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pierrre s.
430 abonnés
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3,0
Publiée le 2 juillet 2021
Apres Outrages sur le Vietnam, voici Redacted sur l'Irak. De Palma conserve sa volonté de dénoncer la guerre, en montrant son absurdité et son horreur. Seulement ici, l'aspect "docu" du film nous prive de la virtuosité de son réalisateur... A voir tout de même.
Dix ans après, ce film recouvre une dimension cruellement contemporaine. Certes, la dénonciation de la guerre est ce qu'il y a de plus simple et de plus utilisé politiquement par les artistes. Mais en ce qui concerne l'Irak, on s'aperçoit que ces 90 minutes de film -dont la pertinence du format peut bien sur être discutée- projettent en creux des enjeux et composantes qui se feront de plus en plus présents dans le futur. La réalité de la dureté d'une occupation militaire, les excès qui entraînent d'autres excès par effet boule de neige et loi du talion résonnent de façon cruellement contemporaine dans nos esprit de 2016.
On termine le film sur des images de "dommages collatéraux" qui , même si elles sont tout sauf inédites, nous questionne sur le temps perdu depuis le début du XXIe siècle.
Là où Outrages évoquait un épisode d'une guerre passée, les incompréhensions réciproques exprimées Redacted, volontaires ou non, semblent ancrées dans notre quotidien pour un moment.
Sans hésiter ce film se regarde comme une dénonciation il s agit d un film politique souhaitant montrer les horreurs comme dans toutes les guerres mais sûrement celle de trop où on suit un groupe de gi's qui ne savent pas vraiment ce qu ils font au milieu de cette guerre civile. Quel est leur rôles ? Au fur et à mesure chacun craque psychologiquement et arrivent à des actes minables et ignobles.
Le film souhaite bousculer et déranger alors il s agit d un point de vue sur un groupe ce qui ne veut pas dire que l ensemble se passait comme sa car il donne une piètre image de l Armée , un film très antiaméricain.
De Palma dérange et il aime sa , de plus cette façon de filmer par le biais de camera HD lui plait il donne une vraie crédibilité à l action l ambiance en totale immersion donnant plus de force à son idée. Il utilise aussi les différents moyens de communication existant média , réseau sociaux .... Pour que l informations soit transmises à n importe qui n importe ou
Pourtant je ne suis pas passionne par ce film je trouve que les messages ont du mal à passée et l ennui m a rattrapé je ne le conseille pas vraiment il n y a aucun plaisir à le voir il sert juste à dénoncer des faits qui se produisent dans beaucoup de pays en guerres.
Une claque. Le film se met en place doucement, on se demande où on est tombé. Puis ça prend forme, et ça devient très prenant. Le propos s'épuise un peu sur les dernières vingt minutes avant que ne tombent les photos finales qui procurent des drôles de sensations dans le bide... Cette façon de filmer style enchainement de vrais images documentaires interroge sur le pouvoir des images, on se demande si c'est vrai, si les images sont vraies et que le propos est détourné, ou si on est dans un vrai film. Une vraie expérience !
Les critiques voyant dans ce film un surprenant pamphlet contre la présence US en Irak, sont d’une nunucherie désarmante. L’écrasante majorité de la planète Hollywood est « libéral », c'est-à-dire de gauche, donc très anti-Bush, donc anti-guerre. En conséquence, venant de Hollywood, ce film était, au contraire, prévisible. L’idée de départ n’est pas inintéressante. Un jeune GI volontaire filme toutes ses expériences sur son palm video camera, et ce faisant, il nous révèle le quotidien des recrues, leur manque de préparation, leurs préjugés, leur perte d’innocence. L’effort de chercher à imiter le rendu d’un auto-documentaire amateur est dans l’ensemble plutôt réussi. Sauf que le prolongement de la réflexion que les images de De Palma jettent en pâture au spectateur est occultée. Que deviennent les accusés ? Qu’en est-il l’incidence sur les GI de la violence ambiante entre les factions Irakiennes les unes contre les autres ? Qu’en est-il du rejet par l’ensemble du public américain pour l’implication US en Irak ?
un énième film de guerre américain certe mais très réaliste avec un pseudo montage très réussi de divers documents vidéos de journalistes, de vidéos personnelles, de vidéos de surveillances... Un film choc donc bien que déjà vu qui souligne l'omniprésence de la video, pour quelles conclusions?
