face aux productions star de la Hammer comme la série des "Dracula" et des "Frankenstein", "Le redoutable Homme des Neiges" (titre français ridicule surtout au vu de l’évident titre original "The Abominable Snowman") est, pourtant, intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord, il s’agit d’un des seuls "films de monstres" de la firme en noir et blanc (avec les "Quatermass"), ce qui lui confère un charme certain et une rareté évidente. On retrouve, pour autant, un certain nombre des recettes qui assureront le succès de la Hammer pour les années à venir, à commencer par des décors soignés, une intrigue pleine de suspense et une BO formidablement pompière. Le mystère qui entoure la légende de l’Abominable Homme des Neiges ainsi que l’exotisme inhérent aux montagnes de l’Himalaya font, également, beaucoup dans l’intérêt du film. Et puis, on retrouve l’extraordinaire Peter Cushing, qui venait tout juste de crever l’écran dans "Frankenstein s’est échappé" et qui confirmait tout l’étendue de son talent avec ce rôle, pourtant moins écrit. Il éclipse sans peine ses partenaires, que ce soit Forrest Tucker (dont le nom est pourtant devant le sien au générique) en mercenaire américain, Arnold Marlé en grand lama ou Robert Brown (une des futurs M de James Bond) en compagnon de route. Seule Maureen Connell tire un peu son épingle du jeu avec un étonnant rôle de femme forte auquel la Hammer ne nous a pas habitué et qui, malheureusement, s’étiole un peu trop dans la seconde partie du film. "Le redoutable Homme des Neiges" ne manque, donc, pas d’atouts mais pêche un peu dans son parti-pris de ne pas faire du monstre du film l’attraction principale. Aussi louable soit cette intention, elle a pour conséquence de minorer à l’extrême le place du fameux Yéti, spoiler: dont on ne verra que les traces de pas, le sang et, à la toute fin, une ombre (pas très effrayante) et un regard (bien plus crédible et qui confirme, malheureusement, que la créature aura pu être davantage exploitée).
    "Le redoutable Homme des Neiges" est, donc, un film sur le Yéti… où on ne voit pas le Yéti (ou presque). Paradoxalement, cette petite déception permet au réalisateur Val Guest de s’intéresser davantage aux membres de l’expédition et à leurs motivations. Le film n’est, dès lors, pas tant un film de monstre qu’une réflexion sur l’Homme et sa nature profonde, bien plus monstrueuse que celle de la créature traquée. La discussion entre le naïf Dr Rolasson (Peter Cushing) et le mercantile Dr Friend (Forrest Tucker) sur ce point est une réussite. La position ambiguë du grand lama est, également, traitée avec une subtilité étonnante. Ces développements se font un peu au détriment du rythme… encore qu’il n’y ait pas vraiment de longueurs à déplorer. Il aurait, du reste, été sans doute intéressant que les relations entre les membres de l’expédition se détériorent davantage pour renforcer l'aspect dramatique... Il n’en demeure pas moins qu’on attend autre chose (de plus "primaire" sans doute) d’un film de la Hammer. Et l’absence à l’écran du Yéti pendant la quasi-totalité de l’intrigue est, certainement, l’explication la plus logique à la confidentialité très relative du film. C’est injuste car "Le redoutable Homme des Neiges" propose quelque chose de différent et mérite d’être redécouvert, ne serait-ce que parce que les films sur le sujet ne sont pas si nombreux !
