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diehard5
42 abonnés
482 critiques
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0,5
Publiée le 6 mars 2008
Alors que, sur un thème proche, "Casualties of War" était un pur joyau, le dernier opus de Brian De Palma, filmé comme un snuff movie, est glauque, arty, fumeux, déplaisant. Le voyeurisme bien connu de son auteur apparaît ici complètement déplacé et nuit gravement à la démonstration. C'est un paradoxe, les deux violeurs de l'histoire, trop bêtes pour être crédibles, apparaissent moins pervers que le réalisateur... Sur l'Irak, "Battle for Haditha", film honnête, est la référence. Pour jouir du cinéma de Brian De Palma que nous avons tant aimé, on peut se replonger dans ses classiques des années 70, le bon vieux temps de "The Fury", "Obsession"...
Redacted est encore un film sur la guerre en Irak. Encore un film à charge contre l'armée américaine et ses interventions en Irak. Encore un film critique sur la politique extérieure de Bush. Les films contre la politique américaine font flores comme vous l'avez remarqué. Pourtant celui ci diffère des autres au niveau tout d'abord du réalisateur, ce n'est pas n'importe qui c'est quand même de Palma. Secundo, ce film est plus intéressant que les autres car il utilise tous les supports possibles (Internet, reportage à la télévision, caméra embarquée dans le régiment). Enfin, on remarque dans ce film une concentration assez exceptionnelle de violence et certaines choses sont insoutenables, en particulier le viol et la décapitation. C'est donc un film choc, mais malgré tout moralisateur, comme tout les précédents.
Le film nous interroge sur la cruauté de la guerre. Plus particulièrement sur la guerre en Irak car il est basé sur des faits réels ce qui rend le film d'autant plus dramatique.Le film est d'une rare violence, les mots et les images parle d'elle même. La réalisation peut nous paraître faible mais le film n'en reste pas moins un film politique magistralement réalisé.
Très bien fait : le style reportage continu de ce film donne un superbe point de vue sur le bourbier irakien et également sur la façon dont les soldats engagés sur place se laissent peu à peu étouffer par le conflit. Une très bonne démonstration de la part de Brian de Palma.
On sent que De Palma a fait ce film dans l'urgence avec beaucoup d'énergie.La guerre en Irak le révolte et ça se voit.Qu'un cinéaste aussi hollywoodien que lui puisse se lancer dans une entreprise aussi intimiste impose le respect.Redacted est un film d'une simplicité sidérante et totalement traumatisant.
De Palma innove avec les différends supports utilisés, à savoir une DV, caméra surveillance, internet... Le film condamne la guerre, dénonce les atrocité et l'horreur qui en découle. Le message passe, mais on le connaît déjà. On voit les manipulations de l'armée américaine, la désinformation, la bétîse des soldats pris dans un terrible engrenage. La série de photos, à la fin, procure un sentiment d'impuissance face au monde et vous laisse face à vos interrogations. Mais on n'accroche pas vraiment, car on a l'impressinon d'avoir déjà tout vu. Rien de nouveau donc: un pamphlet sur la guerre, moderne par sa réalisation, mais qui manque cruellement de cinéma...
Je sais pas trop quoi dire. Le but de De Palma avec ce film est de nous montrer qu'il faut faire gaffe a ce que l'on voit et que chaque image ou vidéo nous manipule (même lui d’ailleurs). Du coup le film est fait de façon faux documentaire et on suit la vie d'une troupe de soldats jusqu'au moment ou 2 d'entre eux viole une jeune fille. Le film est très réaliste et veut nous montrer la réalité sur la guerre en Irak et nous le montre de façon frontale, sans détour. Je sais pas trop quoi dire d'autre, je pense que c'est un film important et qu'il faut le voir.
Faux film novateur, faux film choc, faux film révélateur. Pétard mouillé. De Palma sur-interpréte/manipule...[...] et si vous aimé Sarabande de Barry Lindon, vous allez la haïr ici.
Je pense que la réalité est encore pire que cette fiction, car il ne faut pas me faire croire que les américains accepteraient de se faire salir devant le monde entier Ca fait un peu trop colonie de vacances, mais le fond en reste quand meme très prenant
Un film choc, qui arrive mélange avec brio fiction et réalité...ah moins que ce ne soit de la fiction... Bref vous l'aurez compris, c'est très bien foutu et ça marque.
Bouzi Bouzouf aime « Redacted » de Brian De Palma, son metteur en scène préféré juste après Kubrick. Mais Bouzi Bouzouf est un fan lucide et il reconnaît que la première décennie du troisième millénaire a été désastreuse pour le réalisateur de « Scarface », avec trois beaux ratages sur quatre films tournés : « Mission to Mars » (un nanar SF avec des cosmonautes qui se rendent sur Mars en faisant une partie du trajet à pied), « Femme fatale » (un thriller mal foutu où De Palma ne fait que reproduire, en moins bien, les morceaux de bravoure filmiques de ses oeuvres précédentes) et « Le Dahlia noir » (une adaptation ratée et mal castée du roman d'Ellroy où, la aussi, De Palma tourne en rond en s'auto-citant). Néanmoins, « Redacted » vient un peu sauver les meubles et prouve que le metteur en scène américain n'est pas complètement fini (en attendant la préquelle des « Incorruptibles » qui, apparemment, serait en production). Mais le problème de « Redacted », outre que son intrigue est un quasi copier-coller de « Outrages », le précédent opus guerrier de De Palma (celui-ci semble ne vraiment pas parvenir à se départir du passé), le problème du film, donc, est qu'il s'avère assez bordélique. Il commence comme un truc conceptuel à la Godard où deux regards sur la guerre d'Irak actuelle se chevauchent : un documentaire français obscur intitulé « Barrage » et un troufion américain qui se filme, lui et ses coéquipiers, sur le théâtre des opérations. Mais le docu va dégager pour laisser toute la place à l'histoire des soldats. Le film devient alors une charge hyper violente (et salutaire) sur l'occupation américaine de l'Irak (à coté, « Green Zone » est un épisode de « Barbapapa »). Ensuite, l'oeuvre réfléchit sur l'éclatement des points de vue dû aux technologies nouvelles, qui rend désormais délicat l'appréhension d'un fait précis. Enfin, est évoquée, avec une charmante punkette tatouée, la difficulté de tourner un film aux States dans lequel ceux-ci ne sont pas glorifiés.