De Palma a la volonté manifeste de donner l'illusion de la réalité pour dénoncer avec force une guerre inutile aux conséquences catastrophiques. Pour se faire il utilise une multitude d'artifices : faux documentaires, sites internet, et fausses vidéos de militaires. Le problème est que ce mix de faux, en plus d'être assez indigeste visuellement, sonne réellement faux, ce qui fait perdre considérablement de force au propos. "Redacted" n'atteint jamais la puissance émotionnelle de fictions comme "Dans la vallée d'Elah" ou "Démineurs". Ce choix formel se fait aussi au détriment du scénario. Très sommaire, les personnages et leurs réactions sont bien trop caricaturales. Là aussi "Dans la vallée d'Elah" est beaucoup plus juste, réaliste et efficace. Mais il faut quand même reconnaître que ce film audacieux de De Palma n'échoue pas totalement dans sa tentative, et que même s'il n'arrive pas à produire la bombe voulue il arrive à faire passer son message.
Le côté documentaire donne un aspect réaliste intéressant... Pour le reste rien de bien nouveau, toutes les recettes qui ont fait le succès des films sur le Vietnam sont reprises. Ce genre de film a sûrement plus d'impact aux Etats-Unis.
Même si l'on ne peut nier le caractère novateur de l'approche du cinéaste, force est de constater que l'angle de vue adopté est beaucoup malin que le dispositif mis en place ne pourrait le prétendre.
Bourré des pires clichés des films de guerre les plus tartes (avec le GI lettré qui lit toute la journée, la brute épaisse qui tire sur tout ce qui bouge, le héros partagé entre l'esprit de corps et son éthique personnelle, etc etc, ...), ce pathwork trés lourd et trés laid est une amère deception ...
Mal à l'aise avec la fiction et incapable de trouver la bonne distance De Palma donne un sublime coup d'épée dans l'eau ...
Bluffant par son approche faussement documentaire, cette fiction est un grand moment de cinéma et une allégorie du pouvoir des images. On peut regretter certaines complaisances mais De Palma signe indiscutablement un film fort et prenant.
De Palma tourne avec Redacted une nouvelle version de son Outrages qui traitait du viol en pleine guerre du Vietnam. Cette fois, il colle davantage à l’actualité en s’en prenant aux militaires américains durant leur intervention en Irak. On pourrait dire que le film était un véritable suicide commercial puisqu’il s’en prend au patriotisme US alors que les Etats-Unis étaient alors en pleine vague de paranoïa post 11 septembre. Autant dire que le film, vraiment enragé, n’avait aucune chance d’intéresser le public, d’autant que le cinéaste succombe à la mode de la captation par des caméras de surveillance et autres pseudo-documents amateurs. On ne peut pas dire que cela serve bien le film qui est laid à regarder, comme tous ces films des années 2000 qui pensaient trouver une virginité stylistique à travers ces nouveaux moyens. De Palma n’est malheureusement pas le premier à l’avoir expérimenté. Reste un film efficace, pas trop long et qui parvient à scandaliser quant à l’absurdité de cette guerre, et par extension de tout conflit. Davantage un témoignage qu’une véritable œuvre de fiction, même si toutes les images sont des reconstitutions.
Bien que l'ambition de ce film soit plus que défendable, je ne peux m'empêcher de trouver que le résultat est plutôt vain. En effet, "Redacted", avec ses faux documentaires et son sujet (inspiré de faits réels) tente de s'approcher au plus prêt de la réalité afin de dénoncer le pouvoir des images médiatiques et de confronter le spectateur face à ce qu'il sait ou croit savoir des atrocités de la guerre. Mais faut-il être naïf pour ne pas savoir que la guerre engendre la haine et qu'une grande partie des soldats sont des gros cons qui abusent de leur "pouvoir" pour satisfaire leurs plus vils instincts. Sur le même thème, Brian De Palma était déjà l'auteur du terrible "Outrages", le bilan n'en est que plus désastreux : rien à changé... Ici, le réalisateur se veut plus complaisant , plus démonstratif, abusant d'effets outranciers dans le but de secouer au maximum le spectateur (musique classique plombante, scènes choquantes, générique silencieux qui vise à la réflexion post-visionnage). Malgré tout, il est nécessaire de saluer la démarche d'un réalisateur qui ne s'asseoit pas sur sa notoriété et qui ose encore s'attaquer à l'actualité avec audace et courage. Dans tous les cas, que l'on aime ou non, "Redacted" a le mérite de soulever le débat, et c'est déjà pas mal.