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Les films fantastique des années 50-60, c'est vraiment ma came; j'adore ça, et le "ça" m'adore. Imaginez lorsque le genre accueille, une fois encore, la venue du grand, du très grand, sûrement l'un des plus grands de la profession, Peter Cushing, aka Van Helsing, Moff Tarkin et, surtout, Victor Frankenstein. C'est surtout que le mec pèse, quand on réfléchit plus en avant sur son compte. Non pas qu'il soit le meilleur d'entre tous ( il ne semble point y en avoir, à mon goût ), mais c'est qu'il est quand même vachement bon, le mec; au point de s'opposer à un mec de plus d'1 mètre 90, alors qu'il fesait trente centimètres de moins ( ou vingt, je ne sais plus ). Petit par la taille donc, mais grand de par son incroyable talent de comédien. Alors si vous ne le connaissiez pas, rattrapez votre retard, et lancez vous dans la course. Cette fois, l'on va parler du "Redoutable homme des neiges". A écouter le titre, l'on pourrait s'attendre à une banale série b, presqu'à un mauvais navet ( oui, j'aime les pléonasmes ); quenenni, mes amis. L'oeuvre est bonne, vraiment : la qualité est au rendez-vous, et l'expérience s'avère, sinon plus que positive, d'autant plus efficace que le tout est porté par une floppée de points positifs. Premièrement, le jeu des acteurs passionne sans peine : d'un côté, un Cushing tout jeune et ne se doutant pas de la grande carrière qui l'attend; de l'autre, des seconds couteaux talentueux et crédible. Le travail de mise en image est également très convaincant : non seulement c'est joli, mais le noir et blanc de l'image, loin des filtres d'image dont on a, aujourd'hui, l'habitude dans le genre, donne cet aspect si particulier à la neige, qui fait que l'on a soudainement l'impression de n'être qu'une minuscule forme de vie, devant toute l'immensité de la nature. L'impact sur le spectateur est donc tout à fait réussi : l'oeuvre ne nous laissant pas de de marbre, voire même de glace, je considère l'effet comme réussi. A noter, cependant, un manque de travail sur les ombres : ayant vu "L'homme invisible" juste après, je peux vous dire que j'ai clairement fait la différence. Au niveau de l'image, il manque un travail sur la noirceur de certains aspects du paysage, sur les ombres qui s'y affichent. Et c'est dommage, parce que l'oeuvre aurait pu s'élever de sa condition de simple série b, et devenir une sorte de chef-d'oeuvre pictural. Mais attention, le réalisateur, un certain Val Guest, véritable inconnu à mes yeux, désormais invité, et par là même entré, dans ma culture personnelle ( grosse blague ), nous livre un sacré travail. Non seulement c'est joli, travaillé, mais en plus, le mec s'accomode parfaitement de son manque de moyen évident. La ( presque ) absence du monstre tant redouté est notamment permise par un habile choix d'écriutre, dont je vous reparlerai plus bas. Dès lors, jouant sur ce qui n'est pas montré à l'écran, et sur l'évidente puissance démesurée de son monstre, Guest nous invite ( une fois de plus ) à regarder son film différement, à plus s'intéresser fond qu'à la forme. Là est donc la meilleure manière d'apprécier ce film comme il se doit : en se demandant ce qu'il vaut réellement au niveau de l'écriture, plutôt que le critiquer pour ses effets spéciaux ( qui, soit dit en passant, ne sont pas mauvais; a âge égal, j'ai déja vu bien pire, le design de l'animal ayant au moins le qualité de se montrer original ). Outre des thèmes rebattus rappelant ceux du "King Kong" de 33, la rédaction de l'oeuvre se veut originale et bien plus basée sur la psychologie des personnages, sur la répercussion des actes qu'ils subissent par rapport à leur personnalité de début de film, plutôt que sur une action excessante, qui l'aurait condamné à terriblement vieillir, aux vues de ses moyens. Ainsi, l'oeuvre s'en sort admirablement bien, parvenant à transformer un handicap en qualité. Si ça, c'est pas dingue ! L'écriture est donc très convaincante : partant d'une idée déja vue, elle parvient à s'en détacher, petit à petit, au fil de la plume, jusqu'à finalement trouver sa voie, la bonne. Au départ classique, elle s'avère tellement bien orchestrée et menée que le résultat final n'aura pu que me satisfaire.J'ai également apprécié son aspect réaliste, presque sincère : les mecs parlent comme de vrais mecs, sans discours pompeux ou surfaits. Tu le sens qu'ils viennent de la campagne, que ce sont bien plus de simples hommes que de grands aristocrates anglais du 20ème. A noter, par contre, quelques petites erreurs de montage; rien de bien méchant, ai-je envie de dire, puisque l'expérience n'en n'est point gâchée. A voir, donc, tant l'oeuvre sort des sentiers battus.
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 962 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Une production Anglaise qui se passe dans les montagnes de l'Himalaya sur les traces d'un étrange animal qui vieillit bien aujourd'hui et qui ce veut plus psychologique qu'un film d'aventure !! Tout commence dans un monastère Tibétain ou une troupe d'hommes, dont un est avec sa femme sur les lieux, apprennent par un moine prédicateur que d'anciens explorateurs sont morts dans les hauteurs des montagnes par une bète curieuse (Yétis?) et décident de partir à la chasse aux risques. Je dois avouer que j'ai hésiter sur ma note d'étoiles car la première heure est un peu ennuyeuse mais qui se rattrape dans la seconde partie dans les montagnes ou on ne voit pas la chose sinon de reflets, les trucages sont très bien fait. Ca se regarde aujourd'hui avec une nostalgie des années du studio de "La Hammer". Les paysages sont superbes mais pour l'histoire crépusculaire. Les acteurs, Peter Cushing et Forrest Tucker en tète, sont tous excellents. A découvrir.