DePalma était dans le coma depuis plusieurs films, reviens et écrit ici son testament... On le sait, on le voit : DePalma n'a plus rien à dire. Lui-même est au courant, refaisant "Outrages" en 2008, et l’avouant au travers du personnage qui parle des films sur le vietnam. Le film ne se sauve pas plus par la forme, reprise d'une esthétique connue (les GI qui se filment) mais trop léchée (les cadrages, les images sur le net), et pourtant mal branlées (les horribles effets de transitions, ou l'assassinat du GI cadré trop pudiquement). On a l'impression que le fond et la forme sont vus, revus, et revus une dernière fois du coin de l'œil au JT.
Pourtant DePalma réussit des tours de force, mais sont-ils intentionnels ? Ou est-ce des maladresses? Cette jeune fille vers la fin, qui évoque les films sur le Vietnam. L’intéressant, y est sous-exploité, c'est sa revendication de la loi du Talion pour les militaires. L’"œil pour œil, dent pour dent" aurait pu être une réflexion sur l'importance de l'émotion dans les actes qu'on commet. C’est d'ailleurs plus intéressant que le questionnement des médias et des spectateurs complices (Tesis en dit plus sur ses cinq dernières minutes).
Le film est pour moi intéressant en creux, par ce que le film n'aborde pas... Jouant sur l'émotion, alors que dans le même temps il entrouvre (par accident?) la porte d’une réflexion de ces émotions. Une émotion recherchée jusqu'au final, par ces photos pour créer une réaction épidermique... Le bon point de celles-ci, c'est le courage de les mettre, mais pas l'effet obtenu.
Le film pour moi n'arrive pas à se dépêtrer de son auteur mort artistiquement, qui ressasse ses heures de gloires comme ces personnes âgées qui parlent de quand elles étaient jeunes... (Dans Amarcord de Fellini, le grand-père rappelle régulièrement qu'il baisait tout le temps quand il était plus jeune...) Ce film aurait peut-être mérité d'être fait par quelqu'un d'autre pour pousser les idées, au delà de la simple émoti
Un film décevant,subjectif et qui tends à etre manipulateur:décevant pour nous faire croire à un pseudo reportage qui est d'autant plus mal filmé et mal interprété dans sa globalité; subjectif car meme si les auteurs essayent de mettre un brin d'objectivité , le film est tout de meme bien dirigé vers une propagande anti US loin de la neutralité qui doit etre recherché dans ce genre de film. Dénoncer les exactions américaines et les atrocités de la guerre est une bonne chose(la seule raison pour laquelle j'ai mis une étoile)mais il faut aussi montrer les exactions des "rebelles" et des islamistes qui n'ont parfois pas hésiter a envoyer des enfants tuaient des soldats qui leur tender de la nourriture(et oui mais ca on veut pas en parler). Mais ca on ne montre pas, la seule chose qu'on montre c'est un soldat américain se faire enlever et on le justifie et le légitimise inconsciement en disant que c'est une représaille aux exactions américaines qui semblent par l'intermédiaire du film etre fréquentes;incontrolées et toujours impunies. Or des soldats ne quittent pas une base comme ils veulent contrairement à ce qu'on voit dans le film, il y a eu des enquetes qui ont abouties à des condamnations (certes peut etre insuffisantes mais le film se contente plus de montrer des inspecteurs militaires entrain de remettre en question de facon agressive les propos d'un soldat qui dénonce une exaction pour envoyer ce genre de message:'les américains et les autorités américaines s'en fichent et ils n'ont aucun respect pour la vie humaine"; manipulateur en faisant tt pour montrer que la guerre d'irak n'avait aucune raison d'etre et que tt ce qui a été fait la bas n'a eu que des effets négatifs...enfin bref, je le déconseille et je comprends pourquoi il a pas marché. je pourrais continuer mais j'arreterai la je pense avoir suffisament exprimé mon point de vue.
J'en sors et j'en suis encore retournée. De Palma propose un nouveau dialogue de l'image en utilisant les procédés actuels de diffusion de celle ci: internet, médias, videos privés. Cette abondance de vérité, d'histoires qui filent et que personne ne prend en compte. Tous ces points de vue confinés dans leur propre réseau de diffusion habituellement qui mis bout à bout forme un véritable réquisitoire. Toutes ces images pourraient être vraies et des similaires éxistent probablement. On est pris aux tripes, on s'insurge aussi interieurement même si au final on est nous aussi des visionneurs inactifs.