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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 février 2009
Impérial!!!C'est tout ce que je peux dire. Lee Joon Ki est sensationnelle dans son rôle et le film est tout simplement un bijou! Tout est fait dans la pudeur et sans exagération. Le film traite quand même d'homosexualité entre un roi et son "clown" mais tout est fait de manière suggestive et c'est impeccable. Mais plus que tout ça c'est la performance de Lee Jun Ki que je retiens! C'est presque flippant de le voir en "garçon-fille", c'est frappant et très réussi! Il faut quand même dire qu'il a la bonne base physique pour ce genre de rôle.
Chapeau bas pour ce film qui est quand même le deuxième film qui a le mieux marché au pays du matin calme!!!
Dans la Corée du début du XVIe siècle, les démélés tragiques d'une troupe de comédiens avec un roi psychopathe et sanguinaire, entouré de ministres comploteurs et corrompus. Superbe reconstitution d'époque. Ambiance oppressante à souhait, la vie des personnages étant suspendue aux caprices d'un Caligula d'Extrême-Orient. La plupart des scènes cruelles ou érotiques sont habilement escamotées. Voyeurs impénitents, prière de vous rabattre sur Tinto Brass. Le film, hélas, ne tient pas complètement la distance. La dernière demi-heure lorgne vers Shakespeare ("All the word's a stage") et les scènes finales, surjouées, grandiloquentes, sont à la limite du grotesque.
On ne va pas se le cacher, Le Roi et le Clown trouve son intérêt principal non pas dans la forme mais dans le fond. Ce n’est pas le film en tant qu’œuvre d’art que l’on retiendra, mais en tant que média. On en parle jusque dans Tetu et forcément ils ont beaucoup aimé cette histoire qui tourne autour de la passion d’un roi pour un acteur androgyne.
On est au 16ème siècle en Corée et c’est la dynastie Chosun qui règne sur la péninsule. Deux comédiens décident de quitter leur troupe qui officie loin de la capitale et dont celui qu’on appelerait aujourd’hui le producteur à la facheuse tendance de vendre les fesses de Gong-gil en même temps que son spectacle. Ca fout Jang-seng en rogne, ça tourne chocolat et les deux se retrouvent sur la route. Prochain arrêt : Seoul. La capitale n’est alors qu’une étape, le train-film les mène tout droit dans l’antre du grand méchant roi qu’ils sont sommés de faire rire sous peine d’être exécutés (ça leur apprendra à se moquer de lui dans les faubourgs). On ne vous cassera pas le trop le suspens en vous disant qu’ils y parviennent. Ensuite c’est un exposé assez sage sur la fonction du théâtre qui utilise des masques pour mieux faire tomber ceux de la Cour du Roi. Ah oui, y aussi du mélo et du drame ne vous en faites pas. Kim-bong-park.over-blog.com
Magnifique illustration des relations entre la satire et le pouvoir. Le thème n'est pas nouveau. Toute évocation de Molière ou autre Beaumarchais laisse la même impression. L'exotisme, la toute puissance du seigneur oriental, l'extrême fragilité de Gong Gil aussi, donne une saveur particulière à ce très beau film à l'interprétation impeccable.
Apparemment c'est l'adaptation d'une pièce de théâtre coréenne récente; pourtant l'argument rappelle quand même furieusement "Le Roi s'amuse" d'Hugo, et c'est un compliment car ce film est animé de la même puissante réflexion sur la folie, le pouvoir, le mensonge, l'amour, la dignité et la comédie. En plus c'est très bien filmé, avec sobriété et élégance. On peut juste regretter une petite longueur (c'eût été parfait avec une péripétie de moins en montant vers le dénouement). Un très bon film.
Ce film est vraiment une pépite ! Trés drôle ! Trés dépaysant ! Trés touchant ! Et surtout, extrêmement culloté pour un film coréen où l'homosexualité est quand même trés condamnée du fait du machisme de la société. Le sujet est traité d'une manière qui choquerait même la LCR homo ! Résultat ? 12 millions de spectateurs en Corée. Je vous en supplie, faites de ce film un succés. Vous ne regretterez pas le déplacement.
L’histoire du film LE ROI ET LE CLOWN, digne d’un Shakespeare, raconte les péripéties d’une troupe de théâtre obligée d’amuser un Roi fou tyrannique pour ne pas être exécutée mais qui peu à peu se retrouve prise dans un piège dont l’issue semble inévitable.
Décidément l’industrie du 7ème Art coréen nous offre de belle page de cinéma (d’ailleurs je pense faire une liste personnelle des meilleurs films coréens d’ici peu).
Si vous connaissez déjà ce cinéma, vous savez déjà que vous ne serez pas déçu et si par hasard ce cinéma inventif, moderne, audacieux, pertinent, dramatique et réaliste vous est inconnu, courrez voir LE ROI ET LE CLOWN, il saura vous appâter et vous donner envie de découvrir d’autres chefs d’œuvres made in Korea.
Dans le film de Lee Jun-Ik, il y a de l’humour, des drames, des pleurs, du suspense, une histoire d’homosexualité latente, un page d’histoire coréenne et un final éblouissant. Entre désir contrarié, histoires d’amitiés, passion pour le jeu de comédien et lutte de pouvoir entre noblesse et petite gens, tous les thèmes semblent abordés avec la même intensité.
Pour moi le Roi ne redevient pas enfant face aux comédiens. Enfin peut etre si "en public". Sinon de manière générale, le Roi EST tout simplement un enfant. Une personne dont la personalité a eu une trajectoire spéciale due à, et depuis, la disparition de sa mère.
J'ai vu ce film hier. Je l’ai trouvé globalement très intéressant, magnifiquement réalisé, avec de très beaux décors, costumes et paysages qui nous plongent vraiment dans la Corée du XVIème siècle, mais aussi très sombre par son analyse des rapports humains.
Cependant, la fin me laisse perplexe. J’y cherche une note d’espoir et je n’en trouve pas qui me convainque. Alors que le reste du film est assez réaliste et cohérent, le flegme absolu affiché d’emblée par Jang Seng face à son malheur ne me convainc pas. L’explication qu’il en donne non plus: de mémoire, il ne me semble pas qu’il était « ébloui par l’or et les apparences » au début du film, donc je ne vois pas en quoi il a évolué sur ce point à la fin du film. Je me demande encore quelle est la morale de l’histoire, si tant est qu’il y en a une.