    dai72
    dai72

    145 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2014
    Un bon film en noir et blanc avec des créatures et une aventure comme on aime en regarder aujourd'hui. Un film qui garde son charme de l'époque, qui est assez bien fait et pas du tout ennuyeux !!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    The Abominable Snowman se sert du yéti comme d’un leurre à même d’attirer les personnages, ainsi que le spectateur, vers ces sommets enneigés qui réfléchissent, à la manière d’un miroir, leurs fantasmes, leurs frustrations et leur faiblesse congénitale. Nul hasard s’il est encadré et ponctué par le monastère tibétain, lieu de spiritualité que le réalisateur veille également, comme l’entreprise d’alpinisme, à démystifier par le biais d’un lama à la fois pieux et menteur, soucieux de maintenir la créature dans l’ombre et ainsi de sauver sa légende. Créature que nous ne voyons guère, sinon lors de plans sur une patte ou en clausule sans savoir d’ailleurs si celle-ci est réelle ou rêvée ; nous ne la voyons pas mais elle demeure omniprésente à l’écran puisqu’elle est de toutes les conversations et que son image se construit progressivement grâce aux bruits, aux traces de pas et à la description effectuée par le docteur John Rollason, qu’interprète un Peter Cushing convaincant (« Quel visage ! », s’exclame-t-il).
    L’intelligence du scénario et le sens de la mise en scène – que montrer ? que cacher ? – distingue le long métrage du tout-venant des productions Hammer, centrées davantage sur l’explicitation et la monstration : il fallait oser divulguer le monstre et ainsi jouer avec les attentes d’un public avide de spectacle et habitué à l’idée de satisfaire sa curiosité par le regard. D’où la pertinence du titre, le « snowman » désignant à la fois le yéti situé à mi-chemin entre humanité et animalité, et l’homme qui s’éprouve dans la neige. Pour autant, Val Guest n’est ni Howard Hawks, peinant à incarner les interactions entre ses protagonistes là où la première partie de son film ne repose que sur des dialogues, ni John Huston, son voyage au bout de l’impuissance manquant de vivacité et de puissance visuelle. Une belle curiosité néanmoins.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    54 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2023
    « Le redoutable homme des neiges » se regarde avec une certaine nostalgie. Pur produit anglais des studios de « La Hammer », ce bon film en noir et blanc avec des créatures légendaires et une exploration des montagnes tibétaines nous propose une jolie morale sur l'homme, sa curiosité, sa bestialité qui un jour le conduiront à sa propre perte. Le travail sur l'image et sur les décors est également convaincant pour l’époque et l’aventure ne nous laisse pas indifférente. Le résultat final ne pourra que satisfaire les cinéphiles mais la jeune génération aura surement du mal à adhérer tant au synopsis qu’à l’action qu’elle qualifiera probablement de vieillotte.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Avant d'être connu par le rôle mythique Doctor Who, Peterer Cushing a affronté le yéti dans un véritable chef d'oeuvre datant de 1957. Il rencontre des moines bouddhistes. La plupart de ses compagnons de route meurent. Il est le seul survivant contre ce chaînon manquant .
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2015
    Ce film ancien nous emmène au Tibet à la rencontre des monastères bouddhistes et à la recherche des abominables hommes des neiges. C'est un peu long, peu captivant, mais cela garde un certain charme d'aventures.
    thor
    thor

    48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2020
    un redoutable homme des neiges bien peu présent,sans grand suspense ni intérets.Toujours plaisant de voir Cushing a l écran,il demeure un des meilleurs de lépoque Hammer.Un peu décevant.
    VénérableJorgé
    VénérableJorgé

    1 abonné 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2017
    Un film superbe , les acteurs sont impeccable ( et petite note au passage ^^ dans la bande son française les fan de films ancien comme moi auront sans aucuns doutes reconnu les doublures de voix du sergent Garcia ( Ed dans le film) et de notre cher Zorro ( Fox l'assistant du Dr Rolason dans le film) .
    Ce film méconnu du grand public (hormis les amateurs du genre comme moi même des films des années 30 à 60) nous pose une superbe moral sur la bestialité de l'homme qui un jours le conduira à sa propre perte . Comme le dit si bien dans le film notre regretté Peter Cushing : L'homo sapiens aurait du s'appeler L'homo vastance.
    ***Des petits bijoux de films comme celui là ce regarde avec le plus grand plaisir.
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