Le grand Brian de Palma signe 20 ans après une sorte de remake à son "Casualities of war". Entre le Vietnam et l'Irak nous dit il, rien n'a changé. Les GI violent et massacrent des civils, et l'Amérique perd son âme. Rien à y redire sur le fond. Mais là où le 1er film, avec lyrisme, bouleversait et choquait, celui ci,par ses choix formels extremes, ennuie le plus souvent. Que de Palma soit un authentique cinéaste et un grand formaliste, nul n'en doute. Mais là, la forme vire au procédé.
Et bien au final je n'aurais pas du tout adhéré au principe. J'ai trouvé l'ensemble relativement faux et à contretemps. Loin de me parler comme un Jarhead ou un Full Metal Jacket en son temps, ce film m'aura déçu. Pas de réflexion, pas de réalisme insoutenable à mon sens. Juste un film qui surf sur une tendance. Scarface et Les Incorruptibles sont bien loin Mr De Palma
Quel choc que ce docu-fiction consternant, qui met en lumière la désinformation et l'étroitesse d'esprit des G.I. C'est un coup en plein coeur que porte Brian De Palma et une fois de plus je m'incline devant son génie.
Un coup de poing, un film indispensable. 18 ans apres Outrages, un de ses films les plus forts et les plus engagés, De Palma poursuit sa dénonciation des horreurs de la guerre et son interrogation sur le rôle des images et du cinema face à cette horreur. C est passionnant de bout en bout, totalement théatralisé dans une mise en scene qui monte crescendo jusqu'a un final qui vous file la chair de poule :le regard mouillé du jeune soldat marqué à jamais par l'épisode barabare vécu en Irak, puis la série de photo de massacres. Un film audacieux et engagé qui emeut, qui interpelle, un peu comme le fait Valse avec Bachir. A découvrir, car passé quasiment inaperçu à sa sortie.
la puérilité a l'état pur. Brian de palma démontre 2 choses dans ce film: 1) la guerre en iraq est une connerie (sans blague !!) 2) il ne connait pas plus son sujet que le bouseux anti-américain de base qui regarde les info a la télé
de palma prétend démontré la manipulation des médias sur l'information sur cette guerre, d'ou le titre redacted, mais en réalité, son film est vide a en mourir.Il ne dénonce que ce que l'on sait déjà, sans une lueur de réflexion, sans la moindre nuance, sans la moindre développement psychologique de ces personnages archi-caricaturaux, et il se permet en plus de salir la sarabande d'Händel, si bien utilisée par Kubrick dans Barry Lindon. tout ça pour quoi ? pour faire dans le sensationnalisme de bas étage plutôt que dans l'informatif. conclusion: Brian de palma reste à jour le réalisateur d'un grand film (scare face), et d'une tripotée de navets sans non, ou Redacted se dispute la première place avec "mission to mars"
De Palma lorgne du côté de Peter Watkins. Le propos vaut ce qu'il vaut, mais la forme est trop léchée et ne colle pas à l'univers "documentaire" actuel. En fait, le film a pu être d'actualité au moment de sa sortie, mais n'est certainement pas doué de la valeur intemporelle qu'il devrait. A noter aussi le jeu des acteurs moyen et les personnages caricaturaux.
Un film indispensable, que personne n'aurait osé faire. Choquant, révoltant, bref, un chef d'oeuvre coup de poing. Ma réplique préférée se situe vers la fin "Refaisons un film sur le 11 septembre, la vie d'un américain vaut tellement mieux que celle d'un irakien,...". C'est tellement révélateur du foutage de gueule qui s'opère à échelle mondiale.
On peut pas mettre Zéro? Dommage ! Nul, sans intérêt, mal joué, mal doublé.... Le comble du mauvais jeu, le massage cardiaque de la femme enceinte a l’hôpital, mon fils de 8 ans aurait fait mieux.
Impressionnant. Un de ces films qui vous laisse sans voix, pantois, en état de choc. Machiavélique, acide, prenant, original (mélange de vrais faux documentsd'après une histoire vraie). Jamais de Palma n'a été aussi virulent dans ses films, et ce malgré un sujet déjà traîté (le viol en temps de guerre). les mots sont trop faibles pour rendre compte de la force qu'insuffle ce film et de son impact dans nos esprits. A voir s'il est encor eà l'affiche. Il faut juste le temps de s'adapter au principe du film, à la crûdité du langage et de certaines scènes. de Palma va-t-il renouer avec sa verve d'antan?
Un nouvel opus de Brian de Palma peu original, assez creux dans son contenu qui manque de consistance. Ça ne m’a pas franchement emballé, ce n'est clairement pas mon type de film.
la première chose qui me choque c'est la musique qui est assourdissante, franchement désagréable, l'histoire est horriblement banale, après le vietnam l'irak et cet toujours la meme histoire le viol d'une pauvre innocente; pourtant dans cet excellent film (avec une vraie histoire) qu'est platoon il est bien dit que l'innocence est la première victime de la guerre ... de palma aurait du le regarder pour éviter de nous pondre un tel navet
L'atmosphère pesante ainsi que la séquence avec le scorpion au début du film laisse présager que la suite va être atroce. Le diaporama de fin est à l'identique de ce qui se passe dans la bande de Gaza. Dans le même registre il faut voir également "Battle for Haditha". (4 étoiles pour le culot de Brian de Palma qui passe pour un anti-américain)
Le concept mi-documentaire mi-fiction était une excellente idée, très bien utilisé (caméscope de soldat, caméras de télévision, de surveillance, webcams...). Brian de Palma nous plonge dans une réalité bien hardcore et fait s'exprimer chaque partie... Malheureusement ses personnages sont tous des caricatures ultra-stéréotypées : Le gentil héros latino (diversité culturelle) qui veut devenir réalisateur et se balade donc avec son caméscope, le gentil intello (qui porte des lunettes bien sûr) et surtout les deux méchants-incultes-racistes-grandes gueules-arrogants (avec forcément un drapeau sudiste au dessus de leurs plumards) difficile donc d'accrocher à cette histoire où les protagonistes s'envoient des vannes dignes de lycéens éméchés... La scène du sergent qui saute sur une mine à cause d'un soldat mal préparé au terrain et celle de l'interrogatoire d'un soldat témoin du viol par un tribunal militaire déstabilisant et autoritaire sont les deux qui sortent du lot. Le passage où les deux soldats racistes et cons se filment avec le caméscope du héros exécuté par des terroristes (désolé pour le spoiler) afin de faire croire à leur tristesse est presque drôle. En gros de Palma nous dit qu'il y'a deux sortes de soldats : Les gentils-humanistes-intelligents-qui-font-juste-leur-boulot-dignement et les méchants-cons-racistes-prétentieux-qui-éprouvent-du-plaisir-à-faire-crever-de-l'arabe... Un peu sommaire non?