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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 mai 2009
L'atmosphère pesante ainsi que la séquence avec le scorpion au début du film laisse présager que la suite va être atroce. Le diaporama de fin est à l'identique de ce qui se passe dans la bande de Gaza. Dans le même registre il faut voir également "Battle for Haditha". (4 étoiles pour le culot de Brian de Palma qui passe pour un anti-américain)
Terrifiant!! Ce docu fiction permet à partir d’un même fait, de confronter 2 points de vue : celui de la population irakienne et celui des soldats. Le film dure un peu moins d’1h30, mais les 30 dernières minutes génèrent vraiment l’angoisse. C’est d’une dureté à la fois tellement réelle. Un film à voir, parce qu’il est important de comprendre.
Brain De Palma signe un docu-fiction qui ne peut pas laisser insensible. S'inspirant des massacres et tortures qui ont eu lieu en Irak, la réalisation reprend le procédé de caméra à l'épaule auxquels s'ajoutent caméra de surveillances et autres vidéos postées sur le net. Elle renforce le réalisme de certaines scènes très difficiles. Les acteurs sont globalement bons . Dommage qu'il y ai certaines longueurs et que cela soit aussi manichéen. A voir tout de même et à méditer.
Redacted est un film de guerre plutôt moyen. Mise en scène par Brian De Palma ( le très bon Outrages ) le long métrage se suit avec un ennui certain, dommage car l'histoire paraissait vraiment intéressante.Les acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble mais la mise en scène n'est pas à la hauteur. Voilà il s'agit d'une oeuvre mineur dans la filmographie de De Palma, tout juste sauver par quelques scènes assez réussis. 9/20
après avoir longtemps copié sur Hitchcock, De Palma copie cette fois sur Youtube et les Snuff movies. Le résultat est un film foireux, mal foutu, voyoriste, manipulateur et, en définitive, malhonnete malgré les belles déclarations d'intention du réalisateur (ah cette manière de vous étaler la violence sous les nez sous prétexte de la dénoncer !
Redacted est ( sur le fond ) un copier coller d'Outrages. Mais copier coller n'est pas un terme péjoratif, en effet, De Palma nous montre que les atrocités et erreurs de la guerre du vietnam se répètent en Irak, qu'aucune leçon n'a été tirée du passé. La forme est novatrice, certes, mais novateur n'est pas forcément un terme mélioratif, car Redacted est un film assez plat qui ne permet pas vraiment au spectateur d'être en totale immersion : paradoxe de la chose car l'utilisation des différentes caméra est faite pour cela : toucher du doigt la vérité. De Palma est-il un grand réalisateur ? oui ! Redacted est-il un grand film ? non, mais il vaut néenmoins le détour.
Brian De Palma,cinéaste obsédé par la forme,s'attaque lui-aussi à l'administration Bush à travers ce faux docu sur des soldats américains postés à un barrage dans une ville irakienne décimée par la guerre.Traitement didactique lourdingue,acteurs amateurs antipathiques et effets toc.De Palma tombe dans le racolage et le sensationnalisme,comme ça lui est déja trop souvent arrivé.Pour appuyer son propos,il multiplie les supports,surtout les plus modernes.Scènes fimées en HD,d'autres avec une texture blafarde,blogs,reportages,webcam...Cette conception agace au plus haut point,et neutralise toute analyse approfondie,que ce soit sur des GI pétant un plomb ou des autochtones victimes.En gros,la guerre,c'est mal(quel scoop!).Point de réflexion sur la base d'une guerre ubuesque,et fondée sur la désinformation.On frise le travail d'amateur.
Un coup de poing, un film indispensable. 18 ans apres Outrages, un de ses films les plus forts et les plus engagés, De Palma poursuit sa dénonciation des horreurs de la guerre et son interrogation sur le rôle des images et du cinema face à cette horreur. C est passionnant de bout en bout, totalement théatralisé dans une mise en scene qui monte crescendo jusqu'a un final qui vous file la chair de poule :le regard mouillé du jeune soldat marqué à jamais par l'épisode barabare vécu en Irak, puis la série de photo de massacres. Un film audacieux et engagé qui emeut, qui interpelle, un peu comme le fait Valse avec Bachir. A découvrir, car passé quasiment inaperçu à sa sortie.
De Palma aborde le conflit Irakien de manière original puisque au lieu d' un film classique avec scénario linéaire, on a droit à une sucession de petites séquences sans vrai rapport entre elles montré les soldats filmé de l' intérieur dans leurs quotidiens . Au départ , voila qq chose d' assez interessant donc , le problème étant pour moi que le réalisateur nous présente une vision à sens unique des GI, tous montré comme bètes , racistes, violents , venant tous de milieu marginaux ( en mode le frangin qui est en taule ) . Certes, il ya sans doute du vrai la dedans mais on a un peu l' impression que le trait a été grossi . Cela dans le but de nous faire comprendre que les opérations de maintiende l' ordre sont un fiasco et que les soldats ne croient pas du tout en leur missions ? On le savait déja en partie . La fin du vol avec le viol d' une jeune Irakienne rappelle le film de ce mème De Palma sur le Vietnam ("Outrage"). Avis mitigée donc sur ce film .A noter une BO emprunté à Barry Lyndon .
Le virtuose Brian De Palma est mort, il est remplacé par un pseudo auteur à la prétention démesuré qui se livre à un pamphlet aussi facile que dogmatique afin de satisfaire son égo. Le casting est déplorable mais ce n'est rien par rapport à la mise en scènes avec une Dv aussi moche que plate et qui ne sert qu'à masquer son vide et ce n'est pas les artifices comme les vidéos "Youtube" qui élèveront le niveaux mais ne feront au contraire qu'enfoncer le film dans un ridicule rare.
Les critiques voyant dans ce film un surprenant pamphlet contre la présence US en Irak, sont d’une nunucherie désarmante. L’écrasante majorité de la planète Hollywood est « libéral », c'est-à-dire de gauche, donc très anti-Bush, donc anti-guerre. En conséquence, venant de Hollywood, ce film était, au contraire, prévisible. L’idée de départ n’est pas inintéressante. Un jeune GI volontaire filme toutes ses expériences sur son palm video camera, et ce faisant, il nous révèle le quotidien des recrues, leur manque de préparation, leurs préjugés, leur perte d’innocence. L’effort de chercher à imiter le rendu d’un auto-documentaire amateur est dans l’ensemble plutôt réussi. Sauf que le prolongement de la réflexion que les images de De Palma jettent en pâture au spectateur est occultée. Que deviennent les accusés ? Qu’en est-il l’incidence sur les GI de la violence ambiante entre les factions Irakiennes les unes contre les autres ? Qu’en est-il du rejet par l’ensemble du public américain pour l’implication US en Irak ?