Il est où Brian de Palma ? Où il est le mec qui a révolutionner un certain genre de cinoche ? Cherchant ici à faire un film politique, il n'arrive qu'à se complaire dans la facilité où les jeux de caméras ne peuvent exister, la bande son ne sert à rien, et dont le scénar semble être inscrit par les personnages. Bien sûr il s'agit du but de la manoeuvre, mais le maitre aurait pu facilement exposer son point de vue sur cette guerre qu'il juge inutile autrement que par les actes de ces soldats qui, eux, subissent le système. Les pointer du doigt alors qu'ils ne font que survivre à leurs ordres, cela semble tout de même simpliste.
Tout d'abord il faut savoir que je suis un inconditionnel de De Palma donc je suis exigeant, plus qu'un autre spectateur. Et là quelque chose m'a dérangé, je crois que c'est cet entre deux: docu ou fiction ? La frontière est tout le temps franchi , en plus de cela les cartes sont brouillés puisqu'il s'agit aussi d'un fait réel authentifié. Et cette voix off qui fonctionne comme un didacticiel de jeu vidéo genre CoD4 ... Les acteurs sont très très juste, le montage est parfois un peu léger, c'est ptet le côté docu... Ce qui marque c'est la crudité des événements et leur manière de les mettre en scène, c'est violent, suggéré, on fait passer le spectateur par toute une palette d'émotion et je crois que ça contribue à le troubler sur le recul qu'on peut prendre sur le film. Puis il est question du ressenti de l'émotion humaine, de notre incapacité ou non à ressentir le drame humain. Notre rapport à l'image, est on encore touché par ce qu'on nous montre ? Sur la fin j'ai pensé à la séquence de Dogville de Lars von Trier qui elle m'avait émue, là le procédé pour moi était répétitif en tant que spectateur, j'étais touché en tant qu'humain mais blasé que acheteur de ticket de cinéma... Et c'est là que la bas blesse... Que doit-on garder devant un film? Notre regard critique ou nos émotions d'homme de la rue ? La vie du marins u.s nous est familière, elle est presque vidée de sens Jarhead, la chute du faucon noir ... On est "habitué" aux marins u.s, un film sur les soldats français seraient dans cette perspective un tel renouveau, mais on ne touche pas à nos bidasse à part récemment deux films touchant à la guerre d'Algérie. Que dire de l'Indochine, que le cinema nous apporte du renouveau sur nos armées européennes et là peut-être... Pour moi c'est le propos que soulève le film.
Redacted, le dernier film en date de Brian De Palma, semble être un pamphlet virulent contre la politique extérieure de Bush et la guerre en Irak. Le film s’avère en fait décevant ; en reconstituant avec des acteurs des faits plus ou moins réels, en mélangeant fausses archives, faux documentaire et fausses caméras cachées, De Palma donne lieu à un film trop tape-à-l’œil et presque immoral pour le sujet en question. On sait que le voyeurisme est un motif prédominant dans l’œuvre de De Palma, mais on est bien loin de ses chefs d’œuvres à ce sujet (Blow Out, Body Double, Pulsions), et Redacted se trouve au final être plutôt abject ; qui plus est, on tourne à vide, puisqu’il n’y a pas vraiment de message et de réflexion, mise à part l’incessante auto flagellation (les Américains sont méchants). Un bon passage néanmoins : le scorpion venimeux, fort et protégé (les USA), qui ne fait pas le poids face à l’armée de petites fourmis sans armes mais volontaires (les opprimés).